Atterrissage en pente douce face à une toute petite brise ou même sans vent

#1

Coucou :coucou:

Ce sujet semble simple mais avec les nouvelles ailes, il me semble que ça change un peu. Avant, je freinais un peu et finissais avec un ressource. Facile

Là, avec les ailes de plus de 10 de finesses et rapides, la donne est changée: ça vole vite malgré le freinage (je ne veux pas décrocher), et la ressource est faible.

Alors que faire: bonne vieille techniques de pompages (je n’aime pas trop ça, c’est moche et ça peut réserver des surprises de type décrochage, notamment dans le gradient), ou alors décrocher la voile avec 2 tours de freins à 50 cm/ sol ?

Merci d’éclairer ma lanterne avec vos conseils.

A+

Michel

#2

si c’est autorisé dans la question, je change un tout petit peu d’approche et j’atteris en diagonale ou carrement dans les lignes de niveau (si pas de vent qui indiquerait de ne pas faire ca genre degeulante). Ca permet d’atterir ou on voit en agissant non pas sur la verticale mais l’horizontale. En plus pas besoin de courir ni à contre pente ni dans la pente du coup. Il faut juste faire attention à la plume coté amont, pour diverses raisons : elle sera relativement plus proche du sol que la plume aval donc selon la brise, elle aura tendance à vouloir voler plus/moins vite, selon le gradient ou pas, etc. Par contre, il faut faire gaffe aux turbulences si on est dans de la brise parallele aux lignes de niveaux, chaque petite bosse/obstacle peut generer son filet de turbulences derriere, qui peut etre une mauvaise surprise proche du sol (pour le bout aile amont donc, principalement).

#3

Oui, c’est une bonne idée. Hier j’étais sur un site ou à gauche de l’axe face au vent, il y avait des barbelés, et à droite la câble de la télécabine. C’était possible mais risqué. Il ne me restait que la voie normale face à la brise. Pente douce et mini brise de face à 2-3 km/h. Je connais bien cet atterrissage … jusqu’à l’Atis 4, pas de problème (Sigma 7 auparavant). Là j’étais sous la Phantom … elle est bien cette aile, mais ne veut que voler et voler :grat:

#4

@ Michel Baldif, salut,

La solution proposée par Perk me semble très pertinente et je n’aurai pas su proposer mieux ou même seulement autre chose.
Mais du coup je me pose la question Michel en quoi tu trouve que vraiment nos voiles modernes de même catégorie et à même charge alaire voleraient tellement plus vite ou aurait tellement moins de resource au moment du posé ?

:trinq:

#5

Pente douce, toute petite brise, en lisant le descriptif de ton terrain d’atterro je pense que j’aurais opté pour le contre-pente. La ressource que tu dis absente sur les ailes modernes je pense que ça vient surtout d’une trop faible prise de vitesse. pour avoir une belle ressource il faut au préalable prendre de la vitesse, ça marche avec toutes les voiles, de la plus camion a la plus performante.
Poser face à la pente, même douce, avec peu de brise, est souvent la moins bonne solution parce que la finale sera toujours interminable et c’est difficile de faire plonger la voile suffisamment pour poser, en fait, l’angle de descente de la voile à vitesse réduite sera toujours incompatible avec la déclivité de la pente sans utiliser du pompage

#6

J’ai remarqué ça en testant la Phantom, là Rolex de Nova. Je vole depuis bientôt 5 ans sous Atis 4.

PS: jolie réponse de justinbieber

#7

:canape: C’est souvent qu’une de remise en question de sa procédure d’atterrissage.
Le matériel a souvent “bon dos” pour expliquer qu’avec 0,2 point de finesse de plus on n’arrive plus à se poser !

#8

Quoique Atış 4 / Phantom … ça doit faire un bon point de finesse. Sans compter les ressources très différentes. J’ai revolé avec la Phantom et le mieux est de faire 2 tours de freins et décrocher la voile à 50 cm sol.

#9

Qu’est ce que tu t’embetes ca pose de toute facon dans tous les sens … https://www.youtube.com/watch?v=dLzRjd6rbXQ&t
:roll:

#10

:joy:. J’étais avec lui, justement. Mais il avait une 7 caissons :innocent:

#11

@ Michel Baldif, même si Guy67 force le trait on parlant de “0,2 point de finesse en +”, un petit calcul mental te permettra de réaliser combien même un point de finesse tout entier (de 9,5 à 10,5 par ex.) ne risque pas de mettre à mal la précision d’un atterrissage (sous-entendu rapport au même pilote et conditions aérologiques) Idem pour le gap en capacité de “ressources” qu’il faut imaginer pour qu’un pilote au niveau de l’Atis-4 aille se mettre juste pour cela dans les barbelés en bout de piste sous prétexte d’être passé sous Phantom.
De toute façon ce pilote s’il peut se payer la Phantom devrait alors aussi pouvoir investir quelques euros (ou les négocier) dans 2 journées d’apprentissage de précision d’atterrissage avec son nouveau jouet.

:canape:

#12

Bof, ça ne coûte rien de lire le manuel en ligne. Le problème de la Phantom est d’ailleurs davantage lié au manque de ressource qu’à la finesse et à la vitesse. Mais je fais la cible de 15 m à tous les coups, même en pente douce. Simple gestuelle un peu différente d’une voile à l’autre.

#13

OK, autant pour moi, j’avais interprété que tu reconnaissais aux ailes de dernière génération et en version “luxe” une capacité supérieure de ressource lors du freinage final et in-fine que cela était ça qui induisait une imprécision au posé en remontant ou en prolongeant plus que nécessaire le flaire final.

Donc une Phamtom ne ressource en fait pas bien. Qui l’eusse cru.

:trinq:

#14

Effectivement, la Phantom a peu de ressource. Mais pour le reste, c’est vraiment une aile en dessus du lot dans sa catégorie.

Il faut relativiser, car je parlais d’atterrissage en pente douce. Sur du plat, face à la brise, je n’ai rien remarqué de négatif. Il faut juste prendre des repères un peu différents dans l’approche. Ça plane mieux et plus vite que l’Atis 4