La saison de vol approchant, je vous propose cette photo prise à la Coupe Icare 2007 (on reconnaît PP Ménégoz qui commente) :
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On a l’impression que le chien freine des quatre fers mais il n’en est rien, c’est un très jeune chien éduqué au vol et qui aime ça.
D’autres chiens, de plus petite taille, sont un peu mieux adaptés, par exemple Fidji, le petit caniche de Nanou, qui l’accompagne partout :
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Il est arrivé l’été dernier un gag marrant à Planfait : Nanou avait un peu attendu avant de décoller et la bêbête s’impatientait, elle sauta du cockpit pendant la course d’élan et se retrouva pendue au bout de la laisse, ce qui perturba légèrement le vol de Nanou (elle vole sous une Artik 3).
Imaginons ce que cela aurait donné avec un gros chien !
Un petit chien autorise le face voile, ce qui est complètement impossible avec un gros, qui pèse terriblement et modifie l’équilibre au sol de façon drastique, pire qu’un paramoteur. Même notre Bastoon préféré, un artiste, n’a jamais tenté de décoller ainsi avec son chien, le regretté Yoda (paix à ses cendres) pourtant extrêmement débonnaire et qui ne pesait même pas 30kg.
Quand Corinne vole (quasiment toujours en vol rando) avec sa copilote Mégagyte (son boxer) elle règle le harnais de manière à ce que la bêbête repose sur ses genoux pendant le vol, et les 3/4 du temps elle pose dans un pré sous sa maison, un terrain épouvantable en descente, assez court avec une clôture de barbelés au bout. Cela fait pas mal de “posés airbag” ce qui, avec sellette string, procure un plaisir limité. Sans chien, Corinne est capable de se poser sur le toit d’une cabine téléphonique, sa précision m’a toujours stupéfiée.
Moi je ne me pose plus sur ce terrain, que je trouve trop dangereux.
Voler avec son chien est certainement un plaisir (pour les gens qui aiment les chiens) mais l’animal n’a pas son mot à dire dans l’histoire et il est rare que les chiens aiment vraiment voler, il faut les éduquer tout petits.
Qui aurait l’idée de voler avec un chat ? :canape:
Salut et fraternité*



Le verbe férir signifie porter un coup (d’épée ou d’estoc) et il ne se conjugue plus, c’est ce qu’on appelle un verbe défectif.