Y va, y va pas ?

Merci je pense pouvoir retenir tout ca + bord de nuage + analyse permanente, Super !

Effectivement 15h y va, 16h y va pas, mais bon entre 13h et 15h30 ça laisse de quoi jouer. Quand à savoir si va péter c’est ptet ben que oui ptet ben que non.

Salut a tous

En premier lieu, désolé si ma question est bête ( débutant )

Il me semblait avoir lu quelque part que les rues de nuages étaient dues à un vent fort au dessus et plus ou moins perpendiculaire aux dits nuages.
Donc pour moi, les rues de nuages étaient clairement a éviter.

Il semble évident que je me trompe; est ce que quelqu’un saurait éclairer ma lanterne ?

D’après l’ouvrage de REICHMAN (la course en planeur) une rue de nuages se forme quand le vent augmente avec l’altitude mais commence à décroître avant que le sommet des cumulus soit atteint, et d’après lui la distance latérale entre 2 rues de nuages serait égale à environ deux fois et demie la hauteur de la convection.
A l’époque où je volais en planeur ce genre de situation était du pain béni sur les transitions car on se calait dessous et réglait la vitesse de la bête de façon à voler avec un vario à zéro, autant dire que sur les triangles on faisait bien monter les moyennes horaires, mais c’est vrai qu’on avait d’autres défenses si on sentait qu’on montait trop…

Là, vu la trace GPS, c’est probablement des cums qui se forment le long du petit relief- vallée.
J’ai indiqué le sens du vent au niveau du nuage qui décide le choix du bord gauche qui est en plus au soleil.

Quand les prévis indiquent risques de CB isolé (dans un ciel bleu), il n’y a pas de raison de ne pas aller voler, surtout en plaine. Il faut juste garder un oeil sur les cums à proximité (5_10km autour du site), dès qu’ils prennent de l’épaisseur (+ 500n/1000m), on arrête de voler pour les débutants.

à condition que le débutant sache estimé la distance et l’épaisseur du nuage, une grande partie du problème est là.
L’optimiste va toujours les voir plus loin que le pessimiste.
Le prudent va toujours les voir plus près que l’inconscient.

M@tthieu! Rends sa tablette à brandi! :sors:

Un “débutant” qui est capable de grimper sous un cum en plaine a déjà un certain vécu, et s’il a lu mon message, il apprendra petit à petit à reconnaître les cums peu développé, bien développé de ceux qui le sont un peu trop pour lui.

J’avais lu su ce post, une technique binaire pour savoir si le CB est “trop” gros.

[quote]Tu tends ton bras devant toi avec le pouce pointé vers le haut et tu vises le cunimb.
Tant que ton pouce n’est pas plus grand que le cunimb tu n’es pas assez loin.
[/quote]
http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/distance-a-un-cumulonimbus-t30067.0.html;msg386450#msg386450

http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/distance-a-un-cumulonimbus-t30067.0.html;msg386450#msg386450

Ca fait (pour moi) un rapport 7/60.
Donc suivant cette “rule of thumb” (héhé) un CB de 2000m de développement vertical (ça doit être à peu près la limite entre un congestus et un “vrai” CB) devrait se trouver à 17km au moins. Ca paraît un minimum…
[/quote]

C est marrant comme dans le poste original c etait l inverse qui avait ete remarquée (influence de 68km jugee trop importante par rapport a une hauteur de CB de 8000m)

Envoyé de mon SM-G920F en utilisant Tapatalk

C’est sans doute que la marge de sécurité pour un bébé cunimb assez proche paraît faible, alors qu’elle paraît surévaluée pour un truc vachement loin, même gigantesque.
Mais il ne s’agit que d’un “truc” approximatif pour donner un repère facile, faut pas trop en demander non plus.

Déjà pris les rafales d’une ligne (front ?) orageuse située à 30/40 km de là en ligne droite et que le vent météo déplaçait transversalement par rapport à nous (donc, ne se rapprochait pas).
On était au bar lorsque les tables (en plastique) et les parasols ont volé. Ça a duré à peine 5 minutes mais on a estimé les rafales à 80 km/h ; on avait posé (volontairement) juste 1/2 heure avant… C’est parcequ’on était méfiants (devant l’étendue de nos ignorances) qu’on était allé poser : si j’avais su à l’époque (il y a 20 ans), je n’aurais même pas décollé.
Ensuite, c’est tes connaissances, ton expérience, tes marges, tes compétences et tes hormones qui guident ta conduite en situation.

Edit : penser que la topographie joue. Dans ce cas, les rafales étaient bien canalisées en s’engouffrant dans la vallée…

Merci pour les réponses !

J’ai que 80 vols et je suis toujours autant méfiants vis a vis des nuages; pour l’instant je les fuis un peu.
Ma question était plus théorique qu’autre chose. Quand on est parapentiste parisien, c’est bien la seule chose qui peut nous faire patienter :stuck_out_tongue:

C’était suite à une question du qcm que j’avais cherché " rue de nuages " et cette image m’avait pas mal intrigué

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Convrolls.PNG/220px-Convrolls.PNG

Vincent,

Si tu peux pointer sur une carte où tu étais et où étais le CB ou la ligne de front orageux ce serait bien.

Je pense que l’intensité des rafales dû à l’air froid dégoulinant d’un CB est lié à sa taille.