Atterrissage en territoire inconnue... (l'histoire, la vraie!!!)

Bonjour à tous et à toutes.
Je pensais tout d’abord faire un compte rendu pur et dur de mes premiers vols en parapente, mais comme ma présentation (atterrissage en territoire inconnue) semble avoir plu à quelques uns, qui m’ont mis “au défit” de faire des récits au moins égaux à ma présentation, j’ai donc voulu resté dans l’originale, et j’ai complètement réadapté mes vols en une histoire assez sympathique. Pas la peine de lire ma présentation pour comprendre l’histoire rassurez-vous. J’ai également rajouté quelques images de mes vols pour conserver le coté “réel” des choses. Encore une petite précision et je vous laisse lire tout ça: Je ferai tous mes récits sur cette page, les uns à la suite des autres, tout au long de ma progression. Je trouve ça beaucoup plus sympas de créer une histoire petit à petit, et au fur et à mesure que je progresse, ça laisse un peu de suspense :wink:
Assez parlé, voyez par vous-même :speedy:

"Après m’être écrasé d’avion sur ces terres encore inconnues, je commençais, peu à peu, à connaître la population. J’apprenais leur langue; parmis laquelle on trouvait des mots étranges, comme “sellette”, “roulis”, “gradient”, et plein d’autres; je cherchais aussi un moyen de rentrer chez moi.
Je m’étais construit une petite maison non loin du village où j’avais attérri. J’y avais installé quelques trucs récupérés de la carlingue encore fumante de mon planeur, comme ma radio et mon casque de pilote, en tant que décoration, histoire d’appaiser un peu le mal du pays.
J’avais également commencé à étudier le fonctionnement de leurs étranges engins volants. Un morceau de toile finement ciselé, sur lequel était répartit tout un tas de fil sur 3 ou 4 rangés le long de la toile. le tout fixé astucieusement sur un siège sur lequel ils s’assaillaient pour voler, avec deux poignées reliées à l’arrière de la voile ainsi faite, qui servaient de freins et permettaient alors la manoeuvre de l’aile. Une libertée presque total: pas de moteur, pas de cockpit, un contact direct avec l’extérieur.
Les voir voler aussi facilement, ils semblaient dompter le ciel et s’élever au même rang que les oiseaux.
Et c’est là que l’idée m’est venue. Pourquoi ne pas, moi aussi, piloter un de ses engins?
Peut être un jour, serais-je suffisament entraîné pour en piloter une et m’en servir pour rentrer chez moi?
Je pris alors la décision de me procurer du matériel. J’avais déjà un casque pour faire mes essais. Je reciclais le seul siège encore neuf de mon avion et le transforma en peu de temps en une “sellette” digne de ce nom. Je demandais, bien sur, conseils aux Habitants des alentours. L’un d’eux avait une aile en très bon état qui traînait depuis quelques semaines chez lui. Il avait décidé de s’en procurer une autre, et donc de se séparer de celle-ci, moyennant finance bien sur.
Après avoir récolter les fonds suffisants, j’avais enfin une panoplie complete d’homme volant, et je me mis de suite à m’éxercer. Je trouvais une petite bute non loin, où je commençais par m’entraîner au sol, ainsi qu’à effectuer quelques petits planés, pour m’habituer au matériel et terminer mes réglages.

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Après quelques jours, je pouvais enfin commencer de faire un petit vol sur une petite falaise d’une trentaine de mètres de dénivelé.
Assisté par un habitué du vol, je me laissais alors glisser dans l’air calme d’une soirée d’été.

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C’est alors que je compris pourquoi voler ler tenait tant à coeur. Le vent qui nous fouette le visage, le paysage tout entier qui se révèle sous nos pieds, et cette sensation de liberté. On se sent presque immortel une fois en apesanteur. Je les entends derrière moi, qui me félicite de mon premier décollage. Quelle joie.

