Aerodyne joy

Grain de sel
J’ai volé sous une Joy dès le dernier jour de mon stage init, quel pied par rapport à l’Alpha 4 !
De septembre 2007 à avril 2010, ma petite Joy - la bien nommée - m’a donné 300 vols de bonheur, 120h de plaisir en l’air, pas mal d’heures de gonflage, 3 jours de SIV, rien que du bonheur.
ATTENTION !
La marque Aérodyne a fait faillite en 2008. Le propriétaire n’a pas payé le concepteur (Michel Leblanc, une référence) ni les essayeurs-metteurs au point et il a laissé l’usine de l’Île Maurice en stand-by, avec sur place un bon stock de tissu que Porcher n’a pas voulu reprendre.
En 2009, miracle : Aérodyne ressuscite et met en vente une nouvelle série de Joy, avec d’autres couleurs… en utilisant le stock de tissu qui a passé plus d’un an sous les tropiques dans un entrepôt… manière de se faire du fric, en vendant du matériel qui aura une durée de vie beaucoup plus brève.
Ces Joy 2009 et 2010 sont commercialisées en France par une officine de Doussard, sans licence d’importation (les Douanes sont sur son dos), à un prix canon : pour 2500€, le client a une voile, une sellette, un secours et un casque.
Cherchez l’erreur.

La Joy de 2007/2008 est une petite merveille de sécurité passive, de vivacité et d’efficacité, accessible à des débutants doués qui volent déjà en autonomie, nettement supérieure à la Tequila 2 ou l’Epsilon 5 (des brouettes) mais un peu inférieure à la Dolpo et très inférieure à la Chili 2 (je les ai toutes essayées).
Acheter d’occasion une Joy 2009 ou 2010 serait par contre un mauvais placement.

Ugh !