J’ai bien des exemples d’arbrissages (2 personnels à mes débuts et de nombreux vécus en tant que témoin) à vous donner aussi !!
Mes 2 persos, y’a pas grand chose à en dire. Les 2 lors de ma période apprentissage. Un coup en école : déco un peu académique foiré et l’erreur à pas faire : j’ai regardé l’arbre droit dans les yeux. J’étais suspendu assez haut mais finalement pas si difficile que ça d’en sortir. Quelques égratignures.
Le second, début d’autonomie. Un p’tit déco. Je décolle bien mais dans une dégueulante et c’était plutôt genre déco à Max vers le Revard… Du coup ça passait pas et je me suis retrouvé en haut du sapin. Analyse, réflexion, un coup de scie et tout le monde en bas indemne.
En revanche j’ai 2 histoires plus intéressantes à vous raconter (comme quoi les arbres ça peut aussi sauver la vie).
Une fois à Annecy. Petit tour du lac avec un bon pote. Nos débuts sous la Sigma5. A l’époque on aterrissait encore le long de la route vers la réserve. On termine notre vol et comme on avait du gaz, on fait quelques 360 au-dessus des arbres au bord de la réserve. Je commence et j’envoie pas mal. Je m’arrête encore assez haut (pas encore 100% la maîtrise de la machine et réserve oblige en plus) et la tour de contrôle m’autorise à prendre le circuit de file d’attente pour l’approche de l’atterro. Pendant ce temps, je regarde mon pote faire à son tour ses 360. Il envoie fort… Merde, il ressort pas… Ca descend en 360 jusque… au sol…
Un peu paniqué (nombreux pilotes en approche, ma radio qui choisi bien pile ce moment pour tomber en panne, …), je me pose en catastrophe, je rejoins un pote et lui explique en vitesse le topo, on allume une radio et on apprend qu’un bateau du SIV est venu voir et qu’il va bien. Le con s’est enroulé autour de 4 arbres qui l’ont gentillement freiné. Il s’en est sorti sans une seule égratignure. Dans le groupe, y’a que moi qui était capable de grimper aux arbres. J’ai mis quelques heures à tout descendre (terminé à la nuit) et le lendemain j’étais tellement courbaturé que je m’en souviens encore !
Si il n’y avait pas eu d’abre, je ne pense pas que la fin aurait été aussi bonne.
La deuxième histoire m’a été raconté et je ne l’ai pas vécu.
C’était à Poupet. Un jeune acrobate du site que je ne nommerais pas envoi la poudre comme à son habitude. Sauf que là, ça se passe pas comme prévu. Il tombe en vrac, n’arrive pas à récupérer, tire le secours mais ne le jette pas comme il aurait fallu et il vien s’emmêler dans les suspentes de l’aile. Il fini par chopper les suspentes de frein le plus haut possible (les commandes étaient bloquées en-dessous). tire comme il peut et fini dans une espèce de SAT mais qui d’après les témoins descendaient fort… dans un arbre. Indemne…
Ca va faire répétition mais : Si il n’y avait pas eu d’arbre, je ne pense pas que la fin aurait été aussi bonne.
Bien sûr les arbres peuvent faire mal. Mais ils peuvent aussi sauver la vie. En fait en lisant un peu les témoignages, il y a souvent 2 cas d’arbrissage. Le cas ou le vrac se termine dans les arbres et le cas ou une phase de vol normal se termine dans les arbres (après un déco foiré ou foireux, après avoir trop gratté, …). Il semblerait que dans le cas du vrac, l’arbre serait plus un ami permettant de limiter les dégâts. Dans le cas d’un arbirssage forcé, pas forcément. Mais c’est peut-être qu’une histoire de comparaison : arbe <=> crash dans un cas et arbre <=> vol/posé normal dans l’autre cas.