A quelle hauteur commence à s'organiser une ascendance thermique ?

Petite expérience de pensée :
Je suis arrivé à fabriquer un parapente qui a une hauteur de suspentage très grande. Je gonfle dans un pré plat en plaine. Soudain un thermique passe. Au sol : renforcement du vent de face. L’aile, qui est très haute par rapport au sol est dans la zone d’ascendance verticale hors de l’influence du sol. Résultat : je décolle et enroule pour un magnifique cross ! :ppte:

Ce qui m’amène à ces questions : A quelle hauteur commence à s’organiser une ascendance thermique ? Ce scénario peut-il arriver avec une aile normale ? Existe-t-il des récits de pilotes qui ont pu décoller pour un grand vol en plaine sans treuil ou sur une toute petite colline ?

Une expérience un peu similaire m’est arrivé l’année dernière sur une colline de à peine 10m de dénivelé, j’ai pas mal monté lors d’un coup de vent, mais je n’ai pas osé enrouler de peur de passer sous le vent sans zone d’aterrissage.

C’est beau l’espoir … et le mois d’avril :sors:

hihi,je me suis aussi souvent posé cette question!
en fait, à mes débuts, j’avais imaginé par exemple poser au sol une énorme bâche noire de quelques centaines de mètres² de surface en dessous d’une mini butte pour choper d’entrée un thermique.
je me suis apercu que ca ne marcherait pas, car les thermiques nécessitent une certaine altitude pour se former, je ne saurais pas trop te dire de combien elle est, mais il arrive courement de tenir grâce à des thermiques à une cinquantaine de mètres d’altitude.

sinon, pour répondre à ta question, chez nous en lorraine, on a un site de départ de cross, champougny qui fait un dénivellé de 20 mètres, en fait, c’est une pente école :mrgreen: , nos meilleurs pilotes bouclent des cross de 50 ou 60 bornes en plaine à partir de ce mini-déco.
il s’agit d’une pente qui fonctionne très bien en thermodynamique, et lorsque les conditions sont au top -> léger dynamique pas trop puissant et gros soleil, le premier permet de décoller et d’avancer sans perdre de gaz, voire en en prenant un peu en direction de la “ferme à thermique” située devant, et le second permet de se prendre du +5 intégré à 30 mètres/sol pour se faire satelliser à 1200 mètres :clown: :clown: :clown: …
en sommes c’est possible à de très faibles dénivellés à condition d’avoir un minimum de dynamique amha.
en thermique pur, un jour non alimenté, c’est ploufs sur ploufs, même si ca bulle.

{sinon, petite parenthèse, je ne vois pas comment tu pourrais lever une voile avec un cône de suspentage supérieur à 30 ou 50 mètres, ca me parait impossible, en plus du côté dangereux. il te faudrait un truc bien plus léger et effilé comme une voile de kite (poids des suspentes quasi nul), mais il serait alors impossible de monter… donc je dirais "mission impossible^^)}

Ca pourrait donner ca :mdr:
http://www.youtube.com/watch?v=LCBua_VQwzg

Le pire c’est que ca vole ROTFL

F’ail’o

excellent!!! :shock: :shock: :shock:

trop fort ce truc!!!
ca pourrait donc marcher!!! :shock:

la suite des opérations: trouver un thermique qui nous embarque, puis remonter le long des suspentes du kite puis arriver à la sellette (préalablement installée) et zou!!! ^^

Sans un peu de vent en plaine, ce sera difficile d’exploiter un thermique près du sol qui sera alors qu’une bulle.
Avec le vent, les bulles d’air chaud “courrent” sur le sol. On voit les risées sur l’herbe, forêts ou blés. Ces bulles d’air collectent les autres bulles encore attachées au sol au cours de leurs parcours. Quand la bulle sera suffisamment grande ou qu’elle rencontrera un point de déclenchement, elle quittera le sol.
Le point de déclenchement peut être une limite de forêt, ou une simple butte de 3 ou 4 m dans une plaine très plate…
A côté de Strabourg, il existe le site de Mundolshein, une ancienne décharge réhabilitée d’une 20taine de mètres en plaine qui permet(trait) de faire le nuage en conditions de NO s’il n’y a avait pas une TMA au dessus.
Dans de tels cas il est possible de s’envoler de très bas, il faut surtour être là au bon moment.
Dans mes cross, j’ai déjà parcouru en vol parapente dans les Vosges et ailleurs à l’intérieur de la bulle une bonne dizaine de kil à 100m sol avant d’arriver à un point de déclenchement et retrouver les nuages.

