Une aile qui tire vers le thermique
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îîî
soit un parapente … j’aurais voulu rouge, c’est ce qui monte le mieux en thermique, mais j’ai pris bleu pour faire opposition au thermique qui est chaud donc forcément rouge
donc là tu prend le thermique sur le stab gauche … forcément même si tu es tiré (horizontalement) par le thermique tu va être soulevé du stab gauche.
si ton thermique est entouré d’air turbulent (vert paske ça fait :grrr2: )(les tourbillons entre l’air qui monte et celui qui ne monte pas), ça donne
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îîî@@@ quelle va être la réaction ?
voilà … bon, pour l’illustration, j’ai pris un parapente de 654146 m d’envergure …
je ne vois pas ce qui permet à un parapente soumis à Bernouilli ou Newton de faire la différence entre un thermique et une dégueulante …ceci dit j’ai du mal avec les démonstrations du vol utilisant Bernouilli d’une façon générale :canape:
Ouaip, par contre Francis, comme d’hab, on a moins de mal…
Et là, vraiment, ça dépend des ailes et de leur conception.
De toutes façons, Bernouilli ce n’est pas une loi, au mieux une violente approximation, au pire une abusive schématisation. Qui n’esplique même pas pourquoi un parapente vole.
Par contre, le déplacement du centre de poussée, là, ça me cause.
Si je me souviens bien, sur un autre fil, tu parlais d’ailes qui entraient dans le thermique en “levant les fesses”. C’est à ça que tu faisais allusion?
Oui, c’est exactement ce comportement.
Oui, c’est exactement ce comportement.
Je suppose que la Montana fait partie de ces voiles? Parce que je retrouve parfaitement mon ressenti dans cette description.
Les Gradient en général sont célèbres pour ce comportement.
Les pilotes “détendus” le recherchent particulièrement.
Celle avec laquelle c’était le plus marqué, c’était la première XC. Combiné à une aile rapide ça donnait parfois des sensations “d’emballement” dans les thermiques étroits qui pouvaient provoquer quelques surrégimes cardiaques… Mais pour noyauter, j’ai jamais trouvé mieux ! Elle le faisait toute seule si on lui laissait la vitesse.
La première Aspen était pas mal aussi dans le même genre.
Piwaille et Kriko vous vous écartez du sujet et déforrmez ainsi mes propos. Ici on parle “d’une aile qui tire vers le thermique”. Je n’ai jamais dit qu’une aile faisait la différence entre un thermique et une dégueulante, c’est d’ailleurs strictement la même chose. Une aile tirera vers le thermique comme elle tirera vers une déguelante, car l’abord du thermique est soit une dégueulante, soit une accélération du vent soit la combinaison d’une dégueulante et d’une accélération du vent.
Bernouilli régit les écoulements d’un fluide (ça me rapelle quelques jolis TP et TD en IUT et mon quotidien au boulot) et rentre bien dans le fonctionnement d’une aile. Bernouilli est ainsi ce qui transforme un objet lambda se déplaçant dans un fluide en une aile volante à la condition que cet objet ait une forme géométrique lui donnant une portance
Newton :
1-pour rappeler que pour que cet objet se déplace il faut qu’il y ait une attraction terrestre et ainsi du déplacement nait l’écoulement et de l’écoulement nait la portance.
2- pour rappeler que l’équilibre pendulaire n’existe que parce qu’il y a attraction terrestre. Cet équilibre est momentannément rompu par la variation d’incidence lié à l’accélération et/ou la déguelante avec création d’un “moment” de rappel pour retour à l’équilibre.
Pour l’équilibre pendulaire il faudrait plus justement parler de variation d’incidence entrainant une variation d’assiette d’ailleurs, car la variation d’incidence n’a pas de lien direct avec l’équilibre pendulaire. La variation d’incidence crée un déséquilibre momentanné du profil lui faisant éventuellement changer d’assiette, d’où après le déséquilibre pendulaire. Sory c’est un peu complexe sur un forum et sans schéma, mais je me devais de corriger mes propos approximatif.
Piwaille et Kriko vous vous écartez du sujet et déforrmez ainsi mes propos. Ici on parle “d’une aile qui tire vers le thermique”. Je n’ai jamais dit qu’une aile faisait la différence entre un thermique et une dégueulante, c’est d’ailleurs strictement la même chose. Une aile tirera vers le thermique comme elle tirera vers une déguelante, car l’abord du thermique est soit une dégueulante, soit une accélération du vent soit la combinaison d’une dégueulante et d’une accélération du vent.
Bernouilli régit les écoulements d’un fluide (ça me rapelle quelques jolis TP et TD en IUT et mon quotidien au boulot) et rentre bien dans le fonctionnement d’une aile. Bernouilli est ainsi ce qui transforme un objet lambda se déplaçant dans un fluide en une aile volante à la condition que cet objet ait une forme géométrique lui donnant une portance
Newton :
1-pour rappeler que pour que cet objet se déplace il faut qu’il y ait une attraction terrestre et ainsi du déplacement nait l’écoulement et de l’écoulement nait la portance.
2- pour rappeler que l’équilibre pendulaire n’existe que parce qu’il y a attraction terrestre. Cet équilibre est momentannément rompu par la variation d’incidence lié à l’accélération et/ou la déguelante avec création d’un “moment” de rappel pour retour à l’équilibre.
:grat: pas tout compris… le coup de la dégueulante et tout…
En tous cas, Bernoulli ne régit rien du tout, beaucoup trop approximatif, au mieux ça permet de rendre visuels certains phénomènes.
