AIDE POUR UN BLEU. Démêlage de suspentes.

#1

Bonjour,

Bon alors voila je vais pas y aller par quatre chemins. Je suis nouveau dans l’activité et je suis des cours de para tous les vendredi.
Je viens d’acquérir une Airwave Mustang de 2005 d’occas uniquement pour du gonflage (non homologué)

Lorsque je l’ai reçu je l’ai bien entendu déplier pour essayer tout ça mais les suspentes étaient complètement emmêler dans tous les sens. J’ai jamais vu ça.
J’aurais besoin donc des conseils des pilotes les plus avertis quand a la ou les technique pour démêler tout ça le plus vite et plus correctement possible.

Merci bien :slight_smile:

#2

Commence par les A ( ceux qui vont au bord d’attaque) , puis les B et ainsi de suite …un élévateur après l’autre .
Parfois ça a l’air bien emmêlé mais des que les A sont libres c’est presque fini , bon démêlage

#3

déplie ta voile complètement.
Si possible, essaye de déméler les suspentes par élévateur.

Pour déméler un élévateur :
essaye de tendre au mieux les suspentes.
Prend uniquement les avant, et fait en sorte de les laisser dessus : essaye de virer toutes les suspentes B, C, D, Frein.

Une fois que les A seront démélés, clairs et sans tour, tu devrait être proche du but!

-edit : grillé!

#4

pour séparer les élévateurs , tu les mets en tension (plus facile s’il y a du vent) et tu les fais glisser sans forcer l’un contre l’autre , l’amplitude va s’accentuer jusqu’à la séparation complète.

ensuite ce qui a été dis au dessus est juste.

#5

comme dit précédemment,
commence par déplier entièrement ton aile
sépare l’élévateur droit du gauche et donne leurs une légère tension,
c’est l’occasion de vérifier si les faisceaux droits et gauches sont bien séparés, si ce n’est pas le cas essais de repérer la clef ou le nœud qui les relient et défait la.
une fois les deux faisceaux séparés choisi celui dont tu va t’occuper en premier, si possible celui qui semble le moins compliqué.
commence par vérifier qu’il n’y a pas de cravate "la suspente qui fait le tour de l’aile si c’est le cas corrige le,
ensuite en commençant par l’élévateur remonte vers l’aile et repère les points qui bloquent,
cela peut être des clefs “suspente enroulée autour d’une autre” il suffit généralement de dégager la suspente bloqué pour que ce soit résolu
des nœuds “suspentes nouées sur elles mêmes” il faut trouver le sens du nœud pour savoir comment le dénouer
des tours d’élévateurs “l’élévateur est passé au milieu du groupe de suspentes” il faut repérer le sens de passage de l’élévateur pour lui faire prendre le chemin inverse.

normalement en suivant ses trois cas principaux tu doit pouvoir te débrouiller
le résultat final étant que l’élévateur dans la main, les A sont en haut et le frein en bas
les différentes rangées de suspentes sont libres et étagées
par rangée de suspente il ne doit pas y avoir de chevauchement entre suspentes

si ce n’est déjà fait il ne reste plus qu’a faire la même chose avec l’autre élévateur.

#6

Merci bien pour vos réponses :wink:
Je vois bien ce que vous voulez me dire mais c’est bien plus compliqué en pratique :vrac:

En tout cas merci et bon vol !

#7

n’hésites pas à écarter le plus possible la sellette de ton aile, ça devrait aider aussi

en revanche une mustang :affraid: c’était une belle aile très typée cross … pas sur du tout que ça soit la plus facile à gonfler :evil:

#8

Pour ma part, je démêle tout en même temps… Enfin, un seul élévateur à la fois quand même.
J’étale l’aile, je défait les éventuelles cravates et j’attaque. Bien sur je regarde s’il n’y a pas de tour de sellette, puis je commence côté élévateur et sur une 4 lignes je prends :

  • les A entre le pouce et l’index
  • les B entre l’index et le majeur
  • les C entre le majeur et l’annulaire
  • les D entre l’annulaire et l’auriculaire
  • le frein dans la deuxième main
    Une fois tout ça en place, je met les suspentes en tension et je fais remonter ma main le long des suspentes, je défaits les clefs avec la main qui tient le frein, si c’est trop emmêlé je défaits les clefs à deux mains et après je reprends les suspentes comme avant et je progresse jusqu’à mi suspentes et en général c’est assez pour avoir tout démêlé.
    Enfin, je jette un coup d’œil dans l’axe des suspentes en portant mes mains vers le haut, pour voir si tout est normal dans l’ordre des suspentes.
#9

Si tu as essayé tout ça et que tu as toujours devant toi un plat de nouilles inextricable, voilà une méthode qui peut être un peu fastidieuse, mais qui marche à tous les coups.

