Salut Gregoirel,
Je suis moi-même en convalescence après une fermeture prés du relief et te souhaite donc un prompt et complet rétablissement. Je ne pourrais pas dire grand-chose sur ton accident, ne connaissant ni le site, ni les conditions, ni le pilote. La seule chose que je peux te dire et cela peut être valable dans les conditions dinamiques c’est que prés du relief notament s’il est abrupte il peut y avoir du gradient qui peut expliquer ta fermeture. Le parapente est une machine qui pardonne beaucoup, heureusement car des erreurs nous en faisons tous, malheureusement cette fois ci tu as payé cash. Encore une fois remets toi bien et peut être à bientôt en l’air quand nous serons tous les 2 rétablis.
bon rétablissement à 100% et merci pour le retour d’experience.
c’est tj bien de rappeler qu’a 40 vols, on est encore tres tres fragile.
tu dis “sur confiance”, mais c’est pas juste de l’inconscience? c etait clairement de l’inconnu ton équipée? pourquoi tant de risques?
tu avais aussi des “proches” parapentsites qui savaient que tu tentais ce truc?
bon jean-nono,
autant je n’aime pas etre desagreable ad hominem,
autant j’ai lu (et peut-etre aussi ecrit) des tas de c@#]#!(@) sur ce forum,
mais donc avant que wowo et frigo ne te le repetent pour la enieme fois,
là je pense que tu tiens l’oscar de la réponse la plus débile qu’on pourra trouver avant un bon moment
un gars te dit qu’il ne maitrise pas les thermiques et qu’il ne connait pas le site où il va voler … et c’est pas une erreur d’y aller seul!!! :bang: :bang: :bang: :fume:
STP, va faire un tour sur pgf, les modos sont nettement + selectifs, ca te donnera peut-etre un feedback + clair et + direct.
Clairement au moment de décoller je n’estimais pas me retrouver dans de telles conditions (qui je le rappelle n’avait rien d’exceptionnelles, sinon que de ne pas être en adéquation avec mon niveau). Sur le moment, le risque dont j’avais conscience était de ne pas connaitre le site (n’y avoir jamais volé). C’est un risque que j’ai pris, qui s’est ajouté à d’autres dont je n’avais pas / mal conscience. Si j’en avais eu conscience, je n’aurais probablement pas décoller.
J’essaye pas de me défendre. J’ai clairement conscience MAINTENANT d’avoir fait une connerie. J’essaye juste d’être le plus clair sur ce dont j’avais conscience ou non sur le moment… D’une certaine façon c’est de l’inconscience, je n’avais pas conscience de la difficultés qui m’attendait. Sur-confiance, inconscience, je sais pas quelle terme il faut utiliser, et je suis pas certain que ce soit l’important.
Au bout d’un moment tes interventions ne sont plus amusantes quand elles mettent en cause la sécurité d’un autre pilote.
Recevoir des conseils d’un pilote qui vole depuis peu et qui n’a que très peu d’expérience peut être dangereux sur un forum car rien n’indique que tu es pas loin d’être aussi débutant que ceux que tu conseilles.
Un pilote qui n’a que 40 vols n’a rien a faire seul sur un site en conditions thermique, c’est clair ! Un pilote plus expérimenté aurait pu te prévenir des conditions turbulentes en vol.
Pour la question de vocabulaire, je sais pas trop. Pour moi inconscient à une connotation très péjorative. Qui n’a pas forcément raison d’être si on analyse le mot : de in-, préfixe privatif, et conscient, composé du préfixe con-, « avec », et de scientia, « le savoir » (nous dit Wikipédia). J’étais bien privé du savoir, donc inconscient, au moment où j’ai pris la décision de m’envoler. Et je suis le seul responsable de m’être privé de ce savoir. On en arrive à la “sur-confiance” dont je parlais : tous mes précédents vols (la plupart toujours seul mais sur des sites que je connaissais) c’était toujours très bien passé : je pensais avoir atteint une certaine maturité dans ces conditions/sites connus et j’avais assez confiance en moi pour aller en expérimenter d’autres. D’où “sur-confiance”.
En ai-je parler à des proches parapentistes avant : très clairement non. Comme je l’ai raconté, j’ai croisé des gens de Différen’ciel (je ne pourrais dire qui, j’en ai aucune idée…). Mais la question que je leur est posée portait sur la volabilité du site dans les conditions du jour (léger flux de sud sans “brise”) et absolument pas sur l’adéquation entre mon niveau et le site (il n’avait aucune idée de mon niveau, c’était la première fois que je les croisais, et c’était au sol - attero de Chorges).
