Asyms, vrilles, et compagnie...

Salut,

je reste un débutant avec une progression assez lente due à une trouille latente (je viens seulement de traversé le lac d’annecy cette été après 3 ans et 100 vols), il n’empeche: En 115 vols, je n’ai jamais eu la moindre asym à contrer voire même de méchante abattée à amortir.
Toute juste un vague souvenir de bruite de caisson frontal qui remue.

Certains sur ce faux rhum semble vivre les asym comme une routine… rassurez-moi, ça reste un évènement exceptionnel quand même.

Ben ça dépend beaucoup de l’adéquation pilote/voile/conditions, qui varie beaucoup d’un cas à l’autre. Mais visiblement, dans ton cas, cette adéquation est assez bonne, donc tout va bien! :pouce:

ça dépend aussi de l’engagement que tu mets dans tes vols …
quand t’es taquet à 10h du mat’ au déco de st marcel et que tu va chercher le ptit thermique sous le vent après le sommet de bellechambre pour transiter le touvet, tu sais que tu “risque” de t’en prendre un … mais tu va le chercher en connaissance de cause (enfin j’espère :clown: )

Ou quand tu fais de la voltige …

ou si tu voles avec une Sigma 7 pour les frontales : ROTFL

J’en connais des qui avaient une mojo…La même.

Un qui a eu de jolis vracs avec et qui est devenu bon pilote.

http://www.parapentiste.info/forum/recits/47eme_vol_1ere_serie_dincidents_de_vol-t6760.0.html

Et un autre qui n’a pas eu de vrac avec la mojo, mais qui a connu ensuite de gros chiffonnages avec une rush.

C’est drôle ça me rappelle plein de souvenirs… :mdr:
Je pense aussi que tout dépend de “l’engagement” de tes vols, du choix des conditions aérologiques que tu t’accordes pour voler et des marges de sécurité que tu t’imposes.
Sincèrement, ne t’inquiète surtout pas de ne pas avoir encore rencontré des incidents de vol, ils viendront probablement petit à petit au cours de ta progression, de tes premiers cross ou de tes premiers vols dans des conditions un peu fortes. Par contre si cela te stresse un peu (voire beaucoup), tu pourrais très bien envisager de faire un stage SIV pour découvrir ce que ça peut faire d’être en vrac… et surtout d’apprendre à gérer ces situations en étant en totale sécurité.

Salut,

mon avis qui vaut ce qui vaut:
des que tu chatouilles des conditions qui te permettent de faire un peu de route, ça chahute forcement un peu et des fois ça ferme… Maintenant, chacun son rythme et chacun ses sensations sous son aile. Au debut j’etais terrorisé des qu’un stabilo frissonnait, maintenant ça fait parti du plaisir de piloter de lever les yeux quand ça fait du bruit de chiffon froissé pour voir ce qui se passe et faire ce qu’il faut.
Un declic majeur pour moi ça a été une semaine de stage cross où j’ai pris pas mal de bout d’aile sur la tete avec un moniteur qui volait a coté de moi et que ça n’emeuvait pas plus que ça et surtout un stage SIV ou tu te rends vraiment compte qu’il y a fermeture et fermeture! Genre la gentille asym qui rouvre en 1 sec et que tu contres a peine (celle que tu rencontre pendant du vol thermique) et la fermeture à 75% acceleréé a fond qui part direct en autorot et dont tu arrives malgré tout a sortir (celle que tu provoques en tirant sur l’elevateur comme un sourd).

ouais, un autre truc qui m’intrigue AVANT d’avoir connu une vrai asym, c’est le contre sellette:

quand tu à une asym, y’a plus qu’un seul coté qui porte, tu es donc obligé de te mettre en appui dessus, un peu comme quand tu chatouilles une masse d’air plus portante à droite qu’a gauche, tu te mets naturellement en appui sur le coté qui porte, non?

mais pourtant tout le monde parle de l’importance de ce contre sellette, alors que je ne vois pas comment on peut ne pas le faire…

u know what i mean?

Ca se passe pas comme ca. Quand tu as une asymetriques massive (disons a gauche) la planchette va etre completement penchee vers la gauche et tu vas glisser vers le cote ferme. Avec des selettes sans ABS, une telle fermeture se contre tres difficilement a la selette. En plus quand tu engages en autorot, tu es projete du cote ferme, surtout quand la voile vole en “SAT”.

Donc en cas de fermeture, il faut se forcer a contrer, ce n’est pas du tout naturel mais ca devient un reflexe.

salut canard coin coin :sors:

je me suis posé exactement les même questions que toi lors de ma lente progression 3 ans ou je marsouinais ( vol en fin de journée ou fin de matinée avec des conditions thermiques plutôt calme ) je me demandais quand j’allais prendre ma première grosse fermeture , comment je réagirais …

Depuis mon intégration au seins de la Magic Team semnoz voila un ans , j’ai beaucoup progressé et du coup crosser mais ce qui devait arriver arriva , j’ai pris mes premières asymétriques ainsi que ma première super frontale. Et bien je n’avais aucune raison d 'avoir peur car tout ces incidents ce gèrent plutôt facilement à partir du moment ou ont a un minimum de pilotage sous la voile ( je parle d’une sigma 5 ) .

Du coup j’ai passé un cap qui me bloquait énormément et depuis tout va mieux , j’ai troqué ma sigma 5 contre une factor il y a un mois mais bon je fais un SIV ce week pour prendre en main la bête .

bonne continuation et pieds barreau :trinq:

Je suis d’accord que l’engagement du vol y est pour beaucoup, mais pour moi, il y a aussi une grosse part dûe au feeling du pilote et à la voile utilisée.

exemple : moi, je suis un peu dans le même cas que toi : je n’ai jamais eu de fermeture, malgré le fait que je vole en toutes conditions (relativement modérées quand même). Mais maintenant que je m’engage plus, je suis de plus en plus souvent confronté à des abattées bizarres, des cisaillements aléatoires.

