Une pensée émue et sincère aux proches et la famille MAIS arrêt cardiaque, 77 ans et en train de pratiquer sa passion, c’est une belle mort. Je veux la même ! Non ce n’est pas cynique.
Accident fatal dans les Pyrénées
Bien triste … 
En même temps “arrêt cardiaque”, ça concerne 100% des décès … :?
c’est l’accident de Val louron que j’évoquais dans le fil précédent. si un modo peut fusionner les 2 fils. merci
Syndrome du harnais a priori… :?
Ok pour crise cardiaque éventuellement lié à un syndrome du harnais MAIS une fois dans l’arbre ou déjà en vol ? D’après l’article il y a tout de même eu un lancer de secours après un incident de vol, alors…
Si le décès est imputable à une défaillance cardiaque, la défaillance cardiaque elle elle est imputable à quoi ; l’âge, l’émotion liée à l’incident de vol, à l’accident dans l’arbre, au harnais en vol/dans l’arbre ?
Il me semble que cela serait une erreur de penser que ce n’est pas un vrai accident de vol libre sous prétexte que l’issue fatale est lié à un arrêt cardiaque.
Pour l’avoir vécu, presque en direct, l’état de choc spycho/physiologique après un accident peut conduire à un dysfonctionnement grave de nos fonctions vitales et se solder par une crise cardiaque. Pour autant sans l’accident au départ rien de cela n’arriverait sans doute.
Mes pensées vont à sa famille et ses proches et amis qui soufrent aujourd’hui.
Philippe avait eu déjà de gros problèmes cardiaque et était équipé je crois d’un pacemaker.
Le pompier arrivé sur les lieux lui a demandé comment il allait,il lui a répondu qu’il avait mal aux jambes puis c’est évanouis avant de décéder.
Je n’étais pas là ce jour là vu le vent annoncé à 3000m…
Je n’en sais pas plus.
Je n’ai pas pu lire l’article car à priori il faut être abonné (ou alors je ne suis pas doué. Ou les 2 :grat: ), mais il faut effectivement faire la différence entre un arrêt cardiaque qui cause un incident de vol (malaise cardiaque sur un vol qui se déroulait bien) et un arrêt cardiaque consécutif à un incident de vol (augmentation brutale de la tension et de la fréquence cardiaque dû au stress de l’incident, ou aggravation de l’état suite au choc de la réception au sol en raison d’antécédents cardiaque).
Dans l’accidentologie je pense que ça a son importance. 
Bon pour le pilote ça ne change pas grand chose… :?
Pensée à ceux qui restent.
En 2005, la fille aînée d’un ami médecin vint lui rendre visite, comme souvent, et elle prenait congé quand brutalement elle a ressenti une grande douleur dans les jambes et elle est tombée. Il a fait des efforts énormes pour tenter de la ranimer, en vain.
Elle avait 30ans et elle a été emportée par un caillot sanguin, une sorte de phlébite galopante.
Sa mère était décédée en 1976 de la même manière à 28ans, sur l’arête des Cosmiques à l’Aiguille du Midi par mauvais temps et à quelques minutes de marche facile de la gare du téléphérique.
J’y ai pensé parce que le pilote dont il est question était conscient et se plaignait des jambes avant de tourner de l’oeil.
Au moins il est mort en vivant sa passion, on peut penser qu’il est mort heureux.

On peut également évoquer un arrachement ou déconnexion des fils du pace maker par les bretelles de la sellette si celles-ci étaient mises en tension par la position de la personne suspendue dans un arbre.
On pose les PM à droite chez les conducteurs habituels de voiture pour éviter qu’en cas de choc frontal la ceinture de sécurité ne vienne occasionner ce type de problème.
Condoléances.
Pour compléter le post de Marcouf, en précisant que je n’étais pas sur place mais que j’ai eu ces informations directement de quelqu’un qui l’était:
Incident de vol (je n’en sais pas plus, les conditions étaient très toniques paraît t’il), utilisation du secours suivi d’un arbrissage, le pilote étant retenu uniquement par le secours attaché aux épaules. Il s’est effectivement plaint de douleurs dans les jambes mais à part cela tout allait bien. Il n’a perdu connaissance qu’une fois les secours arrivés et ne s’est pas reveillé.
Cela coche donc a priori toutes les cases du syndrome du harnais.
Très sincères condoléances aux proches.
Sans vouloir prejuger de l’enquete de ce cas precis, est ce que ces discussions sur le syndrome du harnais ne posent pas la question de la position que le pilote se trouve oblige d’adopte lors d’un deployment de secours fixe aux bretelles.
Il me semble que le pilote se trouve alors pendu par les c*** (excusez la reference masculine exclusive) en fort appui sur les cuissardes. Si elle permet d’obliger a une reception sur les jambes (pour amortir le choc) on pourrait s’interroger sur les risques qu’elle pourrait occasionner en cas de suspension prolongee dans cette position.
