Accident à Saint Lary

http://www.sudouest.fr/2013/05/05/hautes-pyrenees-chute-mortelle-d-un-parapentiste-lors-d-une-competition-1044587-4955.php

Vai cun diu :rando:

Une bien triste journée . . .

http://sylvaingattini.blogspot.com.br/

:rando:

Effectivement, ces événements nous interpellent violemment.

Nous nous sentons bien peu de chose dans ce ciel qui est avant tout le domaine des oiseaux…

Sylvain parle d’ailes de catégorie intermédiaires… B ?.. C ? ou plus ?

Nous devons redoubler d’humilité :cry:

ailes C de conception récente.

pas sur que mettre une lettre derrière un accident aide en quoi que ce soit.
A l’époque des VNH, la non homologation a servi d’exutoire. Maintenant que toutes les ailes sont homologuées (en compet) ça veut dire qu’en air calme, ele vont sortir au bout de 30°, 60 ° ou 270°, mais elles doivent sortir !

Au contraire dire “c'était une C” peut être dangereux pour tous les pilotes de B qui peuvent se dire “oui mais c'était la catégorie d'au dessus, il y a un fossé que je n'ai pas franchi donc je suis à l'abris.
non, je pense que le mot juste “c'était une aile intermédiaire” rappelle que nous pratiquons TOUS une activité potentiellement létale.

Je suis totalement d’accord avec toi Piwaille… je voulais juste m’assurer que Sylvain avait bien désigné une vraie aile intermédiaire… Il fait partie des pilotes qui ont un tel niveau que je craignait qu’il juge accessible une aile qui pour moi ne l’était pas vraiment…

Tous cela est bien triste en tout cas…

dire la vérité sur la catégorie d’aile concernée ne permet bien évidement de ne tirer aucune conclusion.

après laisser croire qu’une A, B ou C sont sans danger reste une erreur bien évidement aussi

car laisser croire qu’une B ou une C à plus de 10 de finesse, à 40 Km/h bras haut et plus de 50 Km/h accéléré est nickel car a bien passé les tests d’homologation est aussi une erreur ; car l’énergie que ces ailes ont pour avoir ces performances là est bien là ; il n’y a pas de performance sans énergie et pas d’énergie sans risques.

Entièrement d’accord à 200 % avec toi et Piwaille.

Je trouverais intéressant que, sans autre forme de commentaires, plutôt que d’entourer de mystères la voile sous laquelle était l’accidenté ou les circonstances de l’accident on dise simplement le nom de la voile et ce qui s’est passé( fermeture… )au départ si on sait.
Bref un compte rendu des accidents simples et clairs qui permette à chacun de comprendre et d’en tirer les enseignements qu’il veut.

:+1: Pierre002

les accidents mortels suscitent toujours beaucoup d’interrogations qui restent souvent sans réponse.
je continue a tenir a jour ce triste doc https://docs.google.com/spreadsheet/ccc?key=0Atpf02KY21FydGpiRTNMYktCQjkwMkxtRXMxX04tN3c#gid=2, si vous voulez contribuer…

communiquer sur la voile n’a aucun intérêt ; toutes les voiles de conception moderne sont très proches les unes des autres.

concernant les circonstances, en effet, cela peut peut être contribuer à se poser des questions, mais de là à trouver les réponses, moi je ne sais pas.

dans un cas : 360° engagé pour sortir de sous un cum ; spirale jusqu’au sol.

dans l’autre cas : visiblement une frontale, cravate, puis d’après un témoin, 2 ou 3 360° lents (je suppose que cela peut être des 360° suite à la cravate mais aussi éventuellement une vrille à plat, on ne le saura jamais) qui font passer le pilote derrière un petit relief sous le vent.

oui et non. J’ai en mémoire le cas de la Mistral6 qui après au moins 2 accidents mortels en 3-6 engagés a fait l’objet d’un “re-test” par le DHV qui a mis en évidence des accélérations en 3-6 au dessus de la moyenne des autres ENB. http://www.dhv.de/web/en/newsdetails/article/warning-fatal-accident-spiral-dive-on-swing-mistral-6/

Dans ce genre de cas particulier il est pertinent de faire remonter l’info sur le modèle de la voile.

désolé de flooder sur ce fil.

C’est pas de trouver des réponses .
Un compte rendu d’accident c’est pour essayer de comprendre et à chacun de pouvoir en tirer des enseignements.

Pour ce faire il faut commencer par raconter ce qui s’est passé.
Ca veut dire concrètement d’écrire au minimum 6 lignes sur l’événement sans castration d’informations .

C’est pas au rédacteur de juger utile ou pas l’information.
C’est le manque de précisions d’un compte rendu d’accident qui rend son exploitation impossible.

Le problème c’est quand on veut donner des solutions ou des commentaires alors qu’on n’a pas décrit l’accident.

Depuis 50 ans l’analyse des accidents en entreprise se décompose toujours en 3 phases:

1) compte rendu des faits en 6 lignes minimum
2) causes concrètes minimum 6( le stress ne compte que pour une)
3) Solutions ( minimum 2)

C’est bien évidemment transposable à tout type d’accident ( route, maison , loisirs, parapente à moins que ces derniers soient plus intelligents et plus immunisés)
Mais d’abord il faut savoir exactement ce qui s’est passé…

[quote]Mais d’abord il faut savoir exactement ce qui s’est passé…
[/quote]
ben déjà c’est quasi impossible, à moins d’avoir 3 ou 4 vidéos de l’accident…

ben déjà c’est quasi impossible, à moins d’avoir 3 ou 4 vidéos de l’accident…
[/quote]
En entreprise ou sur la route on n’a pas plus de vidéo et on arrive dans 95% des cas à savoir ce qui s’est passé lors d’un accident.
Faudrait t’il croire que dans les parapente c’est pas comme pour les autres activités, les autres accidents ???

Bizarre , qu’il y ait de résistances à décrire le incidents et les accidents !!
Y aurait -il:de l’orgueil, de la culpabilité, de l’incompétence,
une volonté inconsciente à protéger une image idéale; du parapentiste aventurier dans l’inconnu, ou du parapentiste flirtant avec un risque invisible, impalpable,non mesurable …???

Bien sûr que tout ne s’explique pas à 100% ( mais on peut s’en approcher)

tu prends 3 témoins du même accident tu auras 3 versions différentes et si par chance le pilote accidenté peut en parler tu auras une autre version…

[quote]Y aurait -il:de l’orgueil, de la culpabilité, de l’incompétence,
une volonté inconsciente à protéger une image idéale; du parapentiste aventurier dans l’inconnu, ou du parapentiste flirtant avec un risque invisible, impalpable,non mesurable …???
[/quote]
Là je pense que tu te fais un film…
Il y a un risque certain à voler, à chacun de s’en accommoder à sa façon mais vouloir à tout prix décortiquer un accident pour moi c’est illusoire, sans doute une façon de se rassurer?

mon intervention sur le sujet s’arrête là

:cry:

Tout ceci est triste au possible. Si au moins on pouvait en tirer des leçons. Probablement difficile, sans avoir des détails de ce qui s’est passé. La mention des voiles n’est qu’un aspect mineur mais qui ne dois pas être écartée. L’exemple de la Mistral 6 est parlant, même si ça n’est pas la seule voile à engager fort.