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Je commence à redescendre, et je me prépare à retoucher le sol. Je tire un peu sur les poignées et, lentement, je frole le sol du pied, avant de finalement pouvoir me poser complètement.
Cette sensation d’être léger comme une plume… Je n’en reviens pas!
Mon vol est cependant loin d’être parfait. Comparé à ceux qui décollent après moi, je ne tiens que quelques minutes, alors que les meilleurs d’entre eux tiennent plusieurs heures grâce à leur conaissance parfaite de l’air et de leur voile. Pourtant, même en connaissance de mon faible niveau, je ne peux que me réjouir quand je pense à mon vol. Je décide alors, pour vérifier que ce n’étais pas un coup de chance, et pour être certain de ce que je venais d’accomplir, de remonter sur le lieu de décollage, et de m’élancer une seconde fois. L’ascenssion, bien que difficile à cause du poids du matériel et de la forte pente, finit par aboutir en haut de la précédente bute.
J’étale une deuxième fois ma voile, j’attrappe à pleine main les lignes, vérifie que je suis bien attaché dans ma sellette, qu’il n’y ait personne dans l’air environnant, et je commence à tirer sur les lignes pour faire monter l’aile dans les cieux. Je suis concentré.

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Un fois l’aile stabilisée, je me retrouve face au vide une nouvelle fois, et je m’élance avec plus d’entrain cette fois. Et toutes ces sensations qui reviennent, c’est grisant.

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Ce n’était pas un coup de chance, je vol vraiment. La peur du premier décollage a presque disparut maintenant. Je m’essaye à mon premier virage. Je me penche un peu à droite, et tire un peu la poignée du même coté, tout en gardant fixe mon cap. Je tourne, j’ai réussi à tourner! Je relache la pression de ce coté et me replace droit dans la sellette, ma direction redevient linéaire. Je reprend mon cap, en effectuant un virage dans l’autre sens. Quand il réaparait devant moi, je retrouve une position stable dans mon siège, et le tour est joué.

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L’aile qui descend légèrement sur le coté pour ensuite revenir au dessus de ma tête, la légère prise de vitesse qui s’en suit, toutes ces sensations en un seul virage, pour finalement se poser un peu plus loin quelques instants plus tard. Je vol, c’est certain à présent. J’ai enfin trouvé le moyen de rentrer chez moi. Encore faudrait-il que je me rappelle de mon itinéraire…
Mais pensons d’abord aux priorités. Avec mon niveau actuel, je suis incapable de rentrer quoi qu’il en soit. Il me faut donc déjà progresser encore et encore, jusqu’au jour où, enfin, je saurai domper le ciel tel un oiseau!
Le vol ne fait que commencer!"

En espérant avoir été à la hauteur de ce que certains attendaient de moi :wink:
Bon vols

Superbe récit(un autre ! un autre ! :bravo: ). Bravo pour ton premier grand vol continue comme ca :D. Je vais voler à Asnan cet apres midi(oui oui c est le même site que la où tu as fais ton premier Grand Vol). Peut etre aurons nous l’occasion de se rencontrer au décollage. Allez bon vent parapote :smiley:

[quote]un siège sur lequel ils s’assaillaient pour voler
[/quote]
J’ai déjà vu des stagiaires débutants se bagarrer pour savoir qui prendrait la sellette le premier, mais quand même en règle générale, point besoin d’assaut, il y a un kit matériel complet par personne!
:prof:

Joli ! :pouce:

Bravo pour avoir relevé le défi ! :pouce:

Bonjour à tous et à toutes.
Merci d’avoir pris le temps de lire, j’essaierai de faire mieux au prochain épisode :wink:
Flowpii: Pour samedi c’est un peu tard, mais peut être à un de ces jours où les conditions seront bonnes, on pourra :taupe: ensemble :lol:
Bon vols à tous.

