C’est tout à fait vrai, le coeur de l’économie Suisse ce sont les technologies de pointes dites de “niche”. Par exemple si tu as besoin d’un capteur de température qui résiste à des pressions extremes, la boite qui pourra te fournir ça sera probablement suisse.
Pourquoi la Suisse innove ? Je dirais que les suisses n’attendent que peu de choses de l’Etat, connaissez vous le nom du président Suisse ? Non ? C’est normal il n’a quasiment pas de pouvoir. Alors qu’en France la part des dépenses publiques dépassent 50% du PIB, en Suisse c’est 30% je crois. Ce qui fait que le Suisse qui veut gagner des sous, et bien il peut innover pour prendre des parts de marché. En France celui qui veut innover rencontrera plein de barrières technocratiques et devra en plus raquer pour nourrir ces mêmes technocrates, alors il va plutot aller pleurer des subventions, c’est tellement plus facile.
Ca me fait penser à ces clubs de parapente qui laissent dormir l’argent des cotisations sur un compte en banque mais qui vont réclamer des sous à la DRDJS pour organiser un stage SIV.
un jeu politique malsain
C’est marrant comme la libre circulation des personnes est mal connue hors de Suisse, y compris dans les départements frontaliers. Avis à tous ceux qui ont un passeport européen: vous pouvez aller postuler pour un poste en Suisse dès demain, il y aura sans doute quelques formalités, mais aucun problème réel. Pour certains, vous serez même attendus avec impatience!
Après, faut pas non plus noircir le tableau de la France et enjoliver celui de la Suisse, ni faire l’inverse d’ailleurs… Je suis pas sûr que la différence de mentalité et de situation économique soit si différente que ça entre certaines régions de France et certains cantons de Suisse!
Bien raison Ben!
Un détail en Suisse le “président” est un conseil de 7 personnes (il y a un président par année mais ce n’est quasi que formel, il mène plus ou moins les débats au conseil fédéral et représente la Suisse dans certains cas).
Oui.
Ha non, là pas d’accord du tout.
Michel, t’aurais pu avoir la décence comme moi de retirer le “n’importe quoi!” avant de mettre le 
EDIT: j’aurais peut-être dû dire “quasi-frontaliers”, comme la Savoie par exemple. Mais je suis pas sûr que tous les gars de la Yaute soient parfaitement conscients de ça… Par chez toi, aucune idée, mais je te fais confiance!
oui, mon +1 portait sur l’ALCP.
Je viens effectivement d’apprendre quelque chose.
J’ai eu plusieurs témoignage contraires. Mais peut-être qu’ils datent un peu.
Effectivement, ce n est pas en répondant «n’importe quoi» a quelqu’un qu’on prend le plus de chances que ce dernier soit finalement d’accord avec toi, ce n’est pas la peine d’être agressif.
Je disais cela car c’est basé sur du vécu, ayant moi même travaillé en tant que frontalier en 2000 et 2001.
Mais depuis, je ne me suis plus intéressé au sujet et mes informations datent un peu, comme celles du bandit démasqué, et visiblement ça a changé dans le bon sens, heureux de l’apprendre !
Désolé de m’être un peu emporté, mais lire en gros qu’on fiche dehors les frontaliers de leur travail et de Suisse du jour au lendemain sans raison m’a un peu révolté… Si c’est l’image qu’on donne à l’étranger on est mal barrés!
Aussi bandit dit qu’il faut regarder “les faits” alors qu’ici c’est le droit qui est pertinent.
Avant l’ALCP il était certes plus difficile pour un frontalier de travailler en Suisse (au niveau des formalités administratives; pour la recherche de travail en soi j’en sais rien) mais la résiliation des contrats de travail était déjà soumise aux mêmes conditions pour les travailleurs suisses ou étrangers.
Pas sûr: les formalités, c’est souvent les entreprises qui s’en chargeaient.