Aider les débutants ...quelles solutions ?

Ma réflexion du soir… :canape:

En tant que pratiquant, bi placeur et membre d’un club de parapente je me dis que j’ai un rôle à jouer parmi tous ces pratiquants…une responsabilité à assumer dans la pratique de cette activité.

Je ne suis pas formateur (c’est le boulot des pros)…je ne suis pas un cador…c’est le boulot des compétiteux qui ne vivent que pour cela…mais je suis moi…juste moi avec ma toute petite expérience…tout ce qu’il y a de bien et de mal à prendre dedans…

Et dans tout cela je me dis…comment aider les jeunes…ou alors même comment promouvoir l’activité ?

Ya des formations accompagnateurs de club qui existent, vous en pensez quoi ? Qui l’a déjà faite ?
Attention les pros…je ne veux surtout pas vous prendre votre business qui ne doit pas être facile tous les jours…je veux juste savoir comment je peux aider à promouvoir cette formidable passion que peut être le parapente !

Je pense que les pros et les clubs doivent avoir des objectifs différents mais partagés : les uns pour former, les autres pour accompagner en garantissant la sécurité des pratiquants et en réorientant certains pratiquants sur les écoles si besoin de formations spécifiques…enfin c’est ma vision de la chose, j’en ai déjà discuté avec des moniteurs de mon club qui ne sont pas du tout alignés avec cette vision !

Et vous…?

YoDav

Les clubs ont un rôle important dans la formation des jeunes pilotes. Le diplôme d’accompagnateur de club donne un statut, une légitimité et une couverture relative aux pilotes qui comme toi souhaitent aider les petits “poussins”. C’est aussi une manière de compléter sa propre formation.

La plupart des professionnels ne voient pas les accompagnateurs comme des concurrents potentiels; mais comme un complément très utile à notre enseignement. Une fois sorti de l’école un jeune pilote est encore “fragile”, un accompagnement en club est le moyen le plus efficace pour progresser longtemps en sécurité.

Un pilote qui continue a voler est potentiellement un futur client ! :lol:

karma+ patrick

Ton retour est très intéressant Patrick, merci !

Outre le statut qui accru des responsabilités au sein du club et pour ce faire cela nécessite quand même un certain budget et qq jours de congés tout cela bénévolement…je me pose la question aujourd’hui car je pense réellement que c’est important de participer à la vie du club et de l’activité !

Le petit retour d’expérience que j’aimerais bien avoir est :

  • combien d’accompagnateurs de clubs existent-ils aujourd’hui à la fédé ?
  • comment sont-ils intégrés à l’activité de la fédé, aux décisions ?
  • quels ont étés les résultats positifs ou négatifs de ces formations les dernières années ?
  • et surtout comment ces formations ont-elles pu aider les jeunes ?

A la grande différence d’une activité professionnelle, tu ne fais pas cela pour vivre…mais juste pour rendre service, pour aider, pour promouvoir ta passion…Je pense que cela est nécessaire mais comment est-ce perçu réellement aujourd’hui par la fédé et les pros ?
De ma petite fenêtre tout cela me parait très marginal aujourd’hui vu mon expérience avec les clubs autour de Grenoble, mais peut-être que je me trompe.

A+
Dav

yoda, je trouve ton attitude trés positif car je pense que quand tu es passionné tu as envie de participer à la vie de ton club et de promouvoir ta passion, du milieu d’où je viens : le vol à voile, beaucoup d’instructeurs sont benévoles, ce qui est moins le cas dans le parapente mais je ne relancerai pas le débat, chacun doit gagner sa vie, :pouce: yoda, trés intéressant ton fil

Autant je trouve ça bien d’aider les jeunes, autant je ne pense pas que l’activité supporterait une augmentation trop importante de son nombre de pratiquants (je n’ai pas l’impression que le nombre de sites augmente proportionnellement). Je vais peut-être me faire haïr (allez, tant pis), mais je ne pense pas que ce soit une si mauvaise chose si les moins motivés abandonnent l’activité en cours de route.

