Accident dans le Finistère

dans un autre article presse on s’interroge sur le passage à proximité d’un hélico des secours qui aurait pu perturber le vol…

Lereseaudepp confirmera mais ça c’est encore un autre accident mortel celui-là :frowning:

Il semblerait s’agir d’un autre accident, mortel, au Conquet (Finistère) : https://www.letelegramme.fr/bretagne/le-conquet-un-homme-est-decede-apres-une-chute-de-parapente-11-05-2019-12280815.php

Les pilotes de la protection civile, de la gendarmerie ou des hélicoptères médicalisés n’ont pas de connaissances spécifique du milieu vol libre. Pour autant, ils connaissent bien les nuisances et dangers qu’occasionnent leurs engins. J’ai du mal à croire qu’un pilote d’hélico (professionnel) puisse faire ce genre d’erreur.

Par contre c’est vrai que c’est plus vendeur pour l’article…
Journaliste c’est tout de même un drôle de métier.

A+
L

Bonjour
Nous sommes plusieurs parapentistes à avoir assisté à l’accident sans pouvoir rien faire alors que nous étions sûrs dès l’apparition de l’hélicoptère que ça allait arriver…
Sans préjuger des résultats de l’enquète , qui est en cours , il ne fait de doute pour personne ,parmi les parapentistes et non-parapentistes qui ont assisté à l’accident que le coupable est bien l’hélicoptère du Samu qui est passé tout près (30 mètres) au vent du parapentiste (en soaring bord de mer) en prenant la plage en enfilade à hauteur de vol de parapente .Il ne restait plus qu’1 parapentiste en l’air , 15mn plus tôt c’était au moins quatre ailes que l’hélico aurait mis au tas…
Le parapentiste décédé connaissait le spot par cœur , était licencié ,volait avec une Spiruline EZ (4,3 d’allongement)

C’est dingue qu’un pilote d’hélico - SAMU qui plus est - soit à l’origine d’un décès :frowning: vous aviez été prévenus de l’approche de l’hélico ? Le pilote n’a pas vu la voile ? ou…
Quelle tragédie pour le parapentiste…:frowning:

Ce matin là je volais sur ce site, seul, loin d’imaginer de ce qu’il allait se passer quelques heures après. Les accidents mortels en vol parapente (ou delta) en Bretagne sont exceptionnels, peut-être du en parti au fait qu’il y a peu de pratiquants

Il y a quelques mois sur un autre site côtier tout à proximité un avion porteur militaire longeait la côte à très très basse altitude. Sans doute un exercice militaire pour voler si bas. Il est passé alors que je venais de poser depuis quelques minutes. En vol je ne l’aurais sans doute pas vu arrivé car il serait arrivé dans mon dos. Il n’était pas très bruyant au vu de sa taille imposante. Aurait-il changé son plan de vol suffisamment pour que je ne subisse pas les turbulences en voyant un parapente face à lui ?

je pense qu’en tant que commandant de bord, il aurait certainement fait évoluer son plan de vol.
Après il reste 2 questions :
1/ est-ce qu’il (le pilote) aura sur estimé ou sous estimé ses turbulences ?

2/ est-ce qu’il a suffisamment de chance de te voir ?
Pour rappel, un parapente (surtout vue de face) est très peu visible. La consigne : quand on entend un aéronef (avion/hélico) et qu’on est pas sur qu’il nous a vu ou qu’on est pas sur qu’on est pas sur des trajectoires de collision, il vaut mieux se mettre à spiraler. Comme ça on offre alternativement l’intrados puis l’extrados à la vision de l’autre commandant de bord.

Pas con, mais en soaring en bord de mer tu ne peux pas faire ça sans te retrouver sous le vent la falaise.

Peut-être qu’il y a moyen de faire des 8 assez appuyés pour rester dans la zone qui va bien tout en montrant alternativement l’intrados et l’extrados ?

En bord de mer, en constatant l’arrivé d’un autre aéronef dans la zone devant la pente, la consigne qu’on donne aux élèves ici, est d’aller poser sur la plage en urgence. à chaque fois et le plus sûre- et rapidement possible (en utilisant éventuellement des techniques de déscente rapide/échappement, en example grandes oreilles et accélérateur)…

Il faut réaliser qu’il y a un lapse de temps considérable avant que la turbulance crée par l’autre aéronef arrive jusqu’au parapentiste.
Èvidemment, si l’aéronef passe très près…
Aussi vaut-il la peine de réaliser, qu’à priori, une turbulance aura tendence à perdre en altitude en se déplaçant. Un placement au dessus permet d’éviter la turbulance.

