Hello tous !
Sur mon site preféré hier j’ai reussi a tenir une dizaine de minute en l’air. Au decollage pas de probleme avec le vent je me suis fait soulever quasiment tout de suite.
Apres bras haut j’ai ete dans la zone qui va bien et j’ai meme reussi à volé en stationnaire en controlant avec les frein pour avoir un bon planner.
Par contre en court de vol me vent a pris 5 à 6 km/h et des que je mettais un peu de frein je me faisais envoyé plus haut ou bien je reculais.
Je n’ai pas perdu mon calme et je me suis dit qu’il fallait que je redecende a un moment car je sentais le vent forcir.
J’ai donc decider de faire les oreilles pour degrader la portance ce qui a bien fonctionné. Je savais en plus que cela allait augmenter la trainer et que je me ferais reculer
Mais du coup je ne pouvais plus piloter lol.
Je n’avais pas daccelerateur pour aller me poser normalement plus bas du coup j’ai fait un atterissage forcé en me faisant reculer.
Ma question est la suivante. Sans accelerateur avec la masse d’air qui me recule petit a petit avec les bras haut (aux poulies) comment j’evite ce genre de situation désagreable de ne pas pouvoir atterir ou je veux (bien entendu en mettant a part le fait de laisser la voile plier des qu’il ya un peu de vent)?
Jai eu un premier element de reponse avec des gars plus experimentés qui m’on dit quand faisant les oreilles il faut piloter a la selette…
Atterissage vent soutenu.
Ca t’aurait pas empeché de reculer
Des fois, je suis content d’être une flipette et de renoncer dès qu’il y a trop de vent ^^
D’abord, les oreilles, ça va pas forcément te faire avancer moins vite. Tu as d’une part la trainée qui te fait ralentir, mais d’autre part l’augmentation de la charge alaire qui va te faire accélérer… Alors, la somme des 2 peut donner un résultat dans un sens ou l’autre. Ça dépendra plus de la façon de faire les oreilles, de la voile, de l’âge du capitaine, etc. En tout cas, je ne pense pas que la différence soit flagrante…
Ensuite, POURQUOI NE PAS AVOIR D’ACCÉLÉRATEUR ??? Tu me fais penser au mec qui irait en station à 1450m d’altitude, et qui va pas mettre les chaines dans le coffre parce que la limite pluie-neige est annoncée à 1500. Pourquoi se priver d’un élément de sécurité au prétexte que peut-être que sans doute que potentiellement on s’en servira pas ?
Pour répondre à ta question, la seule façon de te poser où tu veux dans les conditions que tu décris s’appelle l’anticipation (et donc le placement). Mais une bonne anticipation t’aurait fait monter un accélérateur sur ta sellette il y a longtemps…
Enfin, une question : tu n’as jamais fait les oreilles en école ? Je suis étonné parce que c’est quasiment le premier exercice que je fais faire en école. Suivi de près des oreilles accélérées…
Alors en effet j’ai manqué d’anticipation sur ce coup. Je n’en avait pas dans mon “pack debutant” vendu par l’ecole. Les conditions etaient propices selon moi a aller poser plus bas … mais voyant que je tenais un peu j’ai trainé pour y aller et elles ont changées et je me suis retrouvé coincé … my bad
Ensuite les oreilles j’ai bien appris ca en ecole. Cest d’ailleurs pour ca que je les ai fait pour perdre de l’altitude.
Ben entendu je me suis placer pour que le recul engendré par la trainer me permette d’aller plus ou moins dans la zone ou je voulais atterrir…
Cest plutot la precision qu’il m’a manqué…
Promis je monte un accelerateur … pour ne plus me faire avoir … limite pluie neige ou pas
Non, :bang: monter l’accélérateur ne t’empêchera pas de faire la même erreur, c’est une bonne analyse météo et de l’anticipation qui te le permettra.
Il y a des écoles qui font faire les oreilles sans accélérateur :affraid:
Tu es très loin du compte si tu espères t’en tirer avec un accélérateur. Il y aura toujours un coup de ‘trop fort’.
Ce qui est utile sous un parapente c’est un pilote qui soit capable d’anticiper les problèmes. Quand les conditions sont marginales, le bon pilote est celui qui siffle sa bière tranquilou et pas celui qui survit en vol. Il est beaucoup plus important de revoir tes marges de sécurité plutôt que de te rajouter des béquilles qui te feront défaut un jour ou l’autre.
