Votre vol parfait

bon pour les manips compliquées je suis une buse
2 e essai…

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:pouce:

Un vol de nuit à Millau en 2014, avec 10km/h de vent de face au déco ! Je me suis jamais autant marré en l’air. On a fait fissa pour plier à l’attéro…

Tiens tu pourrais faire un sondage “qui a déjà volé la nuit ?” sachant que c’est interdit (comme les nuages) 30 minutes après le coucher du soleil. :wink:

Il y en montagne des lieux où la magie est indubitablement présente :
magie blanche souvent… magie noire parfois aussi… comme un reflet de nos âmes.

A un jet de pierre de « la frontière sauvage », le ton est donné lorsque apparaît le premier panneau : on est prié de ne pas déranger les ours…

Remarquez bien que les sangliers sont plus nombreux. Mais ne sont pas les plus bavards, ou ceux dont on parle.

Amis parapentistes, vous voilà donc prévenus : ici, il faudra vous vacher discret, respectueux et… pas trop loin de la civilisation !

Lorsque vous vous enfoncerez dans l’ombre de la forêt, écoutez le silence des sapins, à peine troublé par le crissement de vos raquettes sur la glace.

Et ouvrez bien les yeux quand le claquement sec d’une branche gelée révèlera un cerf ou une biche : sitôt évanouis, vous croirez les avoir rêvés - Comme des ombres en mouvement -
Puis une clairière baignée d’une transparence bleutée sera traversée par un rayon de lumière fulgurant, comme libéré par la sourde cataracte de neige lourde qui viendra de s’arracher d’une branche surchargée.

Mais alors que vous progresserez encore doucement dans les profondeurs de cette plénitude, un renard pressé s’arrachera déjà de la crête, prenant son envol sur le premier souffle d’air glacé : première respiration d’une ascendance thermique encore engourdie.

Écoutez alors le chant du vent : il ne tardera pas à vous annoncer son passage dans des panoramas qu’il aura choisis librement, à l’inspiration de la lumière de la journée, avant de se laisser glisser vers la plaine et de japper en claironnant : « au but ! ».

La fièvre se sera alors emparé du décollage, jusqu’à sembler faire fondre la neige.

Car dans ce petit monde, les lièvres sont de vrais « chasseurs », qui marchent à la viande et aux conditions saignantes. Et gare à celui qui ne sera pas rentré à ce but, car c’est lui qui devra payer l’abreuvoir.

Alors, au premier signal de la flamme, ils se seront élancés, ventre à terre, à la chasse
au renard !

Les crêtes auront retrouvé leur silence, à peine troublé par le chuintement du vent, lorsque les premières tortues arriveront.

Peut-être ne les verrez-vous même pas. Alors je vous en dis un mot.

Ce sont des tortues de plaine, mais qui ont curieusement un pied en montagne.

On les reconnaît aux lourdes carapaces bariolées quelles portent sur leur dos ; elles ne les aident pas à progresser dans la neige, avec leurs pattes bien mal chaussées, et l’hiver est encore là pour leur faire payer « cash » leur défaut d’adaptation au climat ambiant et leurs muscles encore engourdis par le froid. Mais elles seront de retour l’hiver prochain, et le suivant, comme tous les hivers depuis pas mal d’années : nous sommes inscrits sur leur migration annuelle.

Pourtant la dénivelée n’est pas si importante : trois cent mètres tout au plus.

Alors, une fois arrivé au sommet, on prendra le temps d’apprécier simplement un instant d’équilibre, en partageant calmement un morceau.

Puis on s’équipera sans hâte face à un panorama étincelant et on laissera opérer la magie, le souffle un peu court. Un peu d’émotion, peut-être.

L’ours ne passera au décollage que bien plus tard ; sa nature est méfiante et il n’aime pas le bruit qui trouble son hibernation.

Après avoir humé l’air du soir, il replongera dans le versant nord, faute de brise sud, évanouie, avant de se laisser glisser en silence en direction du fond de vallée.

Papillon lumineux réchauffé par les derniers rayons du soleil, il disparaît soudain de la clarté du monde.

Alors invisible et serein, son esprit dessinera encore, pour lui seul, quelques orbes au dessus du village des hommes où, une à une, les lumières s’allument avec la pénombre du soir.

Juste et préservé des choses qui n’ont pas d’âme.

Épilogue =

Et vous, en quel esprit de Pan vous reconnaîtriez-vous ?


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c’est beau les oiseaux! la derniere fois que j’ai vu un aigle, c’est au morgon.
Il etait dans le thermique, 100 metres au dessus de moi.
Et vous savez quoi? il m’a chié dessus! j’ai juste eu le temps d’eviter la merde.

je devais le gêner à 2600m…

…oui blabair …chiants les oiseaux :vol: , la dernière fois en vol ils étaient tous posés sur mon bord d’attaque “des étourneaux” et ils faisaient caca et avec le vent relatif ma visière était devenue opaque je me suis retrouvé en mode VSV… pas normal que les gens laissent leurs oiseaux en libertés… :mdr:

Cordialement . Pierrot capt . :trinq:

C’est une tentative d’intimidation. Te laisse pas faire! La prochaine fois, fais lui la même.