En espérant que le même esprit “d’assistance à personnes en danger” s’applique aussi quand c’est un Pro de l’activité qui est mis en cause. De mémoire cela n’a pas toujours été le cas…
Effectivement, notre activité n’a que faire de pédagogues et autres biplaceurs dangereux. Les signaler quand l’état de fait est vérifié est définitivement faire acte de prophylaxie.
J étais sur place donc je peux confirmer la pédagogie plus que bizarre (y compris lors de l’incident lors que le vent a forci … le message passé en radio par l’encadrant ne respirait pas la sérénité).
Mon avis : inadéquation du niveau de l’encadrant avec le niveau des pilotes.
Inadmissible ne pas avoir un accélérateur en bord de mer.
Avoir laissé décoller des pioupious sur le haut dans le style bouchon de champagne :
Pour l’histoire du déco intermédiaire : j’ai un raisonnement simpliste.
Si le vent est trop fort au niveau du déco officiel alors le déco du bas est réservé à des bons pilotes car cela veut dire que la marge de manoeuvre vis à vis du vent est réduite.
Depuis 5 ans que je fréquente Villers je n’ai du faire que 3 ou 4 décos du bas.
Il suffit d’attendre que le vent faiblisse pour décoller d’en haut. Dimanche était le cas typique … avec la marée basse le créneau était jusqu’à la nuit.
J’étais à Villers ce dimanche avec 16 autres du club. On était exceptionnellement nombre ce jour là.
Je suis le gars avec la Koyot qui me suis fait reculé et atterri aux oreilles dans un carré de verdure à droit du déco (sans bobo)
Je souhaite juste clarifier quelques points. Je ne suis pas un élève contrairement à ce que j’ai pu lire plus haut. J’ai pris la responsabilité de décoller du déco principal avec un vent fort et de travers gauche avec l’aide des personnes qui était là et grâce aux conseils de Jean Pierre. Pour moi, ça le fessait sinon je n’aurais pas insisté… :ppte: .
J’ai été surpris par le renforcement du vent à cause du grain au large et Jean Pierre m’a juste conseillé par radio quand il a vu que j’étais en train de me faire reculer// j’étais déjà au 2eme barreau . Je vois dans les msg plus haut qu’il en fait de même pour M@tthien aux Mouroux.
S’il tombe sur ce message, je lui remercie pour ses conseils (je l’ai déjà fait de vive voix)
Enfin, merci ne pas prendre comme prétexte mon vol chahuté pour critiquer (à juste titre ou pas) « l’encadrement » ce jour là.
a+
Intéressant. Afin de comprendre quelques questions :
quel est ton niveau ? BP ?
Voles tu souvent en bord de mer ?
as tu vu le grain arrivé ainsi que les moutons ? Si oui qu as tu pensé ?
pourquoi as tu fait les oreilles ?
pourquoi as tu voulu décoller alors que la majorité des pilotes étaient en attente ? De mémoire tu as raté un certain nombre de décollages … comment l’as tu vécu - analysé ?
Ne pas le prendre comme une critique mais une aide pour analyser.
Je me suis fait reculer une fois à Villers il y a très longtemps.
Personellement si je ne sais pas décollé sans aide je ne décolle pas …
re
j’ai mon BP théorique et il faut que je trouve l’occasion de faire valider la pratique
étant d’IDF, ça m’arrive de voler en bord de mer. lors de ma dernière sortie à Villers, j’avais fait 3 ploufs par manque de vent.
Oui j’ai vu le grain et je me dirigeais vers l’attero quand le vent fort m’a fait dérivé au dessus du deco. Pas vu les moutons mais j’ai vu que certains expérimentés du club atterrissaient… c’est un signe qui trompe pas
en perdant la hauteur, j’espérais avoir un vent moins fort et avancer un peu.
comme je l’ai dit, j’ai insisté pour décoler car cela me paraissait bon pour moi … si le grain n’avait pas fait renforcer le vent j’aurai eu un bon vol.
je suis à l’écoute des conseils des ‘pro’ sans soucis pour progresser et voler en sécurité
A+
Bonjour à tous
Largement mis en cause par les différents posts sur ce récit, il m’apparaît important d’apporter un certain nombre de précisions.
Ce dimanche je me suis joins à une sortie club en qualité de pilote. Tous les particitant étant en effet des pilotes qualifiés même si un certain nombre ne sont titulaires que du brevet initial. Quelques pilotes du club se sont mis en l’air dans la première partie de la journée les autres ont préféré aller sur la plage pour faire du gonflage. Je faisais partie de la première vague et si les conditions au décollage étaient difficiles les conditions de vol étaient elles parfaitement correctes.
La présence de nombreux bi en vol le confirme.
Pour ce qui est des deux pilotes qui se sont fait reculer un seul appartient à mon club et l’autre à du se débrouiller seul (sic).
