[quote] traduit, par Fred club passion’aile
Le début de la traduction :
« Il n’y a aucun site par ici, » dit Nevil à propos de son lieu de décollage au treuil à Copperton au milieu de l’Afrique du Sud. J’ai choisi un bout de chemin de terre battue entouré par un désert plat et vide. "Chaude et poussiéreuse, Copperton est une vieille ville de mineurs qui a prospéré brièvement dans les années 70. Elle est maintenant presque abandonnée. Vingt personnes, tout au plus vivent là. Le compagnon de vol James Braid l’appelle la ville morte. "Les environs sont plats, plats, plats, il dit. « Et il n’y a qu’une route qui la traverse /elle va de Prieska à Van Wyksvlei » La ville a en fait un terrain d’aviation – « tout à fait agréable en fait » - mais puisque les routes sont vides, « on ne doit pas s’inquiéter ». Le secteur est rarement survolé. “Il y a un secteur d’espace aérien militaire important juste à l’ouest de ville,” dit Braid. C’est un espace actif de mise à l’épreuve des missiles qui s’étend jusqu’à Verneukpan, environ 100 km plus à l’ouest. “Vers l’est, explique t’il,” il n’y a absolument aucune recup possible jusqu’à la N10, presque 100 km de distance. "Il n’y a aucune route sur ces 100 km et les mauvais chemins sont sur des terres privées; les barrières fermées abondent.
LE SITE
“Je n’avais jamais été à Copperton auparavant,” dit Hulett. Il a choisi le secteur parce qu’il savait qu’il avait le potentiel pour permettre des vols de 500 km - dans de certaines conditions, ici, le système météorologique subtropical rencontre le flux d’air Antarctique (appelé ‘brise de mer’ par les gens du pays), générant un flux d’est sur des centaines de kilomètres. « Les frères Valic ont prouvé que 500 km étaient possibles en Afrique du Sud, » dit Hulett. Les frères ont réalisé ensemble 426 km dans cette zone le 8 décembre 2006, mais ont laissé échapper un nouveau record du monde.
Hulett il a choisi Copperton parce que de là il n’aura pas à lutter avec une grande montagne barrant la fin d’un vol record. “Utilisant Compe GPS j’avais tracé une ligne de 500 km qui n’exigeait pas que je vole par dessus les montagnes de 3000m du Lesotho,” explique Hulett. “Copperton était le début et les contreforts du Lesotho l’atterrissage.” Hulett s’était rendu compte que ce qui arrête les vols des sites habituels de treuil De Aar et Vosburg sont les brises de mer venant de l’est. Cela signifiait que si il voulait faire 500 km, il dit « je devait décoller plus au nord et plus à l’ouest. Copperton était cet endroit. "Une route faisant face au vent d’ouest était tout ce dont il avait besoin. Il en a trouvé une « C’était parfait. »
LE TREUILLAGE
Le vent au déco soufflait entre 35 et 40 km/h avec des accalmies avant les thermiques. Les accalmies étaient entre 10 et 15 km/h donc c’était possible au treuil assez facilement, “dit Hulett. J’ai gonflé la voile deux fois parce que la première fois que les plumes ont pris des buissons le côté de la route … le deuxième traction était bonne.” Il à décollé à 11h30. “Le premier thermique est parti 15 minutes avant que je décolle,” dit-il. “Derrière moi, vent arrière, se trouvait une section de no mans land d’environ 100 km.” Il était important de garder de l’altitude. « Si j’avais atterri le record n’était plus possible. » Non seulement cela, mais il aurait été piégé « Cela aurait été une récup difficile et le téléphone portable ne marche pas. » Dans ces conditions, un mauvais fonctionnement radio signifiait qu’il disposait seulement d’une communication avec son conducteur de récup, sa petite amie Penny Frost, pour les 7 premiers kilomètres de son vol. Copperton est situé à 1229 m d’altitude. Il à été tracté jusqu’à 1502 m avant de larguer. La montée de 273 m était “presque verticale au dessus du treuil et il m’arrivait d’être un peu skotché” quand Penny a annoncé que le câble était presque dévidé. « Alors j’ai largé le cable, le vol était commencé ». Pendant le remorquage Hulett avançait face au vent, mais après 15 minutes de vol, il dit, j’ai arrêté d’avancer". Pendant la première heure le vent variait de 30 km/h à 45 km/h et pendant les deux premières heures il n’a pas dépassé 2,000 m au dessus du sol - “bas pour un vol de Northern Cape” il dit.
