Alti barométrique - réglage à 1013 hpa en montagne ?

Bonjour / Bonsoir,

Voila, je me questionne sur le réglage de l’alti barométrique de mon vario car je ne vole que ds les z’alpes.

En aviation, on règle systématiquement l’alti au QNH sur 1013 hpa au delà de 3000 ft ( soit environ 915 m) pour les vols de navigation.
Et on me rabâche d’arrêter de prendre en compte l’alti Sat car elle est bien moins précise. Pourtant la position GPS aujourd’hui est fiable a 10 m près.

Dans les massifs montagneux, on vol régulièrement au delà de 1000 m, donc > 3000 ft.
Et prendre la P°atm locale pour régler le vario au déco, ok, mais localement, la masse d’air peut se compresser (léger foehn :confused: ) ou fort appuis dynamique sur une face exposée et donc fait varier la P°… Et puis il est plus simple / rapide d’avoir la MTO en avion avec les TC locales, je me vois mal sortir mon tel en fin de transition, appeler la TC, régler mon vario, tout en tenant ma voile, mon cap… bref

Du coup, je doute que l’on ait la même précision que l’alti GPS.

Serait t’il logique, pour le vol dit “de montagne”, que le vol libre adopte également le réglage des varios systématique sur 1013 hpa QNH ?

Ce sujet a peut être déjà abordé, et il me manque certainement des données pour tout comprendre. Hésitez pas à m’expliquer :slight_smile:

Merci a toutes et tous.

Bon vols :forum:

et tu la regarde souvent l’alti ?
je vol plus a vu qu’a l alti (sauf grosse transition), je trouve que l’alti du gps est bien suffisante pour ce qu’on fait avec !

En aviation, on parle de niveau de transition. En-dessous, il faut ajuster l’altimètre sur la pression barométrique locale ramenée au niveau de la mer (QNH) afin d’être précis par rapport au relief. Au-dessus, les avions se calent sur 1013mBar. De cette manière, leur altitude est fausse, mais elle est fausse pour tous, et de la même valeur. Cette technique assure la séparation verticale des avions, qui n’est que de 300ft (100m) dans certains secteurs.
Le niveau de transition est toujours fixé au-dessus des reliefs entourant l’aéroport. Exemple: Genève: 7500ft (2500m) Sion: 18000ft (6000m). Ce niveau est ajusté en cas de pressions extrêmes: Genève 6500ft si QNH > 1032mBar ou 8500ft si QNH < 995mBar pour conserver une bonne marge entre les reliefs et le niveau de transition.

En vol libre, il faut régler l’altimètre sur le QNH local, sauf si vous êtres en contact avec le contrôle aérien, au-dessus du niveau de transition et demandez de traverser un espace aérien sous contrôle.

Le calage à 1013 correspond à un calage sur l’atmosphère standard et sert à espacer verticalement les avions dans les phases enroute (notamment lors des traversés atlantiques ou il n’y a pas de contrôle). En parapente cela n aurais pas vraiment d’utilité…

Envoyé de mon SM-G903F en utilisant Tapatalk

En parapente si, des lors qu tu t approches d une zone en FL.

FL65 par ex c est 1980m QNH si la pression du jour est 1013, mais si tu voles dans une depression ou dans un anticyclone, ca peut varier facile de 100m voir meme le double, en moins ou en plus de cette valeur

Norbert

Sauf que ta trace GPS, preuve de ton respect des zones montrera l’alti GPS.

Tout a fait… Et qui prouve donc rien en fait :lol: du moins sur le plan verticale pour les zones en FL
Pour le respect lateral par contre c est pas mal

Norbert

Je ne touche jamais à la pression atmosphérique. Avant de décoller je règle l’altitude vario sur l’altitude gps et c’est bien suffisant en terme de précision vis a vis des zones aériennes. Si la presssion varie vraiment beaucoup entre début et fin de vol tu as vite fait la différence entre alti gps et alti vario.

Ben non… CF mon message plus haut vis a vis des zone en FL…
Pour le reste oui…

Dans les bulletins VaV, il y a, en général, les altitudes correspondantes à certains niveaux de vol, comme le FL70. A partir de là, même avec l’altitude GPS, on peut être dans les clous vis à vis des règles aéronautiques. Mais en ce qui concerne le côté sportif, comme la CFD ou les compets, c’est comme à la longueur, mordre la planche, c’est normalement foutu.

