Bonjour à tous et à toutes.
Je pensais tout d’abord faire un compte rendu pur et dur de mes premiers vols en parapente, mais comme ma présentation (atterrissage en territoire inconnue) semble avoir plu à quelques uns, qui m’ont mis “au défit” de faire des récits au moins égaux à ma présentation, j’ai donc voulu resté dans l’originale, et j’ai complètement réadapté mes vols en une histoire assez sympathique. Pas la peine de lire ma présentation pour comprendre l’histoire rassurez-vous. J’ai également rajouté quelques images de mes vols pour conserver le coté “réel” des choses. Encore une petite précision et je vous laisse lire tout ça: Je ferai tous mes récits sur cette page, les uns à la suite des autres, tout au long de ma progression. Je trouve ça beaucoup plus sympas de créer une histoire petit à petit, et au fur et à mesure que je progresse, ça laisse un peu de suspense 
Assez parlé, voyez par vous-même 
"Après m’être écrasé d’avion sur ces terres encore inconnues, je commençais, peu à peu, à connaître la population. J’apprenais leur langue; parmis laquelle on trouvait des mots étranges, comme “sellette”, “roulis”, “gradient”, et plein d’autres; je cherchais aussi un moyen de rentrer chez moi.
Je m’étais construit une petite maison non loin du village où j’avais attérri. J’y avais installé quelques trucs récupérés de la carlingue encore fumante de mon planeur, comme ma radio et mon casque de pilote, en tant que décoration, histoire d’appaiser un peu le mal du pays.
J’avais également commencé à étudier le fonctionnement de leurs étranges engins volants. Un morceau de toile finement ciselé, sur lequel était répartit tout un tas de fil sur 3 ou 4 rangés le long de la toile. le tout fixé astucieusement sur un siège sur lequel ils s’assaillaient pour voler, avec deux poignées reliées à l’arrière de la voile ainsi faite, qui servaient de freins et permettaient alors la manoeuvre de l’aile. Une libertée presque total: pas de moteur, pas de cockpit, un contact direct avec l’extérieur.
Les voir voler aussi facilement, ils semblaient dompter le ciel et s’élever au même rang que les oiseaux.
Et c’est là que l’idée m’est venue. Pourquoi ne pas, moi aussi, piloter un de ses engins?
Peut être un jour, serais-je suffisament entraîné pour en piloter une et m’en servir pour rentrer chez moi?
Je pris alors la décision de me procurer du matériel. J’avais déjà un casque pour faire mes essais. Je reciclais le seul siège encore neuf de mon avion et le transforma en peu de temps en une “sellette” digne de ce nom. Je demandais, bien sur, conseils aux Habitants des alentours. L’un d’eux avait une aile en très bon état qui traînait depuis quelques semaines chez lui. Il avait décidé de s’en procurer une autre, et donc de se séparer de celle-ci, moyennant finance bien sur.
Après avoir récolter les fonds suffisants, j’avais enfin une panoplie complete d’homme volant, et je me mis de suite à m’éxercer. Je trouvais une petite bute non loin, où je commençais par m’entraîner au sol, ainsi qu’à effectuer quelques petits planés, pour m’habituer au matériel et terminer mes réglages.
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Après quelques jours, je pouvais enfin commencer de faire un petit vol sur une petite falaise d’une trentaine de mètres de dénivelé.
Assisté par un habitué du vol, je me laissais alors glisser dans l’air calme d’une soirée d’été.
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C’est alors que je compris pourquoi voler ler tenait tant à coeur. Le vent qui nous fouette le visage, le paysage tout entier qui se révèle sous nos pieds, et cette sensation de liberté. On se sent presque immortel une fois en apesanteur. Je les entends derrière moi, qui me félicite de mon premier décollage. Quelle joie.
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Je commence à redescendre, et je me prépare à retoucher le sol. Je tire un peu sur les poignées et, lentement, je frole le sol du pied, avant de finalement pouvoir me poser complètement.
Cette sensation d’être léger comme une plume… Je n’en reviens pas!
Mon vol est cependant loin d’être parfait. Comparé à ceux qui décollent après moi, je ne tiens que quelques minutes, alors que les meilleurs d’entre eux tiennent plusieurs heures grâce à leur conaissance parfaite de l’air et de leur voile. Pourtant, même en connaissance de mon faible niveau, je ne peux que me réjouir quand je pense à mon vol. Je décide alors, pour vérifier que ce n’étais pas un coup de chance, et pour être certain de ce que je venais d’accomplir, de remonter sur le lieu de décollage, et de m’élancer une seconde fois. L’ascenssion, bien que difficile à cause du poids du matériel et de la forte pente, finit par aboutir en haut de la précédente bute.
J’étale une deuxième fois ma voile, j’attrappe à pleine main les lignes, vérifie que je suis bien attaché dans ma sellette, qu’il n’y ait personne dans l’air environnant, et je commence à tirer sur les lignes pour faire monter l’aile dans les cieux. Je suis concentré.
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Un fois l’aile stabilisée, je me retrouve face au vide une nouvelle fois, et je m’élance avec plus d’entrain cette fois. Et toutes ces sensations qui reviennent, c’est grisant.
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Ce n’était pas un coup de chance, je vol vraiment. La peur du premier décollage a presque disparut maintenant. Je m’essaye à mon premier virage. Je me penche un peu à droite, et tire un peu la poignée du même coté, tout en gardant fixe mon cap. Je tourne, j’ai réussi à tourner! Je relache la pression de ce coté et me replace droit dans la sellette, ma direction redevient linéaire. Je reprend mon cap, en effectuant un virage dans l’autre sens. Quand il réaparait devant moi, je retrouve une position stable dans mon siège, et le tour est joué.
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L’aile qui descend légèrement sur le coté pour ensuite revenir au dessus de ma tête, la légère prise de vitesse qui s’en suit, toutes ces sensations en un seul virage, pour finalement se poser un peu plus loin quelques instants plus tard. Je vol, c’est certain à présent. J’ai enfin trouvé le moyen de rentrer chez moi. Encore faudrait-il que je me rappelle de mon itinéraire…
Mais pensons d’abord aux priorités. Avec mon niveau actuel, je suis incapable de rentrer quoi qu’il en soit. Il me faut donc déjà progresser encore et encore, jusqu’au jour où, enfin, je saurai domper le ciel tel un oiseau!
Le vol ne fait que commencer!"
En espérant avoir été à la hauteur de ce que certains attendaient de moi 
Bon vols
). Bravo pour ton premier grand vol continue comme ca :D. Je vais voler à Asnan cet apres midi(oui oui c est le même site que la où tu as fais ton premier Grand Vol). Peut etre aurons nous l’occasion de se rencontrer au décollage. Allez bon vent parapote 