C’est tres poétique ca me donne encore plus envie de voler !!!
Putain 6 mois !!!

karma+ car on est vraiment avec toi dans le récit, on le vit :pouce:

n’hésites pas à nous faire part de tes nouvelles aventures en territoire inconnue :wink:

J’y travaille depuis quelques jours, je n’ai pas trouvé de temps avant, mais ça arrive bientôt (dans la soirée si j’ai terminé). Sachez juste que comme j’ai pas mal volé ces derniers temps et que je vol de plus en plus souvent, ça devient long parfois alors j’essaierai d’espacer un peu tout ça pour vous laisser un peu d’oxygène entre 2 récits :ppte:
Quoique j’ai vu pas mal de personnes en écrire beaucoup, mais je préfère laisser un peu de suspense, c’est beaucoup plus drôle :ange:
En attendant, j’essaie de faire au mieux, car j’espère que le prochain “épisode” vous plaira :wink:

Tout bon le récit!! Félicitation :bravo:

Désolé pour l’attente, mais je manque de temps en ce moment. Voici donc la suite de mon récit, que j’ai basé sur mes derniers vols (qui commencent déjà à dâter puisque je suis retourné voler entre temps, ce qui inclus comme vous vous en doutez, qu’une suite est déjà en cours :smiley: ), à Grenois et à la Certenue (ou j’ai pu rencontrer Flowpii, soit dit au passage). En esperant faire mieux encore que la dernière fois, et toujours avec des images, qui rendent le récit plus vivant, marquent quelques pauses pour que vous puissiez respirer un peu entre toutes ces lignes, et qui tissent le lien avec mon avancée dans le monde du vol libre. Bonne lecture :wink:

"Une fois mes premiers vols effectués et mon matériel finalement terminé, je commençais maintenant à observer les cieux. Pas seulement regarder les autres voler, mais analyser leurs mouvements, pourquoi faire ce geste à ce moment là... J'apprenais à determiner l'aérologie locale, son évolution, comment je pouvais repérer les bons courants d'airs, mais aussi où fallait-il passer sur le relief, et quelles étaient les zones à éviter. Bref, beaucoup de questions commençaient peu à peu à germer dans ma tête. Je me créais peu à peu ma propore expérience du vol, à chaque fois qu'une question m'apparraissait, je m'élançais dans les airs pour y répondre par moi-même. Je me forgeais un mental solide, et j'essayais de progresser au maximum. 