Il me semble que tu as fait une très bonne et honnête auto-analyse à ce qui t’a conduit Plus de 6 mois d’arrêt pour peut-être moins de 6 minutes de vol (j’extrapole, j’en sais rien…) Tu as su t’apporter toutes les réponses essentielles à la question globale du pourquoi tu as eu cet accident. Tu ne referas certainement plus jamais la même erreur (ou les mêmes erreurs, c’est comme on veut le lire) Dommage que la leçon s’est payée plutôt chèrement.
Bravo pour ton humilité et ta générosité de partager ta mésaventure de façon constructive. karma+
Ton témoignage permettra, peut-être, à d’autres de ne pas se tromper voire oublier que ce qui fait en priorité l’éventuelle dangerosité de notre pratique, ce sont nos mauvaises décisions consécutive à de mauvaises réflexions voire à l’absence de réflexions (ce qui ne signifie pas ; ne pas en être apte, mais juste ; ne pas l’avoir fait ou pas comme il aurait fallu)
Maintenant si vraiment tu veux aussi avoir des théories sur ; Pourquoi ta voile à fermé ? Pourquoi elle a tourné face à la montagne ? Ce que tu aurais pu/du faire pour (essayer d’) éviter la fermeture, l’auto-rotation, l’impact… ?
Si tu souhaite vraiment comprendre l’aspect mécanique de l’incident après avoir compris seul l’aspect humain (ce qui je crois est le bon ordre) Repose les questions et des réponses tu en auras. Essaye de trouver tout seul des réponse puis expose tes propres théories à ces propos. Cela sera d’autant plus enrichissant pour ton expérience de pilote et ta culture aéronautique.
Car je suis convaincu que tu vas y revenir au parapente, enfin je te le souhaite.
Gregoirel vole souvent seul, il le dit lui même. Donc ma réponse n’est pas débile, la tienne ???
Donc, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une erreur, c’est son choix et personne ne peut l’en blâmer. L’ajout d’un système automatique d’alerte genre “Spot”, serait un bon investissement.
Ben si c’est son choix de vie de voler seul, cela le regarde et uniquement lui. :grat:
Si un débutant lie le forum, il est assez grand pour faire la part des choses et comprendre ce qui peut lui arriver, c’est même formateur. :forum:
Je trouve vos réactions bizarres ! Trop stresser en ce moment ? :canape:
J’ai un copain qui a aussi 40 vols, il commence la compétition… Bon c’est un champion du monde de voile… Sans connaitre les gens, il est difficile de dire si c’est bien ou non.
Oui, je suis certain que je vais m’y remettre. Je ne pense qu’à ça. J’ai hâte de rentrer en France en juin/juillet prochain pour faire du gonflage (je ne pourrais probablement pas voler avant d’avoir enlever le clou que j’ai dans la jambe). Mais le gonflage ça me va très bien, peut-être même que je préfère le gonflage au vol. :-° D’ailleurs je me suis pas privé d’en refaire après l’accident, dès que je tenais vaguement debout. J’ai une petite Ozone Groundhog. Mais maintenant que je sais ma voile réparer, j’ai hâte de la remettre au-dessus de ma tête, les pieds au sol.
Par contre depuis l’accident j’ai l’impression d’avoir développer un petit vertige (juste une appréhension naturelle à m’approcher du vide quand j’ai les pieds sur-terre que j’avais moins avant l’accident). Mais je pense pas que ça m’empêchera de revoler. Peut-être une certaine anxiété pour les premiers vols. Que de toute façon je ferais en école, pour sur !
Mon planning de reprise c’est : gonflage tout seul tant que j’ai le clou, puis 2-3 jours en école pour s’assurer que je fais bien les choses, puis reprise des ploufs en conditions connus et sur sites connus. Puis re-stage de perf après quelques dizaines de ploufs. Avec si possible l’exploitation de quelques conditions thermiques. Et si possibilité de faire 3-4 jours de SIV en plus après, c’est cool (ça va bien m’occuper deux ans cette histoire :D).
En ce qui concerne le pilotage et les raisons exactes de la fermeture, j’ai eu des éléments de réponse sur le forum de l’ESI. La raison de la fermeture c’est incontestablement parce que je tenais pas assez mon aile (je veux dire par là pas assez de commande) : je la tenais, mais de manière identique dès deux côtés. Je rappelle que je longeais le relief. Je pense que j’étais mal placé dans la masse d’air, entre à ma droite (côté extérieur) de l’air qui montait, et à gauche un air plus perturbé (relief légèrement escamoté, donc probablement des rouleaux).