Donc accompagnement des nouveaux qui ont de la motivation à revendre : oui carrément ; promotion de l’activité : laissons ça aux pros via les baptêmes et stages, ça suffit amplement et ça leur assure leurs revenus.

En fait Benoit ce n’est pas trop la promotion de l’activité en tant que telle qui me motive…

J’suis qqun qui m’extasie devant la beauté de la nature et quand je me fais un vol au levé ou au couché du soleil de la dent de Crolles je me dis…mais PUTAIN QUEL bonheur de vivre CELA !
Et J’ai juste envie de partager cela…aujourd’hui avec la Qbi je le peux mais avec une seule personne…j’en fais profiter aussi à des potes qui volent seuls et que je connais des fois et j’en assume la responsabilité morale…mais si je pouvais en faire profiter d’autres alors quel bonheur +++ !
Mais bon…je ne suis ni prêt à en assumer la responsabilité légale et encore moins morale pour les personnes que je ne connais pas…

D’où mes questions…car c’est dommage pour eux !

A+
Dav

sans vouloir critiquer les pros et les stages
il y a une choses que les clubs peuvent mieux faire que les stages,
c’est inciter les pilotes qui sortent de stage de "re"faire des gammes,
leurs mettre a disposition une pente école et un terrain de gonflage et animer des sessions gonflages et pentes école avec quelques pilotes aguéris du club,
ceci pour répondre au fait qu’en stage le temps de passage en gonflage et pente école est forcément limité pour pouvoir faire voler les élèves, et qu’a la fin du stage les élèves la tête pleine de leurs vols ont souvent oublié tout ce qu’ils ont appris au début du stage.
et ceci n’est pas une critique des stages et des pro mais la réalité humaine.
c’est pourquoi il me semble que régulièrement les clubs doivent proposer des session moins orientés sur le vol et plus sur le travail individuel au sol ou en pente école avec débriefing commun pour chaque vol “gonflage” le tout pour le bénéfice commun.
avoir un membre du club ayant sa qualif d’accompagnateur de club est un plus,
mais dans un club il y a souvent assez de pilotes ayant l’œil et sachant faire comprendre comment corriger des défauts ou améliorer des gestes techniques.

@steph24
Là tu parles du rôle de l’ animateur de club. Si tu regardes la définition FFVL c’est quelqu’un qui peut dans un club initier du gonflage ou toute manoeuvre au sol.
Donc en aucun cas prendre un jeune pilote en radio (c’est les pros pour ça, donc pas de conccurence)
En dehors du fait qu’il peut “initier” des non volant lors de journée découverte,ce statut lui donne une légitimité sur un déco pour donner des instructions à des pilotes peu aguéris ou qui veulent refaire des gammes.
Exemple tout donné dans notre club, nos sites en bord de mer on des spécificités liées au vent et les décos peu pentus. L’animateur est le seul légitime à aider un pilote sortie d’école “montagne” pour lui apprendre et l’ accompagner dans son gonflage.
Si le pilote décolle il redevient en autonomie.
Biensûr que le jeune volant reçois des conseils des autres pilotes sur place sur les conditions étou étou mais sans légitimité.

Exemple: je ne suis ni accompagnateur ni animateur (pour l’instant)
J’ai eu l’été dernier le cas d’un pilote de passage lors d’une journée très ventée. Seul des locaux volant très régulièrement était en vol.
Ce jeune pilote avait les milles misères à gonfler, se retourner et avancer sans se prendre des “baffes”.
depuis 1/2 h d’autres pilotes lui expliquitcomment on pratiquait ici, lui demandait quel était sa pratique habituelle… bref un peu briefer.
Ce pilote a demandé à ce que quelqu’un vienne le retenir le temps qu’il se retourne de sont face voile et de l’avancer vers “le trou”.
Il s’est adressé à moi, désolé, pas de chance il a cru tomber sur le con de service quand je lui ai refusé sous pretexte qu’il n’ avais pas d’accélérateur.
Pour moi, il cumulait: déco non adapté, pas d’accélérateur et surtout ne voulait rien entendre sur le risque que le vent se renforce et qu’il n’avait aucun moyen de contrer.
Tout ça pour dire que ma légitimité s’arrêtait à lui donner les renseignements qu’il demandait mais pas à l’aider à sa mise en vol.(car même s’il vit décollé, il n’ vit pas encore volé avec les autres et surtout il n’avait pas encore atterri)