Voler bas sur ces premiers 100 km sans chemins était, il dit, relativement lent - 55 minutes pour premiers 50 km, et 50 autres minutes pour les 50 km suivants. Mais il ne s’est pas découragé - il savait que c’éatit une bonne journée. “[Précédemment] j’avais analysé la trace des Valic sur GPS Comp et j’avais les prévisions météorologiques aéronautique du jour où ils ont volé,” explique-t-il. Cela lui a montré les conditions qu’ils avaient eues pour leur vol de 426 km et avait aussi révélé la brise de mer qui avait bloqué la fin de leur vol. Dans ma préparation j’avais envoyé par courrier électronique à Deon Van Der Mescht, LE prévisionniste météorologique sud-africain, toutes les informations que j’avais quant au vol des Valics - la trace, le temps ce jour là etc…- et il a identifié dimanche comme étant un jour semblable à ce qu’ils avaient eu, avec un vent de 35 à 40 noeuds (65-75 km/h) en altitude. “Il savait que c’était un jour pour battre des records.” Vous avez besoin d’un front froid s’approchant de l’ouest" dit il des conditions exigées. - essentiellement un vent comme le ‘berg’ ou ‘fern’ : conditions venteuses très chaudes, sèches avec des thermiques forts. “Tous cela s’additionne, il dit,” au vol dangereux ". Certains peuvent demander : « Pourquoi décoller alors ? » Il argumente « Pourquoi monteriez-vous la face nord de l’Everest alors que vous savez que c’est dangereux ? » « Parce que c’est là. » En plus, il ajoute, « c’est la seule façon de casser le record du monde. »
100 km plus loin
A 13h15 il franchissait la barrière des 100 premiers. « J’ai pensé que je devais avancer plus vite si je voulais le record, » il dit, « mais je n’étais ni préparé pour atterrir d’au milieu de nulle part ni à marcher - si je réchappai de l’atterrissage. ».
Voler à travers le désert rouge, venteux, plat, sec, avec des buissons bas, quelques fermes désertées et quelques rares maisons habités sans réception de téléphone portable signifie qu’il devait voler de manière conservatrice. Le point le plus éloigné après ces premiers 100 km n’était plus qu’à 15 km d’une route, « mais le problème avec les routes dans ce secteur c’est qu’il n’y passe parfois que deux voiture en une semaine, ce qui n’est pas suffisant pour ne pas mourir de soif. ». Ne pas avoir de couverture réseau, dit-il, « est un problème mortel ». Comme il s’approchait des 200 km, les conditions ont commencé à lentement s’améliorer. « J’étais impatient de voler à proximité de Aar, qui est l’aire de décollage de ma meilleure distance en Afrique du Sud. » C’était 304 km, un de deux vols de + de 300 km qu’il ait réalisé avant ce record. « J’avais réalisé mon meilleur vol précédent au Brésil, où j’ai volé 337 km en compétition XCEARA. »
Les premiers 100 km ont été parcouru sans nuages, mais à 200 km les cum ont commencé à se former. “Sous ces nuages j’obtenais des +3, +4 m/s,” dit Hulett, “et ma vitesse était en moyenne de 90 km/h à 100 km/h.” Le vent était “très fort” il dit, mais a par cela « c’était une journée de vol normale, à enrouler les thermiques". Il n’allait plus en être ainsi jusqu’aux 100 derniers km de son vol où utilisant la convergence et pourrait avancer comme un dauphin – sans tourner, volant en ligne droite, ralentissant dans les ascendances et vous accélérant dans les dégueulantes.
“Il peut sembler que j’avance comme un dauphin dès la deuxième 100aine de km, mais c’est parce que le vent était très fort. Et bien que je tournais en cercles parfaits, face au vent je reculais à 50 km/h donc ma trace montre une ligne presque droite.”
a suivre
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histoire d’allonger l’ensoleillement.
ce n’est pas pour moi ce genre d’exploit ;ça sent le suicide mais bravo au pilote et au traducteur , d’ailleurs même si je suis nul en langue je préfère traduire que de voler dans de telles conditions!