Une pensée émue....

Bien entendu, pour ceux qui savent analyser ce qui se passe, ils pourront ne pas tirer le secours, mais pour les autres son extraction sera certainement, au niveau des statistiques, la meilleure chose même si nous n’avons pas d’éléments concrets pour l’affirmer à 100%.

Je semble le fait que l’on puisse rassurer personellement après un tel incident, en se disant ce n’est pas de mon fait, c’est juste la faute à pas de chance. Je comprends pas même, comment on peut prendre du plaisir en volant en étant convaincu que retour sain et sauf au sol dépendra avant d’avoir ou pas de la “chance”

Peut-être serait-il bon d’inclure un test “chance/malchance” dans les brevets federaux et autre qualification biplace.

La phrase pou Pad était sensé se placer ici et non entre les autres. Pour une raison que je ne capte pas je n’arrive pas à revenir dans mon texte sur la tablette que j’utilise, désolé.

Pas tout compris wowo, mais si je te suis bien, je suis d’accord sur le fait que tirer “immédiatement” le secours peu importe les circonstances, me parait relevé un peu de la chance… Enfin si je t’ai bien compris. :grat: :wink:

Maintenant c’est évident que si on est largué et qu’on ne sait pas quoi faire, tirer le secours est le bon réflexe à avoir. C’est le “quelles que soient les circonstances” qui me gênent un peu…

Je parle en cas d’incident survenant déjà près du sol, pas de sketch à 500m sol hein. Si on prend l’exemple de cette vidéo, bien que caricatural car le pilote ne peut clairement pas réagir à temps, et ne tient peut-être pas bien sa voile pour réagir :
http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/dapres-vous-que-sest-il-passe-ici-t40103.0.html;msg509792#msg509792

Et bien, la même avec un peu plus de hauteur, disons 30m, je préfère l’option essayer de piloter plutôt que de jeter mon secours en priant pour qu’il s’ouvre avant que j’impacte…

Débat un peu sans fin, c’était juste l’affirmation de la ffvl qui me semblait trop caricatural et pouvant être mal interprété…

l’an dernier j’ai vu un ami (il se manifestera s’il en a envie) finir en vrac à mois de 50m sol +/-10m (je visualise bien cette hauteur, c’est celle de mon balcon).
S’il n’avait pas tiré son rogallo illico, il se serait très probablement fait TRÈS mal (il confirmera).
c’est un témoignage de première main, j’étais passager de la voiture qui ramenait le câble du treuil alors qu’il envoyait en acro, peut-être un peu bas. (avec un seul c pour Laurent)
bref, lancer ou pas, la question ne se pose pas pour moi. la seule question est : doit-on perdre du temps à se poser la question de la proximité en l’air ? Man’s, tu nous raconte un souvenir ?

@ non Pad, tu ne m’as pas compris.

Je soutiens que les pilotes capable “réellement” de piloter une sortie de gros sketch à proximité du sol ne sont qu’une (petite) minorité. Pour la majorité d’entre nous si l’incident se récupère cela n’est pas du à nos compétences de pilote mais uniquement à la chance. Bien sûr qu arrivé au sol, cela fait du bien de se persuader et convaincre les copains au bar que c’est nous (super-)pilote qui avons récupéré la situation et non pas et seulement notre ange-gardien.

C’est pourquoi et je parle d’un vrai incident (départ en autorot., par ex.) et non pas frémissements de bouts d’aile. Il me semble utile de faire secours. Le fait de lâcher les commandes peut peut-être déjà être plus efficace que nos tentatives désespérées effectuées dans la panique. Et dans tous les cas, même que partiellement déployé, il ralentira autant que se peut les événements.

À 500 mètres sol, on peut se permettre 2 ou 3 tours de manège pour se décider, à 50 mètres de l’impact non !

J’ai parlé de chance, moi le chantre du déni de “chance/malchance” Cela n’est contradictoire en rien. Affirmer que en tant que pilote on ne doit JAMAIS compter sur la chance ou s’excuser au travers d’une prétendue malchance ne signifie pas que chance ou malchance n’existeraient pas. Il me semble être clair ?

