@Pascoq
“La différence entre un tour de force et un tour de con, c’est le résultat.”
Je ne connaissais pas l’expression, je la retiendrai, elle s’applique dans plein de situations !!!
Bravo
C’est marrant, j’ai un autre ressenti: la Iota me parait d’abord facile mais l’est moins, à mon avis je précise, dès que ça turbule. Pour la “confortabilité”, je ne peux pas me prononcer, mais je trouve les réactions de la Iota assez sèches en conditions thermiques et, mais là c’est peut-être mon problème, je lui trouve un virage perfectible. Par contre la Iota est nettement plus perfo que l’Insinia, mais je ne sais plus combien d’années séparent ces 2 ailes.
La Iota est très tendue par rapport à l’Insinia, ce qui explique sa meilleure glisse mais des sucettes plus violentes.
Tout à fait d’accord… Ce n’est pas en écle ou en stage qu’on va se mettre dans des situations fortes. On nous donne des éléments et après on expérimente, parce que des fois on est pris dans la masse d’air et là on apprend avec le bagage inculqué (roulis, tangage notamment)
Après quelques vols de plus sous la Iota, je confirme, les réactions en thermique sont sèches ! Perso j’aime pas trop laisser la voile faire ce quelle veux donc je corrige souvent et ça devient vite fatiguant. Mais je pense que je vais m’y faire il faut que je vole un peu plus relax et je dois accepter certains mouvements parasites. Les réactions nerveuses de la Iota sont sans doute normales car ma Iota est très chargée et la pression interne doit être forte. Et puis 59 cellules sur 11,35m (taille 23) c’est forcément moins souple qu’une quarantaine sur la même envergure. L’aile est donc peu amortie c-f-d !
oui, je me contredit ROTFL mais c’est après avoir passé un peu plus de temps en l’air, je pense qu’il faut une bonne dizaine de vols pour bien cerner une aile.
pour avoir sous des voiles perf dans le passé, puis descendu de level, avec une mentor2 et a pressent sous ma iota :dent:
cette voile est bien a sa place, dans sa catégorie … la mentor 2 était un peut plus sport avec un peut moins de vitesse…bref je vais pas faire de comparot, mais pour moi cette voile et bien une EN B.
Perso, je ne pense pas que ce soit à nous de juger si l’aile est bien une B ou une C, sauf si vous vous sentez l’envie, si vous avez la capacité et les moyens techniques de refaire les tests d’homologation. Et en plus, vues toutes les discussions sur les homologations, je ne crois pas que ça ait un grand intérêt…
Par contre j’aurais trouvé beaucoup plus pertinent que steph73 nous parles un peu plus de la comparaison entre la Mentor2 et la Iota, de sa raison d’un retour vers des ailes dont le pilotage est moins exigeant que certaines ailes “perf” et de ce qu’il n’avait plus avec ces ailes et qu’il a retrouvé dans des ailes moins exigeantes comme la Mentor2 puis la Iota. Car parler de pilotage, de ressenti personnel, basé sur sa propre pratique est bien plus interessant que de vouloir confirmer une homologation alors que nous n’avons pas fait le travail nécessaire à cette confirmation.
Après tout, que ce soit une “B+” ou une “C-”, c’est pas ça qui importe, par contre que l’aile convienne à notre pratique (volume horaire de vol, type de vol), qu’on se sente bien sous l’aile (confort de vol, compréhension des infos qu’elle transmet et de ses mouvements, absence de traces d’huile dans la sellette), qu’on en connaisse les côtés sombres (par la lecture de tests type DHV, le partage d’expérience ici même et mieux la pratique en SIV) et qu’elle soit une suite logique dans notre évolution de pilote (en montant ou descendant de catégorie d’exigence de pilotage), c’est ça qui est important.
Mais si possible avec les + comme l’explique Chamalot et aussi les - que l’on ressent en choisissant de revenir, au niveau de l’homologation, vers du plus sage.
Déjà pour dire si une aile est A, B ou C voire D, faudrait pouvoir faire toutes les manoeuvres dessous, or c’est loin de nos compétences pour 99 % des pilotes du forum je pense. Comparer les voiles est déjà plus dans nos cordes (comme le fait Ziad) mais faut que ce soit dans les mêmes conditions de vol… Et avoir une mémoire phénoménale. Bref… Pas un exercice très facile si l’on veut être objectif ! Or l’objectivité c’est ce qui caractérise le moins un parapentiste :sors:
Exact. En plus on vole en général en thermiques ou en soaring. Bref, pas en conditions de faire passer des tests que nous ne savons pas exécuter. Alors dire que c’est bien une B, c’est divinatoire ou diabolique
C’est donc prouvé ! La Iota est meilleure que l’Artik 4 !!
Très jolis vol ! même si j’aurai tendance à dire qu’en vol de plaine avec le vent dans le dos, la catégorie de l’aile est moins importante que pour d’autres vols
Pour ce genre d’exercice ou il faut cavaler avec 30 à 40 km/h de vent de cul, point besoin d’avoir une aile d’exception… Ce qui paie est l’expérience, l’endurance, la patience et ne pas faire d’erreur stratégique pdt plusieurs heures… bref un pilote…
Et aussi le zeste de chance qui va sauver la mise sur un point bas…
Un pilote qui est capable de rester en l’air 9 heures dans du vent avec une Alpha 5 fera beaucoup beaucoup de kil…