Constat suite à la bstof : tous les incidents en vol ont eu lieu dans une zone sous le vent. Ça n’est pas tant un problème de niveau pratique (pilotes expérimentés à très expérimentés) mais d’analyse de la micro-aérologie locale, parfois bien complexe et difficile à anticiper.
Avec le réchauffement climatique, je crains que les zones sous le vent deviennent de plus en plus violentes et nous laissent de moins en moins de chances de nous en sortir avec nos chiffons. Avec un peu de recul, je me dis qu’on vole quand même avec un aéronef qui a une résistance aux turbulences extrêmement faible : là où le meilleur parapentiste au monde finira inexorablement sous secours, un pilote de planeur dégrossi se fera juste secouer et quittera rapidement la zone pour poursuivre son chemin. A nous donc, parapentistes, d’éviter ces zones turbulentes à tout prix, quitte à se restreindre aux heures de vol où l’aérologie est compatible avec les capacités de nos parapentes à rester ouverts…
Autre constat suite à la bstof : avec un cocon, le twist arrive très (très) vite quand ça vraque, ce qui laisse peu de répit pour récupérer la situation. La mode du cocon à tous les niveaux de pratique + météo de plus en plus chaude, je ne suis pas sûr que ça favorise une baisse des accidents.

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