@ wowo
Dans mon cas, lorsque j’ai utilisé le secours, le fait de lâcher les commandes pour lancer le pépin, a permis à la voile de rouvrir, c’est les “compétences” de la voile qui m’ont sauvé les fesses. Je suis complètement d’accord avec toi que le pilotage d’un sketch peut empirer le problème.
Je crois aux vertus des SIV, même si ça ne peut pas nous empêcher d’aller voler dans des coins pourris à cause d’une mauvaise analyse.

peut-être la chance, mais un peu quand-même la capacité de la voile à re-voler gentiment d’elle même quand on la laisse faire 8)

d’où l’importance de choisir une aile adaptée à son niveau de pratique …

et pour continuer sur le titre du post: oui, effectivement une pensée émue pour les pilotes qui se sont fait mal et/ou nous ont quitté récemment. Mais aussi quand on voit les chiffres donnés par Aigle Futé (166 accidents (1 par jour)) ce serait une bien mauvaise excuse d’invoquer la fatalité, donc je souscris pleinement au fait que “en tant que pilote on ne doit JAMAIS compter sur la chance ou s’excuser au travers d’une prétendue malchance” (malheureusement, on l’oublie parfois)

edit: grillé par tipapy

Je viens de recevoir un document de la FFVL qui explique les derniers décès avec les conclusions à en tirer. (comme le dit Jean-Luc) c’est aigle futé

@wowo,
Ok, dans ce cas je ne vois pas pourquoi tu me parles de chance? J’ai jamais parlé de chance, donc non ce n’était pas très clair… :roll: :wink:
Je parle juste d’essayer de piloter si ça me semble pilotable, et que pour tous les autres cas, on jette le secours.
Essayer de nuancer mes propos 2sec, je trouvais juste la phrase exagérée de tirer le secours immédiatement, dans tous les cas de figure!
Je ne suis pas pour essayer de piloter le bazar jusqu’à la mort au sol!! Surtout si c’est violent, et pas dans le cas d’un frémissement de voile, ça me semble logique…

Oui, à 50m sol, tirer le secours peut sauver la vie, surtout en autorot’, car ça demande du temps pour en sortir et on a plus d’énergie en rotation pour que le secours se déploie rapidement!
Oui lever les bras et ne rien faire c’est parfois mieux et ça peut en sauver certains en laissant revoler la voile plutôt qu’enchainer les sketchs jusqu’au sol.

Alors certes, j’ai pas d’exemples personnellement de gens qui ont jeté le secours bas et se sont écrasés avant qu’il ne se déploie, c’est donc que j’ai tord. CQFD :wink: :trinq:
Et puis même si j’en avais, on aura qu’à dire que le secours s’est mal déplié car pas entretenu, mal jeter, trop vieux ou la faute à pas de chance! :bisous:

Petite explication, j’ai écrit le message auquel tu fais allusion et au moment d’éditer, j’ai lu le tien. Du coup j’ai souhaité rajouter hors contexte de mon message initial, une phrase à propos du tien. Faute d’attention et de manque d’habitude dans la pratique de cette tablette et de son clavier virtuel, cette phrase s’est intercalé entre celle de mon message initial destiné à tous. N’arrivant pas à la déplacer, j’ai rajouté la précision qui conclue mon post. Pour m’apercevoir à l’arrivée que si je n’avais pas réussi à déplacer la dite phrase à ton intention, j’avais réussi à l’effacer avec une bonne partie en sus de mon message.

Alors imagine Pad, au vu de ma dextérité et capacité à gérer un clavier virtuel sur un canapé, ce que cela pourrai donner avec des vrais commandes en mains sous une bâche en vrac à 50 m/sol.

Ahah, pour la blague karma+
Tant que tu es adroit pour jeter le secours, ça va!
Et je pense avoir presque compris ce que tu voulais dire! :stuck_out_tongue:

Rien n’empêche de lancer le secours et reprendre le pilotage de l’aile le temps qu’il s’ouvre. Tiens, ça me fait penser qu’il faut que j’upload une vidéo de rogallo, assez pédagogique.

Mais BenHoit a cité le contenu de ce communiqué un petit peu plus haut !!!

Remonte de quelques messages dans ce même fil.

Marc

Bon bah vu que la chose est entendue, à vous lire, cela ne peut pas être la faute à pas d’chance, maintenant faudrait bien savoir la faute à quoi alors. La sécurité des voiles c’est considérablement améliorée, la qualité des formations aussi, que dire des fiches de progression du carnet de vol (j’ai été bluffé), le niveau bpc requiert un niveau theorique proche des pilotes d’helico, à lire ce forum l’aspect sécuritaire semble primordial, la totalité des pilotes semble équipé de secours et de tout un attirail de protection diverses et variées, les sites météo donnent des indications jamais egalées jusqu’alors, les balises indiquant la force et direction du vent ont envahies notre fréquence radio, la discipline et le respect des règles aussi, terminé les banzai irréfléchis et irresponsables d’antan…
et pourtant les chiffres posent un verdict incontournable, là ou l’on pourrait s’ attendre à ce que tout ces apports soient bénéfiques sur le plan de l’accidentologie on constate non seulement que rien ne change mais pire ils augmentent.
Alors les gars, maintenant que la démonstration semble faite et acquise, que le côté pas de chance a été éliminé, y quelqu’un pour nous illuminer d’une incontournable démonstration expliquant cet échec?