Mon contact avec les hommes volants s’améliorait de jours en jours, je maîtrisais bien mieux leur language, et je faisait finalement partie des leurs. Ils ne me regardaient plus comme un drôle oiseau tombé de son nid.
Un matin, je pris la décision d’aller voler seul pour la première, voir si je pouvais me débrouiller sans assistance.
Arrivé au décollage, j’étais stressé. La simple idée de devoir décoller sans personne dans les parrages, m’obligeant à faire mes propres analyses, et le fait de penser que je puisse me tromper ou faire une erreur de pilotage n’était pas rassurant. Ce fut pourtant une bien meilleur éxperience que je ne l’aurais cru. Réaliser un fois en l’air que je ne m’étais trompé sur les conditions et l’observation du relief m’aidait à prendre un peu plus confiance en moi.
Le premier décollage fut difficile, le manque de vent se faisait sentir, j’ai dû attendre pour décoller qu’un leger zéphir se montre.
L’aile au sol, les caissons pliés vers l’avant à cause du manque d’air, j’attends… Les minutes défilent, alors que je me concentre de plus en plus pour sentir la moindre bouffée d’air… Je sens une légère brise; le moment de décoller approche, j’attends que la brise soit à son gradient, car je sais que je ne disposerai que de quelques secondes, et que je n’aurai pas le droit à l’erreur. Soudain, je la sens, elle est là, chargée à bloc! Je relève les yeux vers mon aile, d’un vif coup d’oeil, je vérifie une dernière fois que tout est en phase avec le décollage, et tire fermement sur mes lignes avants, jetant tout mon poids vers l’arrière de la sellette. L’aile se gonfle, l’air pénètre rapidement dans les caissons, lorsque je me sens comme attiré par une puissante force vers l’avant.
Je temporise une fois l’aile au dessus de moi, mon timing est parfait. Tout se passe très vite, et je sais que je vais bientot être à court de temps. Je me retourne, me penche en avant pour donner vitesse et puissance à mon aile, je cours droit vers la pente, alors que la rafale s’estompe déjà.
Soudain, je ne touche plus terre, j’entâme une glisse aérienne, toujours penché en avant dans ma sellette, avant de m’y asseoir tranquillement quelques instants plus tard. Je vois les arbres passer à toute allure au dessous de moi. J’éprouve alors une joie immense, pour un exploit pourtant si mince qu’est le décollage.
Tout cela pourtant, n’avait duré qu’une poignée de secondes. Le relief défillait à toute vitesse.
Le vent de face manquait, rien ne ralentssait ma course, qui prit rapidement le chemin de l’attérrissage.
Aucun effet de pente, le vent est décidemment trop faible, m’ôtant tout espoir de tenir un peu plus longtemps.
Je me rapproche rapidement de l’attérrissage. Je fais quelques virages pour perdre encore un peu d’altitude, je garde fixe mon cap, ne le quittant pas des yeux, pour assurer un attérrissage aussi précis que possible. Mais je me rapproche bien trop vite, et commence à me rapprocher de l’extérieur de la zone. Quand finalement je freine pour essayer d’attérir dans ce qui me reste d’espace de la zone d’attérrissage. Je suis maintenant à moins d’un mètre du sol et pourtant je continue ma course folle à cette même hauteur. J’insiste sur les freins, quand enfin je ralentit, pour finalement me poser tout en douceur, au bout de la zone. J’affale mon aile, qui n’a aucun mal à se poser dans cette aérologie des plus calmes.
J’ai pris confiance en moi, j’ai de plus en plus confiance en mon pilotage qui s’affine de jour en jour, et me sens alors prêt à relever le défit du vol libre de mes propres ailes.
L’entraînement continue.

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     Quelques jours plus tard, Eole, dieux du vent vénéré des hommes-volants, décide enfin de sortir de son sommeil. Je me rend une fois de plus au décollage. 

Beaucoup d’ailes peuplent déjà les cieux à mon arrivée. Je fais la rencontre de plusieurs pilotes. Une dizaine d’hommes-volants s’attèlent au décollage, alors qu’une vingtaine explorent déjà le ciel. Le vent s’avère cependant trop fort pour moi, je décide donc de décoller d’une pente un peu plus basse, là où le souffle reste exploitable pour le novice que je suis encore.
Je commence par observer les vols si majestueux soient-ils des différents pilotes, afin d’apprendre un maximum de leur expérience.

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       Je prends une profonde inspiration, mon corps tout entier ressent l'air légèrement chaud du Sud. Je suis prêt... 

Une fois encore je gonfle mon aile, sans difficulté je la vois monter au dessus de ma tête. A peine suis-je retourné que déjà je ne touche plus le sol. Je n’avance presque pas, c’est le moment d’essayer mon accélérateur. Je le décroche d’un geste vif. Il tombe à mes pieds, suspendu à ma sellette. Un premier pied, puis deux, on pousse, et me voila parti, avançant du mieux possible dans la masse d’air. Voyant mon anxiétée de voler dans de telles conditions pour la première fois, un pilote resté au sol me fait signe de longer la lisière de forêt. Sans être sur de moi cette fois, je me lance tout de même: je prends un nouveau cap, cherchant à tous prix à rejoindre la lisière. A peine suis-je arrivé au dessus, que déjà je me sens monter. Je m’élève sans difficultés dans les cieux, je fais demi-tour en bord de forêt, et continue cette folle ascension. En regardant sur ma gauche, j’aperçois alors le décollage, d’où je ne pensais pas pouvoir décoller, et me voici pourtant à sa hauteur. Et ce n’est que le commencement.