Quand on arrive à faire du sur place on a déjà largement entamer les marges. Attendre de reculer pour penser à redescendre atteste de ton manque d’analyse manifeste.
En espérant que cette leçon sans frais te fasse réfléchir avant de te faire vraiment mal.
Edit : doublé par Brandi
Si ton aile est dangereuse quand tu fais les oreilles sans accélérer … Change de voile ! 
Salut shakeyourbody
Bravo pour ta franchise et heureux que ça se termine bien ,mais peux tu en dire un peu plus sur le contexte ?
Où est ton site préféré?
Quelle était la vitesse du vent au déco?
Combien as tu de vol?
Quelle voile as tu ?
Etais tu seul en l’air ?
D’après la description de ton déco et ta vitesse quasi stationnaire bras haut, le vent était supérieur à 35 km/h.
A moins d’être en bord de mer, dans du laminaire ,ou sous des petites voiles ,ça commence à être très limite pour nos parapentes,surtout sans accélérateur !
Si tu veux voler quand il y a un peu de vent comme tu dis (35 km/h pour moi c’est déjà beaucoup), tu ne dois surtout pas te passer de cette réserve de vitesse.7 à 12 km/h qui peuvent te permettre d’avancer au lieu de reculer.
mais tetieu les rires… demande à tes potes expérimentés de te conduire dans une école
Premier constat, ça c’est bien terminé pour toi, tant mieux !
A mon avis première erreur la tentation de décoller par vent soutenu avec très peu d’expérience.
Il faut être conscient que les ailes “dites de débutants” ont une marge d’acceleration assez faible. Donc d’après ce que tu racontes tu as du décoller avec 15/20km/h de vent de face ce qui est beaucoup trop fort pour un pilote peu expérimenté, ensuite si le vent forci la marge de manoeuvre est très limitée.
L’usage d’un accélérateur t’aurait aidé mais compter sur cet accessoire pour se sortir d’une situation difficile n’est pas un bon choix.
Si je puis me permettre un conseil ce serait de te contenter de voler par conditions calmes tant que tu n’auras pas une centaine de vols et un peu d’expérience en thermique.
On a tous été tenté de griller les étapes de la progression , c’est humain mais on se met en danger sans en avoir conscience, alors prudence, prudence, prudence…
Enfin, j’aime bien cet adage : Mieux vaut regreter de renoncer a un vol que de regretter d’être en vol …
Je savais que je me ferais gronder.
Je ramasse durement la.
Laine au bois - pente ecole mais avec moyen de faire de vrais ploufs plouf et qq virage avant datterire sauf quand c’est fort
Je pense entre 20 et 25 kmh
Ceux du stage d’initiation et pleins de ploufs a laine au bois.
[/quote]
Alpha 4
[quote=“Dominique B,post:7,topic:66221”]
Ouais mais avant que je decolle les conditions etaient calme ca a forci d’un coup. Et j’ai regardé bien les previsons ce netait pas prevu plus fort. Ensuite les “experimentés” sont arrivés et ils on decollé du bas de la pente. Cocons …accelerateurs ect… j’ai fais que regarder et j’ai pas chercher a suivre. Dailleurs ils sont resté 10 min en lair et ont reposé car ca se degradait encore.
Il y a des ailes plus faciles à accélérer que d’autres. J’ai un ami qui en Alpina sans accélérateur avait réussit à accélérer en prenant les crocs fendus directement avec ses mains pour se sortir du pétrin.
faut être un peu réaliste…
- débutant
- vent trop fort
- stress
- reculage
- tirer l’accelo manuellement
ça joue pas
Je ne pense pas que ce soit bien… tu vas te faire gronder aussi de diffuser ce genre d’idée
Hey pas vrai que cest pas bien ???
Ne t’inquiète pas ,beaucoup de pilotes comme toi, se sont fait piéger à leurs débuts et quand ça se passe bien comme dans ton cas, c’est une alerte salutaire dans ta progression .
Vu ton cursus ,tu es au tout début de la progression vers l’autonomie et tu ne dois surtout pas te mettre en l’air en premier quand les conditions sont" limite fort",au contraire.