Sur le coup de la fermeture (j’ai pas eu à regarder l’aile, j’ai compris tout de suite), j’ai pas paniqué, sachant que le pire est de sur-piloter. La voile a d’ailleurs plutôt bien réagi puisqu’elle s’est rouverte très rapidement (je dirais dans les deux secondes). Par contre j’ai pas piloter la sortie de la fermeture ce qui s’est soldé par ce virage à gauche. Je pense qu’un léger appui sellette à droite (évidemment) aurait simplement suffit pour continuer tout droit !
Une fois le virage vers le relief entamé, ça a un peu été la panique pour le coup, et là je pense que si j’eus été plus réactif un virage à gauche aurait été possible. J’ai préféré viser droit dedans (quand on dit qu’il faut regarder où l’on veut aller et pas là où l’on ne veut pas, c’est pas pour rien !).
@Jean-Nono:
Oui, j’aimais bien voler seul. Mais maintenant je pense que c’était une très mauvaise idée, car j’imagine la même scène sans pouvoir appeler les secours, j’aurais clairement pas aimé du tout du tout. Je pense qu’à mon niveau (qui n’est pas forcément à mettre en adéquation avec mon nombre de vol), il vaut mieux s’abstenir. D’autant plus si je cumule les risques comme je l’ai fait.
Ben ma foi, ton analyse sur la partie mécanique de ton accident est tout aussi pertinente que ton autocritique sur les facteurs humain qui ont contribué à te faire mal. Il n’y a rien à rajouter ni à enlever sauf si on veut pinailler ou être redondant…
L’appréhension (le vertige) que tu ressent est normal après un tel incident. Laisse-toi le temps de retrouver les bonnes sensations et la confiance en toi, en ton aile, dans les conditions aéro et le plaisir chassera l’appréhension.
A tous les niveaux de pratique, aller voler seul rajoute inévitablement une prise de risque supplémentaire si de surcroit c’est dans un endroit un tant soi peu isolé, alors…
A l’image de Jean-Nono j’ai trouvé ton récit très bien écrit si bien que l’on s’y croirait !
Pour ce qui est des fermetures (c’est mon ressenti de débutant!), elles peuvent être évitées en maintenant une légère tension dans les commandes la grande majorité du temps (on ressent bien quand une commande se relâche, et c’est généralement rapide); on les relâche seulement pour gagner un peu de vitesse en entrée de thermique.
Comme dis ci-dessus mettre de la sellete côté vallée et du frein côté relief, tout en gardant un poil de tension aussi dans le frein côté vallée, (la technique de virage à plat) permet en cas de fermeture de l’aile côté relief d’amorcer un virage en vallée et pour le cas de la fermeture de l’aile côté vallée et bien je sais pas trop si ça peut arriver car elle est sensée avoir plus de charge…
… après, le matériel joue pour beaucoup, être en haut de fourchette garanti une meilleure stabilité dans les thermiques… et le réglage de la ventrale est très important vis-à-vis du pilotage à la sellette… (ne pas trop la serrer)
Après mes conseils sont ceux d’un débutant donc évidemment discutables… :forum:
Je te souhaite un prompt rétablissement et d’être de retour dans les airs rapidement
Ah mais j’ai rien contre voler à plusieurs, tant que chacun à sa voile. Nan si je dis que j’aimais voler seul, c’est aussi une question de contexte : j’ai pas d’ami !
En fait je commençais le parapente (en septembre du coup) et j’ai pas eu l’occasion de voler avec “mon club” (l’ESI) par manque de corrélation entre mes dispos et les sorties (j’en ai fait qu’une seule). Le jour de l’accident j’ai fait un premier plouf avec une connaissance à mon frère qui a pratiqué le parapente avec un certain niveau il y a une dizaine d’année et qui souhaitait s’y remettre (il avait continuer l’ULM, peut-être le deltaplane et d’autres trucs aériens je crois).
Mais du coup pour faire des ploufs, j’y allais seul, parfois en stop, et c’est assez agréable, mais c’est certain que si j’avais eu l’occasion de le faire avec d’autres personnes je l’aurais fait !
Juste un petit conseil
Le déco de la Batie neuve est en effet très technique
En revanche sur Charance ( GAP), il existe des décollages non officiels sympa
et très pratiqués par les Gapençais
en principe tu trouveras du monde,
seul inconvénient, on monte à pied (40mn)
Oui le déco est technique mais c’est pas la cause de mon accident. Charance me tente bien, surtout que je pense avoir assez de finesse pour atterrir dans le champ en face de chez mes parents, mais je connais pas trop l’aérologie. Je sais que la croupe est dangereuse par vent de nord, ce qui est évident, mais pour le reste j’ai pas trop idée. En plus la balise m’a l’air utile que par vent de secteur sud.
