Salut à tous,
Je sais, ce sujet à été traité, mais la lecture du dernier article paru dans Parapente Mag concernant ce sujet m’a laissé dubitatif.
D’abord j’ai vécu exactement la même chose que la personne qui décrit son incident à Aglou au Maroc. Il est fort probable que ce soit le même jour en février dernier et au même endroit; pour ma part j’ai raté mon affalement (bon c’était fort quand même) et si il n’y avait pas eu un Suisse pour me stopper, je serais encore en train de traverser le désert à plat ventre.
L’après midi même, je réitère au Nid d’Aigle, un groupe décolle avant moi, je ne me préoccupe pas plus de la météo que ça puisqu’ils viennent de décoller, imbécile que je suis. A peine décollé, comme tous les autres ça monte fort et j’ai compris tout de suite qu’il y avait un front pluvieux qui arrivait du nord ouest, masqué par le bâtiment de l’hôtel. Pas le choix, si je veux essayer d’atteindre l’attero ou plutôt de pouvoir descendre, je n’ai plus qu’à faire les grandes oreilles accélérées à fond; bien sûr, pas de gants, on ne se refait pas, les suspentes me cisaillent les mains.
Les autres posent n’importe où, loin de l’attero; j’essaie de le rejoindre mais mon approche se fait à reculons. Ca ne monte plus, c’est déjà ça, je sais qu’il m’attend un moment pas facile à vivre, j’approche de la bergerie à coté de l’attero, reprend le vol normal, mais ça recule. Je ne veux pas me servir de l’accélérateur si près du sol connaissant les risques, donc je laisse tomber les commandes pour finir aux arrières; à peine les pieds aux sol, je les tirent un grand coup et j’arrive à affaler ma voile sans problème, je suis juste tombé sur le dos mais je ne me suis pas fait trainer.
Alors quand je lit cet article et notamment la technique d’Olivier Fritz qui dit qu’il ne faut jamais affaler aux arrières, ça me met un sacré doute; c’est sûr qu’une fois qu’on a décidé de les tirer il ne faut pas les relâcher autrement la sentence va être rude.
Si j’avais affaler aux freins, avec une voile en A et le nombre de tours à faire, je suis certain que j’aurais bouffer les caillasses et les cactus.
Bon depuis, j’ai revu mes prétentions à la baisse…