A venir le paramoteur électrique ultra léger permettant de monter juste ce qu’il faut pour rejoindre le thermique? Certains diront que c’est de la triche… d’autre que c’est bien pratique quand c’est tout plat… Perso ca me plairait bien de pouvoir voler au dessus des champs de blé en Beauce sans avoir besoin d’infrastructure particulière.

d’aucuns dont plusieurs sur ce forum n’ont pas attendu l’électrique pour faire ça ! :wink:

Apparemment ça existe:
http://www.razeebuss.com/

Samedi 7 mars, 14h. Talloires, atterrissage de Planfait. Il y a un énorme thermique au-dessus du terrain et un gros panache de feuilles mortes qui montent rapidement depuis les parkings, très haut dans le ciel. Les gars en l’air se font secouer comme des dés dans un cornet, ceux qui descendent n’arrivent pas à poser. Plusieurs vont se vacher un peu plus loin, un intrépide engage des 360 pour descendre dans le thermique et il ne descend quasiment pas, c’est impressionnant, il finit par poser quand même.
Le phénomène a duré une bonne vingtaine de minutes.
Il y avait sur le terrain une confluence très puissante, des cisaillements à plusieurs niveaux, j’ai trouvé les conditions trop malsaines et je ne suis pas allée voler.
Il nous est tous arrivé d’être soulevés du sol pendant une séance de gonflage, plus probablement par des rouleaux que par des thermiques.
Un thermique s’organise à partir de bulles qui se rassemblent, avec une grande surface au sol et une petite section dans la colonne d’air chaud qui monte. Quand on est au sol, on n’a que la surface de la voile et je ne pense pas qu’on puisse décoller dans un thermique sans l’aide d’un petit relief et d’une bonne brise.
Suggestion : inventer un parapente gonflable comme une mongolfière, pour trimballer avec soi son thermique perso. :sors:

Et si c’était tout simplement … la brise, qui, passée à 30 km/hr sur ton aile te fait monter ? :mrgreen:

Effectivement… Mais 23kg sur le dos, c’est encore trop pour moi!

Mes deux centimes : Le conseil que l’on m’a donné à La Réunion (genre de ‘plaine en pente’ pour le site de St-Leu) : Trop près du sol, moins de 100 m, le thermique est désorganisé, bulleux, difficilement exploitable. Trop loin, plus de 300m, le gros du thermique est décalé, couché par la brise et tu ne trouve plus que des ‘bras mort’.
Après tout dépend aussi des conditions :mrgreen: Je suis sur que faire des gonflages sous un cunimb’ doit ouvrir la porte à des records d’altitude…

il y a 3 ans, jetait en final dans le vercors, a une dizaine de m du sol un truc me monte, je fait des s pour rallonger ma final et en définitive je remonte un peu, je continu mes S et je me retrouve suffisamment Haut pour faire un virage complet, résultat, 800m de gain et ça sans ce faire brasser !!!
j’aurais bien aimé retrouvé des conditions comme ça mais j’ai jamais réussi !!
a+

je peux te raconter une histoire identique … ou presque. Après un petit cross, je vais pour me poser et chope une ascendance qui me remonte au déco du site qui devait me servir d’attero. Petite différence: je n’étais pas 10 mètres sol mais probablement à 50 mètres sol. Et j’ai comme l’impression qu’à 10 m sol, pratiquement une hauteur de cône, y’a plus rien d’organisé poue monter … soaring mis à part. Bref, ça dépend si tu viens du sud ou pas :sors:

quand je faisais de l’aeromodelisme, ce n’était pas rare d’enrouler des truc a 10/15m du sol donc je pense que certain thermique doivent être jouable bas. par contre a mon avis plus c’est petit plus c’est exploitable bas !
Apres comme souvent dans le vol sans moteur, le facteur non négligeable est le facteur chance :smiley:

je te propose de lire : http://www.parapentiste.info/forum/recits/recit_dun_vol_de_120km_au_depart_dun_site_de_0m-t71.0.html
:coucou:

ça ne correspond pas au début du fil. En bord de mer ou dans la brise de pente, on finit souvent par monter à peine les pieds en l’air. Rien d’exceptionnel ni d’extraordinaire, par las suite, d’enrouler un mélange de dynamique et de thermique.

L’idée était d’avoir un tel cône de suspentage (longueur), que la voile se trouverait dans un thermique organisé.

:vol:

ouaip :oops: j’ai pas pris le temps de tout développer …
mon raisonnement c’est que pour gonfler 10m de suspentage, ça peut se faire sans vent
pour gonfler une longueur de ligne de kite, j’ai jamais vu sans vent…
du coup faut ptet viser le “thermo dynamique” … et là finalement un parapente tout ce qu’il y a de plus classique suffit (à condition qu’il y ait un bon pilote)

je me rappel que dans le DVD flying performance ( que jai trouvé plutot basic) il dise qu’un thermique ressemblerai a une nappe ronde que l’on tirerai par le centre donc une base très large qui regrouperais toutes les zones qui chauffent et se réduirait de diamètre avec l altitude mais en augmentant sont taux de monté. Enfin comme tout le monde ce doute pour une ascendance.

j’aimais juste bien l image de la nappe… :canape:

donc pour en revenir a la question a quel hauteur s organise une ascendance cela depend beaucoup et qu une part de dynamique reste nécessaire. Je sais que mon monit de parapente a deja raccroché depuis la pente école a bercelonnette ( elle est pas pentu et encaissée entre des arbres …)