J’ai été nomment cité sur des faits erronés sans doute par des “amis” qui n’ont que le courage de se planquer derrière des pseudonymes et qui a aucun moment n’ont juges bon de ne dire ce qu’ils écrivent.
JP Laurent
la remarque était sur les sortis d’init ! non avec 40 km/h annoncés et bon travers ( 16 noeuds à la balise ) même des pilotes expérimentes du site ne se mettaient pas en l’air et décollaient d’en bas .J’ai essayé de dissuader la koyot de décoller car ayant volé avant et ayant une bonne connaissance de ce déco je savais tout comme cette personne ultra qualifié qui a demandé à l’encadrement de retarder les décos d’init que le vol était très limite. Le conseil était sage car cette fois les vachages se sont bien passés mais qu’elle chance. Je persiste l’aérologie ne permettait pas à ce moment d’envoyer des gens inexpérimentés en l’air , voire de foirer le déco avec une gestuelle non maitrisée et de percuter quelqu’un derrière .Quand à l’excuse des biplaceurs ça me rappelle un gars l’année dernière sauvé de la noyade à Tracy qui disait mais j’ai vu des voiles en l’air oui mais pas avec ton niveau et pas les mêmes voiles
" si le grain n’avait pas fait renforcer le vent j’aurai eu un bon vol ". le grain était déjà un motif pour ne pas décoller et était parfaitement visible mais après tout les accidentés et les morts ont toujours une bonne excuse
Concernant l’encadrement si ce sont des pilotes autonomes, le moniteur à pour rôle de conseiller, informer, dissuader on ne peut pas lui imputer le fait d’un mauvais choix du pilote ou une mauvaise action de pilotage.
La solution de facilité, surtout pour un moniteur fédérale étant d’interdire tout vol à la moindre alerte.
En bord de mer, une voile un peu mouillée ou dans les quéqués ça nous est tous arrivé, moniteur dans le coin ou pas.
Comme quoi avant de crier aux loups et demander une lapidation sur la place publique, il vaut mieux attendre d’avoir entendu le son de toutes les cloches.
karma+
C’est ce que je n’aime pas sur ce forum de la part de certains parfois, le jugement express. Et hop on catégorise, on met une étiquette. Donner son avis oui, quel qu’il soit. Mais juger non. Il faudrait un peu plus de tolérance à certains avant de “lapider”, “condamner”. Et quand bien même une faute aurait été commise, qui n’en fait pas ?
Après une pédagogie, un caractère qui ne plaisent pas, c’est différent.
Par contre si un moniteur ou accompagnateur ou biplaceur ou instructeur met systématiquement la vie d’élèves ou clients en danger (si cela existe), ne pas rester les bras croisés, aller le voir directement ou lui écrire bref…lui dire en face avec des preuves évidemment. Et lui annoncer que cela sera dit sur place publique. Pour faire réfléchir déjà et provoquer une remise en question avant un accident regrettable. Comme écrit Patrick, il y a suffisamment de gens compétents dans le milieu pour éviter des catastrophes.
Sur ce qui est vrai ce dimanche sur ce site, seuls ceux qui y étaient peuvent en affirmer quelque chose et même la, forcément, il existe une part de subjectif lié à leurs ressentis et… animosités eventuelles.
Par contre je ne peux pas être d’accord avec toi Brandi quand tu dis :
En effet, on ne peut pas d’un côté, dire et répéter que savoir renoncer est preuve de courage et sagesse et dans le même temps se refuser, sous pretexte que cela serait “facile” à dire non à des pilotes que l’on encadre (accessoirement, je vois pas en quoi ce le serait “surtout” pour un moniteur fédéral.)
Bie sûr que des incidents peuvent et même arrivent, même dans des conditions idéales. Bien sûr que “l’erreur” est humaine et que cela ne condamne pas “forcément” pour autant celui qui la commet.
Mais en tant “responsable” et celui qui choisit d’assumer volontairement une fonction telle qu’encadrant en parapente (ou biplaceur) doit être conscient de cette responsabilité et en assumer tous les éléments ; comme aussi de dire “NON !” à temps. Car la charge première de cette responsabilité d’encadrant est de tout faire pour garantir la sécurité maximale à ceux qui mettent leurs confiances et… vies, entre ses mains et neurones.
Dans les clubs-écoles de notre regions il existe des sorties “écoles” pour des pilotes totalement et en phase d’apprentissage et aussi des sorties “accompagnées” pour des pilotes qui se pensent sortis de l’apprentissage (leur idée) mais qui souhaitent (ressentent le besoin) d’être “accompagné”. Dans les deux cas, le pilote qui ne suivrait pas, de facon délibérée, les recommandations et consignes de l’encadrant (qu’il soit moniteur ou accompagnateur) n’aura plus besoin de revenir. Cette subordination acceptée est un point clef pour espérer une diminution des risques inhérents au fait de vouloir voler, grâce au partage d’expériences.
