Non, le phénomène est à beaucoup plus grande échelle que la Vaunage elle-même ! L’onde se situe en altitude car le gradient de vent est important (le vent accélère de plus en plus avec l’altitude) puis la proximité du sol (frottement) et une accalmie du vent près du sol permettent le vol. Mais au-dessus, on a de l’onde due au massif des Cévennes, puis à la barre du Mont Lozere, le vent de NO avançant sans encombre au-dessus des plateaux du massif central avant de les rencontrer.
Tu as donc volé dans du rotor sous ondulatoire, même si les turbulences ne sont pas fortes par moment elles peuvent surgir d’un coup… C’est donc extrêmement risqué de voler dans ces conditions.
Par contre, comme le disait Jacques, la forme en cuvette de la Vaunage peut ajouter de la turbulence mais pas toujours.
L’idée du rigide n’est en fait pas si bête que ça avec un peu plus de vent : je pense que c’est un bon départ avec un swift ou truc dans le genre pour aller poser à la plage de la pointe de Beauduc !
Pour l’anecdote : à Claret (34) par certaines conditions de vent en orientation et vitesse, quelques collines parallèles à la crête du décollage et à une distance régulière permettent la formation d’une “ondulette” qui permet de monter assez haut 1km en avant du déco au-dessus de la plaine. Les calculs et la démonstration de cette ondulette ont été faits par un chercheur physicien passionné de parapente 