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    Je continue mon envol, et ne cesse de monter, je suis maintenant au dessus du décollage. Je commence à regarder autour de moi, d'autres pilotes sont dans les parrages, m'obligeant à faire attention aux décisions que je devais prendre. Dans quel sens tourner pour ne gêner personne, est-il prioritaire sur moi s'il se trouve prêt du relief?

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    Je ne pensait pas prendre autant d'altitude en longeant simplement la lisière. Après quelques minutes d'apesanteur, je décide de redescendre, n'ayant pas encore conscience des priorités, et constatant que j'avais fini par m'écarter de la lisière.

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    Direction l'attérrissage. Plus simple à dire qu'à faire. Le vent fort m'oblige à garder l'accélérateur poussé, m'obligeant à piloter par déplacement du corps dans la sellette plutôt qu'aux commandes, pour ne pas risquer le surpilotage.

Après avoir finalement attérris sans mal, j’entreprends encore quelques vols pour affiner ma technique à l’accélérateur, avant de rentrer, du rêve plein les yeux.
Au sol, les pilotes me félicitent, l’un d’eux me propose de m’accompagner jusqu’au village. J’accepte avec joie. Une fois de retour, nous nous séparons, et je rentre dans ma hutte, d’où je me remémore chaque instants magiques vécus en l’air, chaque sensation lors de mes virages, le frisson du décollage, et les encouragement des pilotes qui m’observaient. Je fini enfin par m’asseoir dans ce qui me servait jusqu’alors de fateuil: le siège ejectable de la carlingue, maintenant delaissée, de mon avion.
Un matin, le vent de Nord-Est tourne le dos au décollage habituel. Je décide donc de faire plus de chemin, pour me diriger vers une basse montagne de plus de 600m. La route est longue, et trouver un chemin d’accés à la petite pente herbeuse qui surplombe le sommet n’est pas de tout repos. Un sentier dégagé me semble plus fructueux que les précédents. Je décide donc de m’y engager. Prêt d’une demie heure plus tard, j’arrive enfin, vidé de mes forces, au sommet. Je laisse tomber le matériel à mes pieds, et je me dirige au bord de la pente herbeuse. L’endroit est agréable. Entouré de part et d’autre de pins, de petits arbustes , et de fougères, seule sa face Nord est dégagées, s’ouvrant sur une pente vertigineuse de plus de 300m de dénivelé. La vue est magnifique. On voit clairement la vallée, et le décollage surplombant un petit village local me fait forte impression, je suis emerveillé de ce décor qui se dévoile sous mes yeux. Le soleil est déjà haut dans le ciel. Je me laisse aller à quelques minutes de détentes, assis au bord du vide, à observer le paysage qui m’est offert. Le village et ses alentours sont d’un calme hors du commun, aucune agitation ne se fait sentir. Pas même une legere brise ne vient perturber le silence du décollage. Soudain, plusieurs hommes-volants arrivent, tout comme moi, pour prendre un grand bol d’air.

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    Je fais ainsi la connaissance de quelques pilotes locaux qui m'aiguillent quand à la marche à suivre pour profiter du vol, même si Eol ne semble pas vouloir nous prêter main forte. Une manche à air improvisée, faite d'un morceau de branchage surmonté d'un morceau de tissu, semble s'agiter fébrilement. Après quelques minutes, la plupart des pilotes présents s'envolent, malheureusement sans réussir à tenir bien longtemps dans les cieux. Quelques bulles thermiques semblent pourtant vouloir percer, mais la légère couche de brume, visible au loin, empêche le sol de se réchauffer suffisament. Je me prépare à mon tour, avec l'aide de deux pilotes de ma connaissances, qui m'ont suivis jusqu'ici depuis mon village pour voler à mes cotés. L'un d'eux décolle avant moi pour me montrer l'exemple. Je jette un coup d'oeil à la manche à air de première manufacture, pas de vent. Il va falloir courir. 
Je prends une profonde inspiration, prends des appuis solides, et cours alors le plus vite possible droit devant moi, en me démenant pour que mon aile ne flanche pas, et finalement, je reussi à décoller quelques secondes plus tard.