En observant les pilotes décoller, puis en l’air, tu aurais tout de suite eu une meilleure idée des conditions de vol .Déjà en voyant des pilotes plus expérimentés partir du bas de la pente tu aurais eu une bonne info et puis en les voyant stopper leur vol rapidement aux vues de la dégradation,tu aurais peut être renoncer à voler.
Un conseil, même sur des sites de plaine, le vent fort est vite piégeux pour un débutant.
Es tu déjà dans un club ?C’est bien de voler avec d’autres pilotes plus expérimentés, de profiter de leurs analyses et de voir si elles correspondent aux tiennes.
Va sûrement , pas durement!
Quand c’est fort :
- il y a des endroits qu’il vaut mieux éviter : en haut des sommets, dans les fenêtres entre 2 reliefs etc, bref tous les endroits où il y aura des venturis et où tu auras une accélération du vent. Il faut que tu saches repérer ces endroits.
- le dynamique part de loin donc tu peux tenir même en étant relativement éloigné au vent du relief.
- accélérateur branché ! Sachant qu’il ne devrait être là que pour les cas “à la marge”. Si tu as besoin d’accélérer en permanence, il faut poser car tu n’as plus de marge.
Petite question…
Dans un cas similaires, ou on peut se ferait piéger par un vent qui est devenu trop fort. Est ce qu’on peut imaginer abandonner l’idée d’aller poser à l’atterrissage prévu et de prendre un itinéraire dos au vent pour rejoindre un endroit plus facile mais de l’autre côté du versant (si pré ou endroit dégagé il y a…) ?
Si tu finis par poser sous le vent c’est une très mauvaise idée, les zones sous le vent sont la cause de nombreux accidents
Uniquement si tu as suffisamment de hauteur pour rejoindre un un attérro safe et te remettre face au vent.
Perso dans un cas plus limite je préfèrerais presque un" arbrissage contrôlé" face au vent avec une vitesse sol quasi nulle, à un hypothétique attérro sous le vent avec branche vent arrière dans la turbulence et un dernier virage à donf pour se remettre face au vent.
On a dû s’y croiser, car je suis de Troyes 
Laines aux Bois, c’est mon ancien lieu de décollage twisté et de traînée dans les champs sur 50 m reculé à cause du vent fort ! c’est vrai que ça peut subitement monter très fort… Heureusement pas d’obstacles (pente école) sauf les arbres loin loin derrière (200 m). Un accélérateur est essentiel (j’en ai encore vu voler sans en Normandie…) mais le plus sécuritaire est d’aller poser dès que la marge que l’on s’est fixée est atteinte si les prévisions ne correspondent pas à la réalité (force et heure) afin d’aller discuter autour d’une bière (celle que l’on boit !). Bons vols à toi :ppte:
Je n’ai pas perdu mon calme et je me suis dit qu’il fallait que je redecende a un moment car je sentais le vent forcir.
J’ai donc decidé de faire les oreilles pour dégrader la portance ce qui a bien fonctionné. Je savais en plus que cela allait augmenter la traînée et que je me ferai reculer.
Mais du coup je ne pouvais plus piloter.
Petite remarque : pourquoi ne pouvais-tu plus piloter sous prétexte que tu étais aux oreilles ? :grat:
Je ne comprends pas bien.
Une voile se pilote en effet aux oreilles ; on a toujours les commandes en main et on peut diriger sa voile où on veut en utilisant les freins et/ou la sellette.
Je rejoins les autres commentaires : il vaut mieux avoir un accélérateur, mais compter sur lui en cas de mauvaises conditions rencontrées en l’air n’est pas une bonne idée, même s’il peut occasionnellement servir.
L’accélérateur est principalement utilisé par les pilotes expérimentés en vols de distance en transition face au vent, ce qui n’était bien évidemment pas ton cas.
En vol local sur site il n’y a, a priori, pas besoin d’utiliser l’accélérateur.
Si on en a besoin, c’est que l’on a mal anticipé l’évolution des conditions et que l’on n’est pas allé se poser assez rapidement quand celles-ci ont forci.
Personnellement j’ai un accélérateur monté sur ma sellette, je ne fais pas de vols de distance, je vole en local sur site, je n’hésite pas à aller me poser si les conditions se renforcent en l’air et je n’ai jamais eu besoin d’utiliser mon accélérateur alors que j’ai des centaines de vols au compteur…
Marc