En 2017 de memoire, le DHV a répertorié l’accident mortel d’une pilote qui pour un problème de positionnement de son ventral (j’ai précisé en entrée, de mémoire) s’est retrouvé avec les artères fémorale comprimé par les sangles de cuisse en V. S’en est suivi “probablement” un évanouissement en vol, une mise en virage qui passe en auto-rot. jusqu’au sol.
C’est un phénomène qui certainement peut arriver avec de nombreux modèles de sellette (pour ne pas dire toutes) et résulter de situations très différentes tant est qu’elles provoquent un garrotage.
Finir accroché la tête à l’envers peut sans doute aussi fonction du temps et de la personne amener un dysfonctionnement fatal. Dans les Vosges il y a déjà quelques annees, à l’atterrissage d’Urbès, un pilote largement septuagénaire s’est retrouvé dans une telle situation et le temps que les secours l’en delivrent trois bons quarts d’heure se sont écoulés. Et ma foi, là aussi de mémoire, ce monsieur a nécessité une médicalisation assez importante/intensive de ce fait.
Maintenant et même si la cause finale du décès est évidemment à considérer déjà parce qu’elle peut peut-être donner a réfléchir sur notre matériel. Bien qu’il me semble qu’il n’y a pas de solution miracle pour répondre à l’ensemble des problématiques sellettes (syndrome du harnais mais aussi oubli d’accrochage, ammerrissage et cela sans considération des critères de poids, encombrement, prix, etc.)
Donc même si la cause finale de l’issue fatale est une défaillance cardiaque, il reste qu’au départ il y a un incident de vol probablement lié à des conditions fortes au vu des retours ici et là.
Avec l’accident mortel d’aujourd’hui sur St-Hil. et les très certainement autres accidents avec “seulement” des blessés graves de ces derniers jours. Il me semble que ce serait un vrai déni de la réalité que de penser que ce malheureux pilote n’a juste pas eu de “chance” avec son coeur.
SIX MORTS EN 10 JOURS cela devrait tout de même vraiment faire réagir. Surtout que cette pointe d’iceberg cache combien de blessés à vie ?
:fume:
pour ma part pas de blabla sur la position dans l’arbre, ni sur le risque cardiaque. Juste la prévi du jour de l’accident en photo jointe. Voler ce jour là ? Je ne pratique pas le même sport. Ce n’est pas le 1er ni le dernier qui s’arrête là en prenant la décision d’aller voler avec ce genre de journée. Pour moi c’est incompréhensible. Notre sport est déjà suffisamment une pratique à risque…pas la peine d’en rajouter.
Et il y avait d’autres voiles à voler ou il avait le ciel pour lui tout seul ?
pourquoi ? d’autres voiles en vol limitent le risque objectif ? je ne pense malheureusement pas…
Ce fil est quand même curieux : mi-hommage, mi-questionnement sur un mort forcément décédé d’arrêt cardiaque, sans que cela n’apporte de précision. Donc je vais faire comme tous.
Je ne connaissais pas la victime et je trouve cela triste, j’ai du mal à me dire qu’il est heureux de vivre et mourir de sa passion, même si la philosophie de vie est propre à chacun…mais terminer sous un vent délirant dans un arbre, je ne suis pas sûr qu’on se dise “j’ai bien fait”.
Ce qui m’interpelle tout autant que ce syndrome du harnais qui émerge sur le forum, c’est aussi comment on arrive à avoir une licence avec un certificat médical signé d’un médecin lorsqu’on a une pathologie à risque de malaise en vol et si c’est aussi vrai, un pacemaker qui est une contre-indication d’emblée !
Des gens volent sous anticoagulants, sous un tas de médicaments ou avec des pathologies à réel risque de malaise. Libre à chacun d’aller chercher un certificat en omettant sciemment des éléments importants mais si c’est fait par son médecin traitant qui vous connait particulièrement, là je ne comprends pas et cela ajouté au bazar récent entre aérologie et accidentologie, je ne comprend pas ! Est-ce l’esprit vol libre ? Latin ? Hypocrisie collective ?
Voir conditions d’aptitude ici : https://federation.ffvl.fr/pages/les-documents-m-dicaux-li-s-licence#conditions%20aptitudes
Desole que ca tombe sur toi mais en ce moment faut pas trop me chauffer sur ce sujet. Je suis en conflit ouvert (dossier en preparation au defenseur des droits) contre la FFME a ce propos.
Je suis diabetique de type 1 et je vole. Et j’emm**** tout ceux qui considerent ca comme un probleme !!
La surprotection assurentielle qui va de pair avec l’interdiction de pratique pour de plus en plus de gens (pas que pour le sport mais pour les prets immo par exemple) est une plaie de la societe actuelle !
Je connais très mal le vol en montagne, donc je me demandais si avec un tel vent en altitude à décorner les boeufs plusieurs pilotes ont l’idée de se mettre en l’air
Wowo, 6 morts en 10 jours, c’est où ?
Juste en France ou dans le monde ?
Wowo, 6 morts en 10 jours, c’est où ?
Juste en France ou dans le monde ?
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1wxVhd0yYPexm0K1kTjykO-dWz9CoVrVmmgAS2jh-m3Y/htmlview
Auxquels se rajoute déjà,