( Ceux qui feraient un beau vol et auraient légèrement embouti une zone sans ce genre de correction, ont intérêt à garder une copie du bulletin Vav du jour avec la pression. On doit être aussi capable de la retrouver ailleurs.)

Je me pose toujours la question du pourquoi un altitude GPS serait moins précisé en l’air que sur le sol. Ca me semble plus une “désinformation” qu’autre chose.
Il semble certain que la précision la précision dépend du nombre de satellites reçus. Mais nécessitons nous d’une précision extreme ?
Pour l’altitude “métrique”, faut se “recaler” régulièrement autrement c’est pas toujours top. Comme dit l’altitude barométrique est la plus sûre, mais pour le parapente c’est bien moins pratique (et parlant).

Elle est pas moins précise, c’est surtout qu’elle est moins precise en vertical qu’en horizontal.
Mais bon si cela etait particulièrement vrai au debut, aujourd’hui c’est plutôt pas mal, et surtout bcp mieux qu’un baro mal calé.

:+1: .
Sur le Skytraxx, il fait la conversion automatiquement, mais je me limite a la plus basse des 2 pour pas avoir a justifier a chaque fois a la CDF (c’est clair que c’est du boulot en plus)

Norbert

Qui a dit ça?
En revanche, il me semble bien qu’il est “de notoriété publique” (ça vaut ce que ça vaut) que la précision verticale (altitude) d’un récepteur GPS (pas trop coûteux) est inférieure à sa précision horizontale (positionnement lat-lon).
Je ne sais pas si (1) c’est vraiment vrai et (2) ce serait dû à un truc intrinsèque (géométrie et formules de calcul) ou bien à des choix d’optimisation (on ne peut pas tout fixer précisément, on choisit de favoriser la précision de la position horizontale).

C’est intrinsèque au positionnement des satellites (ceux qu’on peut capter en un point donné) autour de la Terre. Bref, c’est juste géométrique.

Parce qu’au sol, l’altitude locale est connue indépendamment du GPS par la position et que la précision de localisation sur le geoïde est supérieure à la précision de localisation dans l’espace.

pour vous répondre assez précisément sur toutes vos recherches, l’altitude GPS est très precise, mais elle souffre de ce mal :wink:
en aviation on utilise un calage commun a tous les avions qui volent en niveau de vol, le 1013 qui n’est pas une altitude vraie mais qui a de bon que tous les avions utilisent la meme, ce qui est important!!
pour les vols en bas niveau on utilise le QNH car c’est l’altitude la plus proche de la vérité avec des instruments qui datent de plus d’un siècle et qui permet de pouvoir connaitre plus precisement son altitude vraie mais proche du sol.
en haute altitude tu arrives avec de grosses difference entre l’altitude vraie et celle indiquée par tes instruments classiques. l’altitude GPS est la plus proche de la réalité quelque soit le niveau ou tu voles.
pour information quand je vole au dessus de l’afrique a une altitude de 46000ft indiquée je suis a presque 49000ft altitude gps et dans des atmospheres plus standard, elle deviennent très proches.

Sauf qu’a priori ton GPS ne sait pas si tu es au sol ou en l’air. Et que sa carto ne connait pas forcement non plus précisément l’altitude du sol sous tes pieds.

:grat:

:grat: :grat:

:grat: :grat: :grat:

apparemment, les erreurs GPS avaient fait des vagues sur la PWC en 2008.
y a qq éléments là (in English) sur les approximations orbitales, ionosperiques … :

donc l’horizontale serait ~3 fois plus précis que la verticale.

et pour les approx. geodésiques, il peut y avoir “qq dizaines de mètres”
https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System#Conversion_des_informations_obtenues

vivement que R Alakian se penche sur la question!! biroute :wink:

Heeuu :grat:
C’est très Vol Libre ces “effets de sol” … suis pas convaincu par cette explication qui mêle 2 mesures.
Je serais plutôt de l’avis de Sacharanc.
Mais bon, il y me semble que certains postulats ont la vie tenace. Pour moi, un récepteur (GPS ou autre) reçoit des “ondes” d’un ou plusieurs émetteurs et ensuite les traduisent.