Dans une “simple” sortie club, cette subordination est, c’est certain, moins evidente et pourtant. Des discussions ont déjà eu lieu sur le fofo de quelle est la responsabilité d’un président d’un club organisateur de sorties.
Tous cela pour dire que, moi je n’y etait pas et donc je ne sais pas ce qui est vrai, pas vrai, exagéré ou minimisé. Mais que de façon gêneral, si on veut que les chiffres de notre accidentalité s’améliorent. Il est impératif de savoir plus souvent dire “NON !”, même et peut-être d’abord à… nous mêmes.
Bonne journée,
Edit : @ Brandi, désolé si je t’ai possiblement mal compris dans ton post d’avant au vu de ce que tu précise dans celui-ci.
J’ai mal compris ou il y a une contradiction entre tes deux messages ?
L’erreur faisant partie de l’apprentissage (selon moi), je trouve qu’une bonne méthode (vécue) consiste à dire à l’encadrant plus expérimenté :
“Voilà les conditions, voilà les prévisions, voilà ce qu’on voit et ce qu’on ressent. A partir de là, tu es un “pilote” autonome et tu choisis de voler ou pas”
Ça c’est pédagogique
Mais la phrase qui suit est déterminante :
“Si c’était moi, je ne volerais pas”.
Faire réfléchir est bon.
Je fais la différence entre “ce n’est pas des conditions pour toi, tu ne devrais pas voler” et “le vent est un peu travers droit je t’interdis de voler”.
Le rôle du moniteur est de prévenir, informer, il ne doit empêcher le vol du pilote autonome que s’il estime que le pilote se met en danger de manière évidente.
J’ai encadré des débutants autonomes ce jour là (ailleurs), il y avait aussi des bi et un decollage technique, il y a eu des voiles dans le sable mouillé et des coups de chaud mais aussi des beaux vols.
J’estime que le niveau de risque était dans l’orange, les participants ont été mis au courant. Faut il les clouer au sol parce que tous les voyants ne sont pas aux verts ?
s’il y avait eu un accident j’aurai forcement pensé après coup qu’il ne fallait pas voler, tout c’est bien passé et tout le monde a été ravis, je pense donc que j’ai eu raison, pas facile …
Non, mon propo est de signaler que l’on ne peut pas être moniteur et dire “démerdez vous, je viens voler pour moi sur cette sortie club” , ou alors il faut que ce soit clairement dit (et ecrit) avant.
Jp Laurent à tenu apriori son role , c’est juste la phrase “Ce dimanche je me suis joins à une sortie club en qualité de pilote.” qui peut être mal interpreté.
J’ai commis une erreur de jugement à propos de l’accéléro que je n’ai pas distingué et ai cru qu’il ne l’avais pas ( la koyot ) . Cependant il n’y a pas d’animosité personnelle , je ne connais pas perso cet encadrant , j’ai été discret sur le nom du club mais nous avons étés au moins 5 pilotes d’expérience ( du site également ) dont un pilote d’essai à juger le caractère limite de l’aérologie ( plein ouest ) et du déco, Une girouette étant installée dans la pente. La brise en mer n’est pas un phénomène soudain , les moutons se voient à plusieurs kms le grain aussi . Maintenant nous avons vu une personne encadrer et donner des conseils et non pas un pilote solo c’est pour ça que NOUS nous sommes permis de donner nos conseils pour RETARDER le déco.Pour moi tout est dans la phrase : " s’il n’y avait pas eu le grain j’aurai fait un bon vol " avec une koyot dans du 15-20 Noeuds et sous la pluie c’est parfait … chacun se fera son opinion
Merci pour le retour.
Pour info : ce phénomène de vent fort “soudain” en bord de mer est connu. Ton incident n’est pas anodin il y a certainement des lecons personnelles à tirer (en dehors de ne je n’aurai pas du décoller). Il y avait moyen une fois en l’air de pas subir à ce point (regarder au loin, la marge de vitesse face au vent, sa position, …). A toi de faire un débrief avec les gens que tu connais et qui étaient sur place.
Je rappelle à chaque fois que le vol de bord de mer a aussi ses propres pièges.
Dernier point pense aussi à ce que tu aurais pu observé sur le déco. J’ai la chance de connaitre beaucoup de personnes -au moins de visu- qui étaient sur le déco donc cela donnait des indications (les bis pouvaient être un indice).
Il y a eu une vidéo (que je ne trouve plus) sur quelqu’un qui s’était fait surprendre par un coup de vent en bord de mer et obligé d’aller atterrit loin derrière sans gravité. C’est vrai que le bord de mer peut réserver d’autres (mauvaises) surprises (voler dans les embruns et crachin normands…)