Des fois j’entends un dégonflement, mais inconsciemment je fais le geste adéquat et du coup tout est nickel avant que mes yeux n’arrivent sur la voile.

J’ai une Buzz DHV1-2, qui n’a quasiment pas de voûte je trouve, le centre de la voile est plutôt plat genre poutre et les bouts d’aile sont quasi à angle droit, à la verticale. Les bouts d’aile sont donc moins sensibles aux cisaillements verticaux que ceux d’une voile type compète qui sont plus à l’horizontale. C’est ça une voile de débutant, c’est moche mais ça ferme pas !

moi aussi j’ai une peur latente j’te rassure t’es pas le seul, et heureusement ca nous préserve (enfin j’espère :mrgreen: ).
en tout cas les stage de pilotage, apprend a gérer ton stress, tes peur et l’acro a affiner ton pilotage, sans aller dans extrême bien sur :ange: (même si beaucoup de pilote son contre, mais c’est un autre débat :bu: ) .

la fermeture est du a une erreur de pilotage en général, au passage sous le vent, effet bania ou autre. je prend de temps a autre des bout plumes rien de dramatique.
ca arrive de temps a autre, de me la prendre sur la gueule, bien comme il faut, ( 3 fois dont 2 qui ce son solder en vrac ). le tout c’est de connaitre ca voile sur le bout des doigts (j ai compris ca lors de mon dernier stage).

souvent, la voile te prévient qu’elle va fermer (elle est sympa non ? :mrgreen: ).
quand tu gonfles au sol, tu remarqueras par exemple qu’un coté deviens mou, ne te soulève plus et, la plume ferme…
pour la remettre en “place” tu tire la commande correspondante (du même coté) pour la regonfler, et elle se remet en place.
en vol c’est pareil, si tu sens (parce que tu garde une tension sur tes freins) que ça devient mou et que ça dure, c’est peut être que ça va fermer.
avant que ça arrive, tu tire ton frein (soit de façon continue, soit en pompant (chacun la sienne…)) jusqu’à que la tension revienne et c’est gagné.
au début, il vaut mieux tirer ton frein avant et pour rien plutôt qu’après et pour quelque chose (fermeture).
ensuite, tu apprends à connaitre ta voile et tu sais vraiment (en général) quand elle t’annonce qu’elle va fermer.
c’est juste un exemple palliatif parmis d’autres, mais c’est déjà une bonne base…

[quote]Quand tu as une asymetriques massive (disons a gauche) la planchette va etre completement penchee vers la gauche et tu vas glisser vers le cote ferme. Avec des selettes sans ABS, une telle fermeture se contre tres difficilement a la selette. En plus quand tu engages en autorot, tu es projete du cote ferme, surtout quand la voile vole en “SAT”.
[/quote]
quand tu parles de côté “ferme”, tu veux dire fermé ou tu veux parler du côté “dure” et en portance?

et sinon, c’est quoi une selette sans abs?

En tout cas, merci à tous pour vos réactions, je suis vraiment content d’avoir ENFIN trouvé un forum de parapente aussi réactif…

on parle toujorus de côté fermé. pour parler du côté “dur” comme tu dis, on parle de côté ouvert.

j’m’en doutais un peu, mais avec l’absence de l’accent, j’avais un ptit doute à gommer

merci

Desole j’ecris avec un clavier QWERTY sans accents.

Pour l’ABS ce sont des sangles un peu en diagonales qui relient la planchette a la ventrale. Sur quasi toutes les selettes (sauf acro et encore) il y a ces sangles qui permettent de reporter une partie de la tension de l’elevateur gauche vers le cote droit de la planchette et inversement. Ca permet d’amortir un peu les difference de tension droite gauche (le roulis) mais ca permet aussi de garder la planchette plus verticale en cas de fermeture massive.

Sinon les conseils de freiner le cote qui va fermer sont bon MAIS si c’est deja ferme, la priorite est de garder le cap et pas de reouvrir. Dans ce cas, il faut contrer (selette puis frein) pour voler droit et seulement apres freiner le cote qui a ferme pour le rouvrir.

une question pour toi coincoin : n’as tu pas fait ce type d’exercice, en école ??
j’ai que 60 vols, mais j’ai bouffé de la fermeture asymétrique depuis la 30aine.

je trouve que c’est très bien pour appréhender ce qui t’inquiète, l’exercice est le suivant (tu es aidé à la radio) :

tu prends ton cap,
puis tu prends ton faisceau d’élévateurs gauche par exemple, et bing ! tu les ramène tous sur le ventre
tu ne voles donc plus qu’avec la moitié de ta voile , et tu te sent partir en rotation;
tu contre sellette (tu te jette, tu appuye, la c’est plutot au feeling, moi je partais dans l’autre sens tellement j’en mettais au début) et tu freine du coté opposé
le but est de ne surtout pas partir en rotation, d’ou l’importance du controle du cap
tu maintiens ta direction plusieurs secondes,
tu ré ouvre ton élévateur

maintenant , ça m’est jamais arrivé en vol, de manière non voulue, mais j’espère avoir développé un reflexe par rapport à cette situation :slight_smile:
a mon avis, une journée école pour démystifier, et ça ira mieux, non ?

Wow … les fermetures d’un elevateur en ecole et pas en milieu securise, je trouve ca franchement tres limite (euphemisme) de la part du moniteur. C’etait en France ?