Ben tu tombes bien, j’ai eu à faire jouer les assurances récemment.
Pour résumer de façon simple :
L’assurance souscrite lors de ta prise de licence à la FFVL contient :
- Une RCA (responsabilité civile aérienne), souscrite via Air Courtage auprès de CATLIN, de numéro de police HG2000355420 et HG4000356624. Son principe est de couvrir tout dommage involontaire que tu causerais à quelqu’un d’autre.
- Si tu l’as souscrite, une IA (individuelle accident), souscrite via Air Courtage auprès de CHUBB, de numéro de police 6481.2654. Son principe est de couvrir, pour toi et tes proches, les conséquences d’un accident qui te surviendrait.
Cette assurance te couvre plus ou moins bien en fonction des options que tu as prises. Si tu as pris l’IA niveau 2 (par défaut lors de la souscription de licence), il n’y a rien de prévu en cas d’accident qui n’entraîne pas d’invalidité permanente ou de décès. Moi je l’ai découvert par la pratique récemment et c’est pas marrant du tout. Donc si tu te casses la jambe et que tu as une perte de salaire (par exemple) au bout d’un certain temps, cette assurance ne te couvre pas.
- Si tu l’as souscrite, une assurance pour ton matériel souscrite via Air Courtage auprès d’HELVETIA, de numéro de police 78612. Comme le nom l’indique, elle couvre les dégâts pouvant survenir à ton matériel. Je ne suis pas bien renseigné sur le contenu (je ne l’ai pas prise).
Par ailleurs, comme l’assurance rapatriement a été sortie du “pack” négocié par la fédé chaque année, il y avait la possibilité de souscrire directement, via Air Courtage :
- Une assurance rapatriement auprès de AXA, de numéro de police 0802087. C’est celle là qui te permet de te faire ramener du Maroc en cas de pépin.
Concernant la question de déclarer ou non l’activité aux assureurs, mon point de vue est qu’il faut jouer réglo. Le principe d’un assureur est de fournir le juste prix pour constituer un capital qui garantit statistiquement chacun dans la communauté des cotisants contre les aléas (c’est un peu simpliste mais c’est le principe). Le juste prix en question est discutable et le but n’est pas ici de polémiquer mais en ne déclarant pas une activité statistiquement à risque, on est deux fois perdant : une première fois parce qu’on biaise la cotisation et donc le capital collectif (certes on économise un peu mais à mon avis c’est un gain négligeable) et une seconde fois lors d’un accident car alors on n’est souvent pas couvert. Dans mon cas (par exemple : quelques prêts, dont un immobilier) je préfère être clair avec les assurances.
De façon plus générale, en cas d’accident entraînant une invalidité temporaire, selon ton statut et l’évolution de ta situation, s’il y a perte de salaire ou de moyens, ou frais médicaux, c’est ta mutuelle qui prend le relais de l’assurance maladie. Là ça dépend de ta mutuelle (dans mon cas : salaire assuré à 75% pendant je-ne-sais-déjà-plus-combien mois).
Enfin sur la question de la MAIF (là aussi tu tombes bien, j’y suis
) :
- Ton assurance habitation (RAQVAM) t’apporte pas mal de soutien mais ce n’est pas complet. Elle te fournit aide à domicile, aide aux courses ou au ménage, des choses comme ça. Par contre pas de soutien financier.
- Le contrat PRAXIS t’assure contre les risques de la vie courante. Le parapente n’en est pas exclu. C’est celui-là qui m’a permis de garder 100% de mon salaire pendant la convalescence. Il fait également le complément par dessus ta mutuelle si elle ne prend pas tout en charge. Mon avis perso : ça ne coûte pas bien cher et c’est une sacrément bonne couverture.
Je précise au cas où, vu que je viens quand même de faire une belle pub pour la MAIF : je suis enseignant-chercheur, et je n’ai aucun lien avec la MAIF (autre que le fais d’y être adhérent).
Voilou, n’hésite pas si tu as d’autres questions : c’est assez frais dans ma tête tout ça.