Aile pour semi-débutant ?

#1

Bonjour,

J’ai décidé de reprendre sérieusement le parapente !
Après environ 80 vols, il y a de ça 4 ou 5 ans, j’ai totalement arrêté. Je venais de passer à l’époque sur une Skywalk Chili 2 S (je pèse 60/65 kg suivant le nombre de pizzas ingérées dans la semaine).
Alors voilà, j’ai décidé de racheter une voile histoire d’amortir le coût des cours de vol et éviter les frais de location.
Mon instinct premier serait de me rediriger vers une Chili, sachant qu’elle est maniable tout en restant sécu et fiable.
Malgré tout, je préfère poser la question. Auriez-vous d’autres voiles à me conseiller, qui seraient plus pertinentes ? Et quels sont les critères à surveiller pour ne pas se faire avoir lors de l’achat ?

Merci d’avance !

P.O

#2

Salut

Content de savoir que tu reprends l’activite !
Je suis pas expert en la matiere, mais il me semble que la Chili est une B3 (qui exige un pilotage type C) et que peut etre que cibler des voiles plus sages est plus raisonnable quand on reprends l’activite. Si tu veux rester chez Skywalk, la Tequila 4 est tres bien, au moins aussi perf que la Chili 2 de l’epoque mais en plus sage.

https://www.google.dk/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCAQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.voler.info%2Fcms%2Findex.php%2Ftests-et-reportages-2%2F22-apublierpageprincipale%2Ftests%2Ftests-parapente%2F452-testival-comparatif-de-6-ailes-b1&ei=ItGIVLrXMYr6UJyRg5AF&usg=AFQjCNE6y9lkbWjkzRW-9mRJ6cpczqETyg&sig2=HZRdgRo_vE89dnhDB61uYQ&bvm=bv.81456516,d.d24

Et peut etre qu’un week end de prise en main encadre (dans une ecole ou un club avec accompagnateurs qualifies, ca marche aussi) est une bonne demarche pour eviter des petits accidents et reprendre contact avec la voile en confiance…

Encore une fois, je ne suis pas expert en la matiere, je laisse les pros du forum se charger de te repondre !

#3

C’est excellent de revenir au parapente. :pouce:
J’ai adoré la Chili 2 quand j’ai volé avec en 2010, c’est une excellente EN B très accessible et qui permet de bien progresser en se faisant plaisir.
Un bon plan pour revenir au parapente.
La Chili 3 est complètement différente, plus vive et plus performante, en haut de classe B, à ne pas mettre entre les mains d’un presque débutant.
On est encore débutant à 80 vols (je râlais à l’époque quand on me le signifiait mais j’avais tort) et c’est un peu tendre pour attaquer tout de suite avec un avion.
:trinq:

#4

Merci pour vos réponses :slight_smile:

Je vais donc continuer sur ma lancée et me trouver une Chili 2.
En l’achetant d’occasion, à quoi dois-je faire attention ? Combien d’heures de vol au maximum doit avoir la voile pour faire une bonne affaire ?

Encore merci !

#5

Les heures de vols ca suffit pas… ca dépend aussi de si elle a beaucoup gonflé, etc.

Bref, ne se fier qu’a un bon rapport de contrôle. Perso j’ai sélectionné que les voiles qui ont au moins 60 / 70% de vie restante.

Bonne reprise!

#6

Acheter maintenant une Chili 2 est une excellente affaire à 800€ maxi, avec au maximum 40% d’usure. Elle durera au moins 200 heures et sera ensuite devenue invendable, donc il ne faut pas y mettre trop cher.
Entre temps, avec les progrès, l’envie d’une voile plus performante fera passer à une EN B “haut” ou à une EN C. La Chili 2 pourra toujours servir en gonflage, skis aux pieds ou en vol dynamique sur les dunes.
La Chili 2 est maintenant assez ancienne, d’une conception “ancienne”, et quasiment invendable. Celui qui trouvera un acheteur sera si content qu’il acceptera son offre.
Cela reste donc un très bon plan.
Un pilote qui vole peu gonfle relativement un peu plus qu’un pilote qui vole beaucoup, et le gonflage use plus vite une voile que le vol, mais qui ferait 100h de gonflage par an ? Moi je vole 100h par an et je “gonfle” de temps en temps, 4 ou 5 h par an à peu près.
Relativisons.
:trinq:

#7

Pas si sûr… En vol l’ensemble de la voile est mise sous contrainte par le PTV et le facteur de charge (le tout souvent supérieur > 100kg). Pas en gonflage.
Dans l’usure du parapente on ne prend pas souvent en compte (sauf laboratoire spécialisé) les déformations des structures. Et pourtant ces déformations modifient directement le profil qui nous tient en l’air.
Idem pour le calage et le suspentage, pas de preuve que le gonflage use plus que le vol. Le calage se modifie même tout seul dans son sac avec le temps qui passe…

Alors évidemment pour la porosité, lors des séances de gonflage le parapente va frotter le sol abrasif (plus pour certains que pour d’autre). Mais rien ne dit qu’une voile plus poreuse vole moins bien qu’une voile poreuse. Ce qu’il faut c’est qu’elle passe le test de porosité et de résistance à la déchirure pour ne pas avoir notamment deux parapentes sur un gros cisaillement…

Tout ceci confondu, je croix que l’on peut dire que la pratique du gonflage contribue à l’usure de la voile, mais je ne pense pas que la pratique du gonflage use plus la voile que le vol.

Et puis, il faut aussi admettre que la pratique du gonflage fait parti du vol.

Maintenant je te rejoins pour dire que pour une Chili 2 d’occasion, il est bien possible que depuis quelques temps elle soit utilisées exclusivement pour le gonflage sans trop d’attention…

#8

Les suspentes sont plus usées par le gonflage (j’en ai rarement abimé en l’air)

Le gonflage n’est pas bon pour l’induction
Moins induction-> moins de résistance aux UV et à l’humidité-> déformation

#9

Moi je te conseillerai de partir sur une Dolpo 2, a 80 vols, 4ans sans parapente, une dolpo 2 est une voile vive mais qui en une EN A. Avec une tres bonne sécurité passive. Je vole avec ça et je suis persuadé que v’est une excelente voile dans ta situation. Renseigne toi. Tu peux les essayer a Doussard chez Philippe Paillet (Espace 3D)

#10

karma+

Cool pour ta décision de reprendre :pouce:

Le matériel à bien évoluer depuis ces 5 dernières années, les performances et le niveau de sécu passive aussi… :twisted:
Je serai toi, même si c’est “cramé” une journée ou deux auprès d’une école pour une remise en condition sécurit. je pense que çà vaut vraiment le coup (repère, test nouveau matériel actuel dans le cadre de l’école, appréhension déco, vol, attéro, etc…) je pense que ta sécu. vaut bien ce “petit” sacrifice pour reprendre l’activité sereinement… :wink:

En complément, si tu envisages d’être dans un club ou club école, que tu connais des locaux de tes sites favoris, çà peut être intéressant d’échanger, voir de te faire prêter du matos de ton niveau (B low p. ex)

Le but étant que tu puisses retrouver rapidement de nouveau le plaisir de voler avec une voile qui pardonne et qui reste “encore” sage…

Parapente = Maturation lente :prof:
Bons “futurs” vols :trinq:

#11

:mdr:" Le gonflage n’est pas bon pour l’induction
Moins induction-> moins de résistance aux UV et à l’humidité-> déformation"

C’est un truc terrible l’induction magnétique, avec ça tu a une sustentation genre lévitation :bisous:

:canape:

#12

Ouaip, c’est facile d’ironiser quand la ressemblance entre les mots a enduit d’erreur celui qui a confondu induction avec enduction, lesquels ne sont pas du tout dans le même champ sémantique. :mrgreen:
En tout cas je persiste et signe : le gonflage contribue à l’usure de nos voiles, sinon pourquoi y destiner des voiles avec lesquelles on ne vole plus ?
J’ai entendu des moniteurs (j’en côtoie beaucoup toute la saison) dire qu’une heure de gonflage équivaut à deux heures de vol pour la progression d’un pilote. Il est vrai qu’au sol on pilote beaucoup et la voile fait souvent n’importe quoi, c’est moins évident en l’air parce qu’on n’est pas soumis aux turbulences qui sont générées au sol par les divers obstacles.

Quoi qu’il en soit, je ne peux qu’encourager tous les pilotes à faire du gonflage : c’est ludique, c’est formateur et quand on ne peut pas voler cela fait bien plaisir.
:trinq: <= une petite bière aussi fait toujours plaisir.