L’altitude soudaine me donne un frisson de plaisir, je prends mon cap, et entame d’ample virages au dessus d’une large et haute haie de chênes et d’arbrisseau en tout genres. Voyant qu’au final je ne peux tenir plus longtemps que les quelques minutes déjà écoulées, je décide d’attérrir dans un prè non loin. Avant d’aller me poser, un pilote de la région déjà au sol, me fait signe de la main, pour me feliciter de mon pilotage. Enchanté par ses encouragements, je me pose en douceur, affale ma voile, et rentre au village en compagnie de mes deux amis pilotes.
Une fois de retour dans ma hute, épuisé, je fini par m’endormir dans le siège ejectable, devant mon journal de bord…"

Ouf!!! Je remercie les personnes présentent sur les photos pour leurs conseils, l’ambiance, et leur accueil, bonne journée à tous et à toutes, en esperant avoir fait mieux, et en espérant faire mieux la prochaine fois encore. Bon vols et à la prochaine :smiley:

avant de le croiser demandes lui avec quelle main il tient sa chopine, ou avec laquelle il tient son journal de bord:
Si sa main qui se trouve du coté du relief est la main qui habituellement écrit, ou tient la chope de bière, alors oui, il est prioritaire :lol:

j’attends la suite :+1:

Très beau compte rendu…
Cela fait plaisir …
A bientot au plaf cette fois !
Vu ta progression cela ne saurait tarder … :ppte: :+1:

encore une fois un grand :pouce: pour ton récit

Merci à vous :wink:
J’essaie de m’appliquer mais des fois pour trouver la bonne phrase faut relire 3 fois l’histoire alors c’est un peu long… J’essaie de terminer le prochain rapidement avant de prendre du retard.
Merci de votre soutiens et des encouragements, à plus tard et bon vols tout le monde :trinq:

:trinq: Tu ecris très bien, c’est un régal. Continues de nous régaler; Pis comme tu vas progresser ( en vol j’entends parce qu’au niveau écriture c’est tip top) nous allons partager cela, revivre par écrit des sensations ressenties mais enfouies dans nos mémoires. Ça peut très bien faire un joli roman de la vie d’un oiseau en devenir… m’enfin s’il fait beau faut aller voler :pouce: et garder l’ecriture pour les jours de non vol (j’pense que tu en avais l’idée!!!).
:forum:

C’est cool, le parapente qui sert de révélateur à un écrivain qui s’ignorait ! :pouce:

Si il est aussi doué en progression vol qu’en écriture, il va nous passer l’infinity tumbling d’ici quelques jours :mdr:

Vivement que tu viennes dans les Alpes du nord pour nous faire un magnifique récit de mes montagnes ! Dommage que ce ne soit en ce moment car je suis sur que les couleurs de l’automne t’inspirerait ! En tout cas vivement la suite ! :bravo:

Ha ha ha, oui dommage que je ne sois pas dans “les montagnes du nord”, mais bon je pense qu’il y aura surement un cap a franchir pour passer du vol de plaine au vol de montagne, pour ça j’irai peut être faire un tour à Annecy pendant l’été prochain (c’est à dire pas toute suite :bang: ), mais peut être d’ici 1 an ou 2 j’irai faire un tour un automne, si tu dis que c’est une saison magnifique pour les couleurs de ces montagnes, je viendrai sans problèmes (faut pas me prendre par les sentiments moi :pouce: ).
Yeager, pour l’infinity tumbling, promis je testerai à ma prochaine session :banane: :taupe:
Philou blanc, oui j’y avait pensé, d’écrire les jours de non vols. Et de toutes façon, pour pouvoir raconter quelque vols, faut bien aller voler de temps en temps non? :vol:
En tout cas, content que ça vous plaise, ça me motive pour le prochain récit, allez hop hop hop, au boulot :speedy:

Bon vols à tous :wink: