Cette question fait suite à une autre discussion que je ne retrouve pas où était abordée l’idée de mettre sur une sellette prévue pour un secours sous-cutal un deuxième secours en ventral aux maillons du parapente.
L’idée est séduisante pour ceux qui ne veulent pas toujours avoir deux secours car cela permet de garder une seule sellette avec un secours à résidence dans la poche sous-cutale et d’ajouter très simplement le deuxième secours lorsqu’on en a besoin (avant d’aller faire une séance de freestyle par exemple).
Une des remarques évoquées était qu’il y a avait peut-être un risque si jamais les deux secours sont libérés (on jette le premier, ça ne fonctionne pas, puis on jette le deuxième) : car si jamais les deux secours se gonflent, on va en avoir un qui tire sur les élévateurs de la sellette aux épaules et l’autre qui tire sur les maillons du parapente au niveau ventral. Possibilité : chacun tirant d’un coté et on se retrouve allongé à l’horizontale sans pouvoir se redresser pour se préparer à la réception.
Et bien sûr, en plus de tout cela, il y a encore la voile de parapente à neutraliser.
Je me demande donc :
- Si en pratique cela arrive souvent que lorsque le premier parachute ne s’est pas déployé, et que le second est ouvert, que le premier finisse quand même par se déployer. (je flaire d’avance que on va avoir du mal à avoir des statistiques là-dessus).
- Dans les sellettes de voltige prévues pour 2 secours (ou 3 parfois), comment sont-elles connectées ? Ont-elles toutes leur propre jeu d’élévateurs relié aux épaules ?
- Quels sont les risques à relier deux secours différents aux mêmes élévateurs d’épaules ? Je sens qu’il y en a, mais par méconnaissance, je ne suis pas sûr desquels.