Mais je retiens le coin, je verrais à mon retour si je peux élargir mes spots à plouf.
Salut,
Vraiment désolé pour ton accident mais dans ton récit ya quand même quelque chose qui me chiffonne: tu te dis débutant avec 40 vols et tu voles sous une AirDesign Rise ?
C’est quand même une High End B avec 5.7 d’allongement, pas la plus exigeante mais certainement pas une aile adaptée pour un débutant
Toutes les voiles ferment (même les A) mais une voile de début ou une low En B n’aurait peut être pas réagit de la même façon lors de la fermeture (et surtout lors de la réouverture avec le changement de trajectoire que tu cites) et tu aurais peut être pu éviter le crash dans les cailloux.
Bon rétablissement mais pense quand même à ne pas bruler les étapes.
Loïc
C’est un aspect dont j’ai effectivement pas parlé. Parce que j’ai du mal à estimer la “part de responsabilité de l’aile” dans cet accident.
Il faut savoir que je l’ai acheté sur les conseils d’un de mes moniteurs, qui m’a vu voler 2 semaines (je rappelle que j’ai fait trois semaines de stage dans deux écoles différentes : deux semaines dans l’une, une dans l’autre). Je lui ai fait part de mon inquiétude de voler avec une EN B (puisqu’on apprends dans une certaine mesure à “comprendre” la norme). Je vais pas décrire la discussion qu’on a eu a ce moment là, car le monde du parapente est trop petit et que je voudrais pas qu’une mauvaise retranscription d’une discussion vieille de 10 mois lui porte un quelconque préjudice. Mais la conclusion est que je l’ai acheté.
D’ailleurs, dans l’autre sujet du moment sur le même forum, on parle de responsabilité (qui du moniteur ou de l’élève est responsable en cas d’incident/accident), et pour ma part je prends toute la responsabilité d’avoir acheté cette aile. C’était peut-être (surement ?) une erreur.
Pour enfoncer le clou sur la voile, elle est B à cause - et seulement à cause - de son comportement en fermeture asymétrique max 75% accéléré ET non-accéléré et en fermeture frontale, dans tous les cas pour des changements de direction. Voir rapport.
Si son comportement est en cause, ce n’est qu’un facteur de plus. La même fermeture 10 mètres plus loin du relief et/ou en sachant la piloter et/ou la prévenir, tout serait rentrer dans l’ordre.
Tu te poses les bonnes questions et tu leurs apporter (plutôt) les bonnes réponses.
Guéris tes plaies physiques et… psychiques (normales) et reprends à l’épisode précèdent ton accident avec comme bagage supplémentaire toutes les réflexions menées.
Concernant Charance (la croupe pour les intimes), c’est certainement l’un des sites autour de Gap les plus accessibles aux débutants, qui peut permettre de progresser en toute sérénité (déco vaste avec pente idéale, atterro de Corréo très grand, sans obstacle, avec une manche à air, types de vols multiples, du soaring au départ en grand cross…). On y vole par vent (ou brise) de secteur sud (sud-est à sud-ouest) et donc la balise fait son office pour ces orientations . Si la tendance est nord sur les balises de Laragne et Aspres (mais sud faible à Charance), mieux vaut anticiper et s’abstenir (le nord ne va certainement pas tarder à rentrer). On peut alors se rabattre sur les sites abrités du nord : Chorges ou les Richards le matin, si le nord n’est pas trop fort, sinon Merlette (tous des sites faciles). Charance corrigera si j’écris des bêtises
Pour ce qui est de la Bâtie, mis à part le déco particulièrement technique (un peu moins depuis qu’il a été reprofilé), le site est technique en soi, et si c’est un bon site de départ en cross, le vol local y est rarement confortable…
Bref, quand tu reprendras, n’hésites pas a tester plutôt les sites faciles du coin et à prendre contact avec les parapentistes de Différen’ciel
La plupart des sorties sont proposées ici : http://www.youmethem.eu/group-public/80/parapente-05
J’ai volé sur tous les sites dont tu parles, j’ai fait la Croupe une fois (seul…). Les Richards j’ai fait avec l’ESI, Merlette à l’école, et Chorges la plupart de mes ploufs (dont un en décolle plus ou moins en-dessous du Piolit. Et du coup aussi la Bâtie-Neuve.
Je précise, pour ce que ça vaut, c’est à dire pas grand chose, que les décos ne me posent pas de problème particulier. Au début en école c’était pas la joie, mais j’ai beaucoup travaillé le gonflage et maintenant ça ne me pose plus soucis de décoller (avec les bons temps).