@Yodav
Les formations sont payantes mais le club et la ligue peuvent fortement participr finncièrement à la prise en charge (déplacement, prix de la formation, repas…)
L’accompagnateur est lui destiné à accompagner au sein d’une structure sur des sites nouveaux des pilotes autonomes décollage/atérrissage pour choisir pour eux les conditions de site et aérologiques qui lui conviennent.(ce qui implique de connaitre le pilote, d’où accompagnateur “de club”)
Mais aucunement d’ accompagner des sessions gonflages ou pente école.

Aux 4 questions c’est à la fédé de te répondre, sinon niveau perception je suis un peu comme toi.
Je pense que c’est un bon complément des formations pro, que la fédé pouris mieux mettre en avant ces actions et qu’elle sembloent émerger un peu plus.
Encore une histoire de manque de moyens de la fédé qui met en place son plan “2015, tous breveté”

lapsus ? :slight_smile:

salut

Y’a beaucoup de réponses à donner.

L’accompagnateur de club, il a pour rôle d’organiser des sorties club. Les pilotes qui participent à ces sorties doivent au moins attester d’une autonomie sur site en conditions calmes. Un brevet initial quoi (mais le brevet n’est pas obligatoire). Son rôle est donc d’organiser ces sorties d’un point de vue logistique et en informant les participants sur le site lui-même, les conditions météos, … en accord avec son président de club. En aucun cas, il ne peut guider.
C’est une semaine de stage. Et j’oubliais aussi, il faut le PSC1
Ensuite, il y a l’animateur de club. Pour les personnes possédant une Qbi, un accompagnateur et voulant proposer de la découverte en pente école (niveau blanc) et du biplace. L’équivalent d’une journée découverte. C’est, de mémoire, 6 jours en école EFVL sur pente école bien entendu.
Et enfin le monitorat fédéral qui ouvre à l’enseignement jusqu’au niveau bleu (brevet de pilote) de la formation en école de club et ça, toujours de mémoire et donc à vérifier, je crois que c’est 12 jours de stage.

J’espère vous avoir apportés des éléments de réponse.

A+
Laurent

12 jours de stages pour un monitorat fédéral ??? Mais BORDEL, Pkoi mon BE m’a pris deux années ???

Une position intéressante du club des “pieds tendres” en Savoie qui propose au 14 18ans locaux une formation avec stage en école labellisée et suivi sur 1 an avec prêt de voile et accompagnement le tout pour un prix dérisoire ( moins de 200 € ) … du super boulot !!! avec des jeunes qui ont, pour les premiers, acheté leur matériel, volent et sont brevetés ou en passe …

:coucou:

moi j’en reviens toujours au club (et surtout les 2 forces vives) qui m’a vraiment permis de démarrer quand j’ai débarqué dans les zAlpes …
cela représente presque zéro investissement … en revanche c’est 100% utile :

Organiser les rot’ assez tôt pour que les oisillons puissent se jeter un vol du matin.
Ensuite ils assurent la rot’ de mi journée pour que les “cadors” puissent voler
Enfin une rot’ du soir en restit’ pépère pour les oisillons et les moins cadors

en revanche , faut accepter de se lever beaucoup plus tôt et faut aussi remplacer la :trinq: d’après le vol par une rot’ :fume:

:pouce: aux pieds tendres

:pouce: comme formule

Bonjour

Pour répondre à JC de cuges :
Le fédéral, c’est pas 12 jours de formation… C’est :

  1. accompagnateur 7 jours
  2. préfo + Qbi 9 jours
  3. animateur 6 jours mini (en école)
    4 monitorat fédéral 12 jours mini

En plus, les prérogatives sont pas les mêmes. Et puis tu ferais quoi avec un MF pour vivre ? :wink:

A+
Laurent