tu as une réponse là: http://www.mentalpilote.com/cest-quoi/ et tu peux lire le bouquin qui va avec …

mais l’accessibilité et les perfs aussi!
donc le temps de vol, le rayon d action, …
donc statistiquement, ca augmente le risque.
et poser une bache qui avait 5 de finesse y a 20 ans, et une voile ecole qui est a 8 ou 9 aujourd’hui, c’est sans doute pas le meme sport non plus …

apres, est ce que le nombre d’ accidents augmente, ou est ce que c’est le recensement qui progresse ? perso, ca ne me semble pas encore clair.

En est-on si certain ? En air calme oui, maintenant les voiles sont également plus perf, moins surfacées et donc potentiellement des boules de nerfs en conditions dégradées.

Ma première voile en 98, une frantic+, 30m² pour un PTV max à 104kg et une vitesse bras hauts à 32km/h, vitesse max accéléré à 43km/h, 6,5 de finesse max. Un voile B+ récente au même PTV tourne autour des 25~26m² et 38~39km/h bras hauts et 10 de finesse d’après le marketing. En comparaison les approches étaient beaucoup plus simples avec ma frantic.

Les formations : à l’époque en stage init j’ai passé 4j complet à manger de la pente école pour un grand vol le 5ème jour au matin. Maintenant les voiles sont si facile au gonflage qu’après deux demi-journées de pente école, hop grand vol.

Ce que je veux montrer dans ces exemples c’est que ça a beaucoup évolué, mais est-ce forcément en bien ?
L’aérologie a également évoluée depuis 98, j’ai le sentiment que les brises sont de plus en plus fortes et donc les coins sous le vent de plus en plus méchants.

edit : doublon avec over mais tant pis

Tout pareil pour moi avec les collegues de 777 dans les py.
Quand je vois les nouveaux pilotes qui ont 15 vols lors de l init … :koi:

Si je me fie à mon expérience, ma première voile était une vts birdy (un peu plus de 20 ans homologuée 1 sortie école), et bien à comparer à ma voile du moment c’était un vrai piège. C’était quasi ingonflable sans vent, les entrées de caisson se refermaient et empêchaient l’ecopage correct. Ça fermait très souvent et ça avançait pas un caramel : zéro défenses en comparison de mon machin de maintenant. Et encore, je parle pas des selettes. Quand aux approches, la petite finesse a les defauts de ses qualités et la seule différence notoire (pour moi) etait la facilité de repose au déco. Pour les vols, ben je faisais déjà des petits cross avec, c’est pas parce que les planeurs ont 60 de finesse qu’ils sont plus dangereux que nos voiles à 10.
On peut imaginer que les conditions de vol auraient changées, je n’en suis pas convaincu.
L’activité n’a pas changée, ça j’en suis sûr : les perfs ont changées mais les vols de 100 bornes de l’époque relevaient de la même prouesse que ceux de 200 aujourd’hui. Les discours et discussion et ambitions des pilotes sont exactement les mêmes, franchement ça fait depuis le début que j’entends à peu près toujours la même chose. Si, il y a quelques nouveautés surtout dans le pilotage des hauts de gamme, pas grand chose n’a changé. Mais j’entends de plus en plus souvent qu’il est préférable de ne pas piloter que de faire des bourdes. Ne pas piloter! avant, tu disais ça au débutant : si c’est trop compliqué tu mets les mains au niveau des épaules. Mais maintenant j’entends des gars qui reviennent de siv avec un discours ‘bras haut de sécurité’. Ben moi, pas piloter, ça m’fais tout drôle.
Enfin bref, moi je n’ai pas de réponse à ces chiffres, mais pour avoir vécu la moitié de mon existence avec des parapentes, je trouvais vraiment que le matos proposé actuellement offre réellement un rapport sécurité/perf inégalé et suis déconcerté par ces chiffres d’accidentologie.

Je rejoint Benoît et Over, facilité ne rime pas “forcément” avec sécurité, idem pour efficacité.

Cristian-Luc pointe dans la bonne direction pour ou chercher la probable raison première.

777 l’a très bien, à mon avis, synthétisé dans l’un de ses derniers post en parlant du gap qui existe entre nos fantasmes et nos réalités de pilote.

Bonsoir,