Voile étalée, sellette détachée, élévateurs au sol comme si tu allais décoller (donc, côté bord de fuite).

Tu fais le tout de la voile, et tu te places côté bord d’attaque au centre.

Tu attrapes une A sur son point d’attache (je prends une centrale en général), et tu commences à tirer sur cette A pour amener l’élévateur vers toi. Au fur et à mesure, tu gardes entre toi et l’élévateur toutes les boucles qu’il pourrait y avoir autour de cette A. Quand l’élévateur sera proche de tes mains, il devrait y avoir un (paquet de) boucles entre ta main et l’élévateur. Tu continues à tirer jusqu’à faire passer l’ensemble des sangles de cet élévateur dans les boucles. Si il reste des embrouilles, ce seront des twists d’élévateurs faciles à démêler (ou des noeuds).

Le principe de cette méthode est de libérer entièrement une A du point d’attache jusqu’à l’extrémité de l’élévateur qui s’attache au maillon. Si cette A est libre, il ne reste que des twists simples à gérer.

Bon, reste plus qu’à faire l’autre côté…

#10

Trouve qqun vendredi, y’a plein de pilotes qui attendent que ca d’aider et partager.

Un truc important pour demeler , jamais forcer, tirer comme un sourd etc …

Le plus grave emmelage que j’ai vu en 6 ans , en 25 minutes, c’etait démélé. Toujours mettre en legere tension l’elevateur pour bien voir la ou sont les noeuds.

#11

Bon je vous poste une petit message pour vous dire qu’avec vos conseils j’ai réussie à demeller ma voile :dent:

Bon ça m’a pris 2heures avec l’aide de ma copine… Mais en temps que passionné ca ne m’a pas vraiment embêté… Et puis ça permet d’apprendre le coté un peu chiant et donc de mieux comprendre son aile.:wink:

Pour info vu l’étendu du tas de noeuds la seule méthode qui a marché est celle de démêler les A,en premier puis B,C et D et freins en partant du bord d’attaque.
La technique du “peigne” n’était largement pas suffisante.
Ca c’est bon pour la prévol mais c’est tout.
Apres ça j’ai,donc pu aller profiter a ma grande joie, avant la tomber de la nuit, de quelque décollages sur surface plate sans vent.
Petite photo de mon avatar prise toute à l’heure lors de mes premieres essaies :ppte:

Voila, donc un grand merci à la communauté parapentiste.

A bientôt !

#12

Je vole depuis un an avec une Mustang 1. Je trouve aussi que; au gonflage; elle est assez “capricieuse”.
Je n’ai jamais vu les CR des essais dans la presse spécialisée. quelqu’un as-t-il d’autres informations à ce sujet?

#13

Dans le pire des cas, si tu n’y arrives pas, il reste à consulter Mme POB, grande spécialiste ès-cordes, cordelettes, suspentes, noeuds etc, habituée à remettre en état de voler, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, des voiles récupérées dans les kékés sous divers décollages.
:prof: Pour préparer une voile, je vais extrêmement vite :

  • Suspentes A en tension à partir de la sellette, je fais coulisser tout le faisceau dans la main en “avalant le mou”, de manière à arriver au bord de fuite avec toutes les suspentes tendues.
  • De cette manière, il ne peut pas subsister une moindre clé, un moindre emmêlement et les suspentes se retrouvent bien à plat au sol à partir du bord de fuite, donc prêtes à se lever avec la voile. Quand on décolle sur des cailloux ou sur de la neige gelée (voire de la glace) c’est une garantie de ne pas en couper une en accrochant.
  • Ceux qui bricolent un temps fou avec leurs suspentes, et avec dans le regard l’angoisse existentielle profonde d’une poule ayant trouvé un réveil, sont toujours étonnés quand je leur montre le truc, pourtant appris lors de mon stage init. J’ai même un pote, que j’ai surnommé Pasdoué de chez Pasdoué, à qui j’ai montré le truc une bonne cinquantaine de fois et qui n’a toujours pas été capable de le mettre en application.
    D’où l’allégorie de la poule et du réveil.

Bons vols d’automne à tous*