Le mieux reste à éviter les rencontres non-voulues.

Bon vols, happy landings :slight_smile:

Un peu de lecture sur le sujet des turbulences de sillage:

https://www.bazl.admin.ch/bazl/fr/home/experts/gestion-de-la-securite-et-des-risques/safety-promotion/recommandations--sand-/helikopter-nachlaufturbulenz.html

(Je cherchais un rapport d’accident du BEA du même genre mais je n’ai trouvé que ce rapport Suisse)

Pour ma part, je fais les oreilles, pour offrir une surface oblique. Ce n’est pas énorme mais sait on jamais !

Il m’est déjà arrivé de flipper lors du passage d’un hélico à la dune du Pilat.
C’était en semaine, avec des conditions de brise assez fortes. Il n’y avait pas grand monde en l’air et Je devais être entre 150 et 200m d’altitude, c’est à dire pas mal haut au dessus de la grande dune.
Soudain, j’ai vu passer à toute berzingue un gros hélico militaire, au raz de l’eau et très proche de la plage.
Il faut savoir en effet que la dune du Pilat est dans une zone militaire réglementée et que, si nous y sommes tolérés, nous n’avons en réalité pas le droit d’y voler, notamment en semaine. Des exercices militaires peuvent s’y dérouler à tout moment.
J’ai vraiment flippé à l’idée de croiser le sillage de l’engin.
Je me suis vraiment demandé quoi faire : entamer d’urgence une maneuvre de descente et poser avant que le sillage ne m’atteigne, ou rester en haut en comptant qu’à l’altitude où j’étais le sillage, emporté par la brise, passerait en dessous de moi.
J’ai choisi la 2ème option en serrant les fesses …
Rien, pas un frémissement.
Je suppose que le sillage est effectivement passé sous mes pieds, dans la tranche d’une centaine de mètres entre le sol et moi.
Depuis, je me dis qu’un parachute de secours n’est pas inutile à la dune.

Il n’est pas inutile de rappeler que la côte Finistère est presque totalement en zone D (du sol /FL 65) avec la P112 de l’autre côté de la rade de Brest. Secteur de sortie de la base sous marine. Donc le vol en bord de mer y est aussi “toléré”

.

Finalement des cas helico/parapente sont aussi référencé et étudie par les Suisse, voir les liens ci-après :
https://www.google.com/url?q=https://www.sust.admin.ch/inhalte/AV-berichte/2335_D.pdf&sa=U&ved=0ahUKEwi82Lzw3ZviAhXMzIUKHQZ4AT0QFggOMAE&usg=AOvVaw3xU72_izqwq7pv5hEvL5ip

https://www.google.com/url?q=https://www.sust.admin.ch/inhalte/AV-berichte/2352_D.pdf&sa=U&ved=0ahUKEwi82Lzw3ZviAhXMzIUKHQZ4AT0QFggRMAI&usg=AOvVaw2962x2Bq1CwfYm9BswLSsk

:bang:

Rappelons que la turbulence d’un hélicoptère est multi directionnelle : elle brasse de l’air violemment tout autour de l’hélicoptère (en plus de la turbulence principale de sillage).
Ceci n’est pas le cas par exemple d’un avion militaire pour lequel la turbulence n’existe que dans l’axe du réacteur, mais pas du tout à côté de l’avion.
Un hélicoptère ne peut pas traverser sa propre turbulence de sillage sans être extrêmement chahuté, voire envoyé au tapis.

Lorsque le regretté J.M. Boivin avait décollé en delta du sommet du Cervin, il devait être suivi et filmé par un hélicoptère d’une chaîne de télévision suisse.
Il avait précisé qu’il ne fallait surtout pas s’approcher trop près de lui pour le filmer et il avait donné une distance de sécurité à respecter.
L’hélico s’est en fait approché un peu trop près de lui et sa turbulence avait brisé net l’un des tubes du delta et J.M. Boivin était descendu sous son secours.

Comme quoi, l’hélico, c’est vraiment l’ennemi volant n°1 des appareils de vol libre.

Marc

Je n arrive pas a ouvrir les premiers liens et pour les seconds je parle pas la langue. Est ce qu il est question de distance de sécurité par rapport a un helico? Le danger est il plutot dans le sillage ou en dessous l appareil.
Y a t il des distances de préconisées?