article sur la mini voile par pp ménegoz
L’idée d’écrire un article sur la pédagogie de la mini voile est une bonne idée. En revanche être aussi tranchant sur le public à qui s’adresse ces voiles n’est pas justifié. Un parapente de compétition n’est pas le même qu’un parapente école et pourtant c’est un parapente! Vouloir classer de manière plus agressive ou plus passive un type de voile est faux. Au final cela reste un parapente ! A tout vouloir ranger dans des tiroirs cela cloisonne l’activité et l’on arrive à des brevets supplémentaire comme c’est le cas en Suisse pour le speed riding.
Une responsabilisation de chacun permettra de garder des libertés. A long terme, en suivant ce système de classification qui déresponsabilise tout le monde, on va se retrouver à devoir passer des licences à chaque changement de voile…
A lire cet article cela fait plus peur qu’autre chose la mini voile. A ce demander l’objectivité de ce manuel de vol !!!


ben! du réalisme, de la maturité une vraie discipline, tout ça quoi.
Tu dis :“Une responsabilisation de chacun permettra de garder des libertés.” Voilà une phrase que je ne voudrais plus jamais lire concernant le parapente… Te rends tu seulement compte de la société dans laquelle tu vis ??? Peux tu me dire ou s arrête ta liberté ?? À la mort de ton voisin ?? Tu penses que lorsque tu a responsabilisé ton voisin tu peux dormir tranquille ?? Tu propose quoi comme outil ?
La mini voile est un outil formidable ayant élargi nos espaces de pratique. Mais c est une discipline extrêmement difficile réservée uniquement aux pilotes très expérimentés. C’est pas seulement le BE qui te dis ça mais aussi l’élu fédéral quelque fois en charge d’âmes.
Jc
Je ne partage pas ton avis du tout.
Et te donne un seul exemple: un mec qui fait du vol rando avec une spiru 18 chargée à 70kg, qui est capable de faire un déco propre et un attéro propre (c’est pas ce que l’on appelle un pilote “extremement expérimenté” hein!) prend selon moi infiniment moins de risques qu’un pilote de parapente lambda, de même niveau technique qui frôle quotidiennement des falaises de saint hilaire, en risque de venir gouter le granit à la moindre fermeture de sa voile de parapente.
Conclusion: il est impossible de ranger le matériel dans des cases: ce sont les pratiques qu’il faut évaluer.
Saut JC,
Le problème de la mini est qu’elle est encore confidentielle. Sur quels éléments te bases tu pour affirmer que c’est une discipline difficile?
Bien sur, tu me diras qu’il y a des cartons en mini,je te répondrais comme il y en a en parapente ou pourtant le cadre (enseignement, norme matos…) est posé depuis très longtemps.
La mini voile est différente et son approche doit être différente.
Le texte de PPM reflète un manque de connaissance de l’activité et de son enseignement! Ce n’est pas une critique…
J’ai pleins d’exemples qui montrent qu’une pédagogie adaptée permet l’enseignement à des purs débutants en vol libre sans aucun problème…
Je connais des écoles qui passent systématiquement leurs élevés parapentes sous mini voile AVANT de voler en parapente (20 premiers vols). Le résultat est sans appel, leur progression est beaucoup plus rapide.
L’activité souffre de mauvais message de la part de certains pros qui se doivent de mette leur grain de sel alors qu’ils n’ont pas ou peu d’expériences dans cette activité!
N’oublions pas que le vol libre est une activité aérienne, qui ne laisse pas la place à l’approximation. Le parapente pardonne plus, oui, la mini-voile laisse moins de place à l’approximation, mais au final qu’est ce qui est mauvais?
Soyez prudent!
Tom
karma+ flying tom!!!
La mini voile est un outil formidable ayant élargi nos espaces de pratique. Mais c est une discipline extrêmement difficile réservée uniquement aux pilotes très expérimentés. C’est pas seulement le BE qui te dis ça mais aussi l’élu fédéral quelque fois en charge d’âmes.
Jc
Cela me semble un peu extrême comme réponse mais bon, le but n’est pas d’entamer un débat sans queux ni tête. Néanmoins je ne peux pas m’empêcher de relever un manque d’objectivité ou une méconnaissance totale de la mini voile !!!
Méconnaissance ou manque d’objectivité ?
C’est exactement ce qui me viens à l’esprit quand je vois vos messages niant le surcroît de danger des minis voiles. 
La règle est indéniable, les effets sont liés au carré de la vitesse. Les impacts en mini n’ont plus rien à voir avec les accidents de parapente, selon un médecin cela ressemble plus à une accidentologie moto.
Nier les risques ou les exagérer n’est pas une bonne chose pour le développement de l’activité.
parle t’on de la même chose…?
Une spiru 18, qui avance entre 3 et 5 km/h plus vite qu’un parapente standard chargé en haut de fourchette? qui sera plus amortie en tangage et moins sensible au fermetures…
Personne n’oblige à raser le relief détrimé en 8 m² en aérologie turbulente…
Comme en parapente, être propre au déco et à l’attéro est la condition nécessaire et suffisante pour pratiquer en sécurité sur un schéma “plouf”’.
Ensuite on apprend progressivement à envoyer les virages plongeants qui font perdre beaucoup de dénivelé, de la même façon que l’on progresse ensuite en parapente.
bref…
Tant qu’on comprendra pas que ce n’est pas le matériel mais la pratique qui créer le risque…
Je trouve déplacer d’affirmer que les impacts en mini n’ont rien à voir avec ceux en parapente. C’est encore de la mauvaise propagande!
Je pense qu’ il est rare qu’on impact en vol droit, à la vitesse de vol de croisière et une mini ne vole pas forcément 20km/h de plus qu’un parapente!
Oui la vitesse augmente les effets, que l’on soit en parapente ou en mini voile… Rouler en Porsche n’est pas plus dangereux que de rouler en Fiant Panda si on roule à la même vitesse…
Donc tout dépend de ce que l’on fait avec sa voile, quelle voile nous utilisons… Arrêtons de mettre tout dans le même panier!
je le répète, le parapente tolère plus l’approximation que la mini voile…Une fois que l’on est conscient de cela, on agit en conséquence (formation, honnêteté sur son niveau technique, sa pratique,…). Exigence ne veut pas dire plus difficile ou dangereux!
Fly safe/
Tom
Je pense qu’un manque de connaissance dans le domaine de la mini voile amène à ce genre de raisonnement un peu radical ! Je vole depuis " quelques années seulement", j’ai fais mes premiers vols ou presque en mini et je n’y vois pas plus de danger que sous un grand parapente. Ce n’est pas un élément isolé (la voile, les conditions, le pilote) qui définit le risque ou l’accident mais bien plusieurs facteurs réunis.
Sans être téméraire, je suis guide de haute montagne depuis plus de 12 ans (activité à plein temps à l’année avec des expéditions en altitude etc…), je pense avoir un petit peu de recul sur les risques liés au sport que nous pratiquons… En montagne, personne n’empêche qui que ce soit d’aller faire une course extrêmement difficile, c’est de la responsabilité de chacun. Bien sûr il y a des dérives, des accidents, c’est humain. N’empêche qu’en assistant les gens de plus en plus nous les déresponsabilisons.
C’est très bien de prendre sa mission “d’élu en charge d’âme” a coeur, néanmoins cela ne doit pas empêcher de rester objectif. Véhiculer un message de “danger” de manière radicale concernant une catégorie de parapente, n’est pas correct, si réellement c’était le cas cela revient à dire que tous les acteurs évoluant sur le terrain de la mini voile sont des dangereux et le savent y comptoir la fédé ! Ce qui n’est pas le cas, bien au contraire, elle travaillent en suivant attentivement l’évolution de ce qui reste… un parapente !
Salut à tous,
Bon… Je reconnais que mon post était un peu fort, mais quand deux pro vous disent :
La règle est indéniable, les effets sont liés au carré de la vitesse. Les impacts en mini n’ont plus rien à voir avec les accidents de parapente, selon un médecin cela ressemble plus à une accidentologie moto.
Il y a la forcément quelque chose à entendre. Opposer à cet argument une idée libertaire du style “les pilotes sont responsables et libres”, ça me sidère un peu, voir même ça m’énerve.
Jc
ce à quoi j’ai répondu
- il n’y a que 3 à 5 km/h en plus bras haut
et j’ajouterais que
- freinées, elles vont à des vitesse comparables
- parapente accéléré est plus rapide que mini de 18m² détrimée
- les minis sont moins performantes (leur angle de plané est plus important), ceci ajouté à la charge alaire supérieure: pour une rafale ponctuelle donnée, un parapente a plus de chances de fermer.
- les profils parapente sont plus allongés que les profils mini, donc potentiellement plus dangereux
- mini plus amorties en tangage qu’un parapente, moins de risque d’abattée et de fermeture.
Il y a bien sûr des aspects où les minis présenteront d’avantage de risques que les parapentes:
- il faut courir plus vite au déco, risque de se retrouver dans les souches.
- plus de vitesse à l’attéro, risque de se faire une entorse plus élevé. (mais savoir maitriser un attéro c’est le BA-Ba)
- un virage s’obtient avec peu de commande, risque d’être trop généreux sur les freins et d’envoyer plonger l’aile d’un côté ==> formation.
Mais dans l’absolu: décoller, voler puis attérir en air calme sur terrain correct ne présente pas plus de difficulté en mini qu’en parapente.
Et le jour où ca bastonne et je n’ai ni secours ni air/moussebag, je préfère être en mini qu’en parapente pour toutes les raisons invoquées au-dessus car en l’air, elles présentent, pour qui sait ce qu’il a entre les mains (et pas besoin d’être très expérimenté pour cela) des caractéristiques qui procurent une sécurité passive supplémentaire par rapport à un parapente EN-B standard. C’est mon avis.
Ce serait bien d’avoir le retour de pros qui ont adopté les mini dans leurs programmes de formation, pour qu’ils viennent tuer certaines fausses idées.
Salut à tous,
Bon… Je reconnais que mon post était un peu fort, mais quand deux pro vous disent :
La règle est indéniable, les effets sont liés au carré de la vitesse. Les impacts en mini n’ont plus rien à voir avec les accidents de parapente, selon un médecin cela ressemble plus à une accidentologie moto.
Il y a la forcément quelque chose à entendre. Opposer à cet argument une idée libertaire du style “les pilotes sont responsables et libres”, ça me sidère un peu, voir même ça m’énerve.
Jc
JC, tu enseignes et voles en mini?
Ce n’est pas parce qu’un pro du vélo me dit que la moto est dangereuse que je vais l’écouter…même s’il y a 2 roues sur la moto…
Oui chacun est libre de choisir mais cela doit se faire en connaissance de cause! Il y a donc un gros travaille pour apporter la connaissance nécessaire à chacun pour justement voler en tout état de cause!
N’est ce pas en étant conscient du danger qu’on l’évite? Ce n’est pas en rabâchant que c’est dangereux qu’on va éviter les accidents…
Que l’on soit en vélo, en ski en parapente en mini-voile, en moto, en bagnole, c’est à cause de la vitesse que les impacts font mal… Apprenons à ne pas et tout se passera bien, non?
Bons vols!
Tom
A++
Tom
Bonjour
On s’éloigne un peu de l’article de PP. Alors je commencerai à dire que l’article est bien écrit, très complet et qu’effectivement, on peut ne pas être d’accord avec tout ce qui y est mentionner. Mais je ne lancerai pas de polémique sur l’article.