Pour s’en convaincre, fais un calcul utilisant la formule de Bernoulli sur un profil d’aile classique, surface classique, poids suspendu en dessous classique, vitesse classique. Eh bien ton aile ne tient pas en l’air… la portance claculée selon cette formule n’est pas (et de très loin) suffisante. Trop d’hypothèses simplificatrices là-dedans… en gros, pour avoir quelque chose qui tienne la route, il faudrait remettre les équations de Navier-Stokes, mais là ça ne se calcule plus sur un bout de table.
Navier stokes c’est loin, les Reynolds, les Poiseuils & co encore plus.
Loin de moi l’idée de complexifier les choses. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’introduire trop de mathématique le cooup de la dégueulante et de l’aile qui plonge moi ça me parait plutôt simple…même avec mes explications (et un chouia de Bernouilli et de Newton)…que je crois juste en plus. C’est dire !
Que l’aile ait tendance à faire une abattée dans une dégueulante (rafale descendante), même pas besoin de Bernoulli pour ça. Cela dit, je sais reconnaitre une dégueulante d’un thermique, et la sensation en entrée n’est pas du tout la même. On ne parle donc pas de la même chose, ce qui explique qu’on ne se comprenait pas.
D’ailleurs, je ne comprend toujours pas le rapport entre Bernoulli (conservation de la pression totale) et la réaction à une rafale descendante.
Kriko, certes je ne suis pas prof de Physique, j’ai juste 2 bac + 2 dont un à dominante thermodynamique et méca flu, en plus ça remonte à loin 1989. Je peux me tromper, mais pour moi et j’espère pour les personnes autorisées (ce serait ma caution !!!) notre pratique est régit grosso modo par 6 grands noms de la physiques Bernouilli, Archimède, Newton, Euler, et effectivement remarque très pertinente Navier et Stockes. Reynolds va faire la gueule mais bon on va pas en faire des tartines
Bernouilli (p + (1/2)ρ U 2) nous dit que la pression est constante le long d’une ligne de courant certes, mais sous l’influence d’un obstacle, d’un profil lambda il y a discontinuité ponctuelle et ainsi de la surpression sous une aile et de la dépression sur une aile nait la portance, enfin je crois.
Pour ce qui est d’une dégueulante d’avant thermique ou d’une accélération d’avant thermique, ou d’une adition d’une dégueulante et d’une accélération d’avant thermique, en 23 ans de parapente, ni moi ni aucune de mes ailes n’a jamais vu la différence avec une dégueulante, une accélération ou l’adition d’une dégueulante et d’une accélération sans thermique vu que c’est la même chose au sens aérologique du terme. La seule différence c’est qu’il y a thermique à proximité ou pas de thermique et là c’est notre cerveau, notre expérience qui interprète le phénomène et qui permet de réagir en conséquence. L’ampleur du phénomène, le lieu ou on se trouve, la gueule du ciel peuvent aussi nous renseigner sur la nature de cette dégeulante ou de cette accélération. Moi qui vole à 80% en plaine, je peux te dire qu’après un plaf à 1800 m, puis une transition qui me descend à 1200m, quand l’aile plonge vers l’avant que la vitesse sol s’accélère, que le vario montre une Vz négative encore augmentée, je peux te dire que je suis rassuré, car c’est que j’arrive pas loin d’une ascendance. Quand c’est à 400m sol là on peut être inquiet.
Bon de toute façon c’est vrai que l’on ne parle pas de la même chose car toi tu parles de l’entrée dans le thermique et moi de la proximité du thermique puisque c’était le sujet initial. Rappel « L’aile qui tire vers le thermique »
:grat: j’ai pas suivi toutes les explications avec formules :grat:
2/ effectivement selon les ailes le phénomène est plus ou moins marqué; selon le thermique tu pourra être “éjecté” ou bien “attiré” par le noyau … à toi de faire la différence entre ces sensations pour les exploiter au mieux :dent:
Entièrement d’accord avec la réponse de Piwaille. Tout comme celle de Surfair que je commence à bien connaître :mrgreen: : Ca dépend!
En l’occurrence, ça dépend de la voile et du thermique…
Un petit exemple concret de ce lundi à Montlambert:
Un peu après l’Arclusaz, je rentre dans un thermique. Comme c’était une journée bien tonique, j’observe prés à agir (sortie de thermique, noyau qui mériterais d’être enroulé…) Et là, ma demi aile droite se soulève brusquement de manière assez marquée. Je pense donc que mon bout d’aile droite a touché le noyau et transfert immédiatement mon poids pour aller à sa rencontre. Mais je me rends vite compte de mon erreur: en fait, c’est la demi aile gauche qui a plongée, en mordant le thermique. J’accepte donc le virage à gauche et commence à visser un bon noyau que mon aile avait voulu centrer toute seule.
J’avais déjà constaté que mon aile avait tendance à mordre le thermique quand je l’attaquais de front, mais c’était la première fois que je vivais le phénomène de façon si marquée sur une demi aile (à renouveler dès que possible).

Cela depend de ton placement en rapport au dit thermique au vent et sous …
Entièrement d’accord avec la réponse de Piwaille. Tout comme celle de Surfair que je commence à bien connaître :mrgreen: : Ca dépend!
Cela depend de ton placement en rapport au dit thermique au vent et sous …
Bien, bravo, on va pouvoir faire un chœur 