Je rebondis donc sur ce que je lis depuis quelques temps dans ce post. Et j’ai quelques opinions perso à apporter :
- Lorsque l’homme dépasse sa vitesse de course (à pieds), il a du mal à gérer le stress lorsque les choses ne se passent pas comme il veut. Et plus ça va vite, plus lorsque ça part en c… il est désemparé.
- De ce premier point, je continue en disant que forcément, plus ça va vite, plus il risque d’être vite désemparé.
- Le parapente, la mini-voile, le speed-riding, … Toutes ces disciplines doivent s’apprendre auprès de personnes qui savent l’enseigner. C’est vrai que c’est dans mon intérêt de dire ça. Mais depuis que la mini-voile se prend en main, il y a moins d’accidents et surtout moins d’accidents graves. Rares sont les accidents de personnes ayant appris avec une école ou un enseignant habitué à l’enseignement de la mini-voile
- Le matériel évolue vite. Et effectivement, on ne peut pas comparer une Ski’M 15 utilisée en école en 2008 et une Spiru 3 18 de 2012.
Pour conclure.
La mini-voile ça va plus vite ? Bofff non pas vraiment (si on reste dans des surfaces proches de 20 m2). Par contre ça tombe plus vite du ciel. C’est le virage qui différencie un parapente d’une mini-voile.
Et c’est le virage qui est grisant en mini-voile.
Voilà pourquoi il n’y a d’accident qu’une fois que les pilotes de mini commencent à se lâcher… Soit 20 à 50 vols après leur passage en école.
A+
Laurent
Ce serait bien d’avoir le retour de pros qui ont adopté les mini dans leurs programmes de formation, pour qu’ils viennent tuer certaines fausses idées.
C’est quoi un pro qui connaît la mini voile ? 
J’enseigne et je pratique la mini voile et le speed riding depuis plus de 5 ans. Est ce suffisant pour avoir un avis éclairé sur la pratique ? À moins que vous ne vouliez entendre que ce qui vous conforte dans vos convictions ? 
Par expérience, les impacts en mini voile surviennent souvent en virage plongeant. Dans ce cas la vitesse et le résultat sont vraiment différent.
J’aime beaucoup cette pratique, mais je pense qu’il faut faire attention.
disons que venant de la part d’un spécialiste de la mini (j’ignorais que tu en étais un, toutes mes excuses Patrick
), je m’attendais à un jugement plus modéré que celui de tes premiers posts 
Oui, pour la vitesse sur trajectoire après un gros coup de commande, on quitte les 43 ou 45 km/h, si effectivement, l’impact se fait à ce moment, ca fait plus de dégat. Mais ca rejoint ce que je pense depuis le début (et que Laurent souligne): si la pratique reste modérée: cadre formation, et par la suite: cadre “vol tranquille”, ca ne pose pas plus de problème qu’une voile normale, quitte à commencer à envoyer la “sauce” avec un plus gros bagage. Reste à éviter l’écueil du “j’envoie des tonneaux barriqués ras le caillou à mon 30ème vol”.
D’ailleurs, puisque l’on parle d’accidentologie “mini”, serait-il possible de dissocier clairement les mini-voiles type shook’a/spiru/aska qui font entre 14 et 18, et les voiles de speed qui font entre 8 et 13? De mémoire, sur les décès de fin 2011 / début 2012, c’était des décès en speed riding, pas sur des “grandes mini-voiles”, dont je m’aperçois qu’elles sont souvent destinées à des pratiques soft type “vol-rando”.
Et pour finir, en plus de la nature de la voile, il serait intéressant de connaitre le niveau d’engagement qu’ils prenaient. De mémoire, c’était pas ce que l’on pourrait appeler du “vol pépère”. ==> encore une fois: la faute à la pratique, pas au matos.
Oui enfin avec des raisonnement comme ca, on peut aussi dire que le BASE c est pas dangereux si on se limite a sauter entre deux piles de pont a Millau, non ?
Je dis pas que c est forcement faux mais c est a utiliser tout de meme avec parcimonie.