autonomie... au bout de combien de vols?

Bonsoir à tous,
étant full débutant (une quinzaine de vols en tout) j’aimerais poser une question à l’ensemble des forumeurs.
Le problème quand on démarre est que les causes de non vol sont nombreuses (météo, moniteurs pas toujours disponibles, etc…) et je reconnais que pour l’instant je ne suis pas capable de voler en autonomie et en sécurité, mais du coup je ronge mon frein car ce week-end encore je ne pourrai pas voler et d’un autre côté quand je vois les vidéos de parapente postées sur Utube j’avoue baver d’envie. Alors ma question est la suivante: au bout de combien de vols avez-vous pu voler en autonomie (donc librement)? Je pense bien que dans les réponses il y aura des “tout bons” qui diront être en autonomie depuis leur premier vol, et d’autres moins audacieux qui annonceront peut-être une émancipation plus tardive, mais le nombre exact ne m’intéresse finalement pas, j’aimerais juste avoir une idée de “fourchette de vols”.
Merci d’avance pour vos réponses
xavier

La 30aine, dans des conditions adaptées.

16 vols, avec le feu vert des mes moniteurs.

Ca dépend (ça, ça revient très souvent en parapente…)

Personnellement à la fin du stage init: je faisais de la pente école tout seul

Depuis le brevet initial (25 vols à la louche), je vole tout seul sur site connu ou inconnu si des gentils locaux m’expliquent le mode d’emploi en conditions calmes.

Autonomie relative :wink:

La FFVL à bien cadré la progression, à partir du brevet initial un pilote est autonome en ce qui concerne son pilotage et la gestion du plan de vol. Il manque le plus compliqué et le plus long à acquérir, la lecture et l’analyse des conditions aérologiques.

L’autonomie complète est sanctionnée par le brevet de pilote.

Pour donner une idée en nombre de vols, je pense qu’il faut entre 15 et 30 vols pour le brevet initial et entre 100 et 200 vols pour le brevet de pilote. (comme dit plus haut, ça dépend !)

Perso, j’ai commencé à voler seul directement après le stage init (14 vols).
N’étant pas autonome niveau aérologie, je continue de voler là où j’ai appris (Annecy) car c’est fréquenté (Planfait, Forclaz ou Frêtes) et donc toujours qqn pour avoir des avis sur les conditions de vols.
Je vais sur d’autres sites uniquement si des parapentistes plus expérimentés m’accompagnent, toujours avec un repérage de l’attero. En complément, j’essaie de trouver des vidéos du site pour visualiser deco et attero.

Merci à tous pour vos réponses, donc si je fais une “moyenne” de vos réponses et en tenant compte de l’avis du “pro” (Patrick) j’en conclue environ 25 à 30 vols pour voler seul en conditions soft sur un site connu, et grosso modo 5 fois plus pour être capable d’évaluer de manière correcte les conditions (environnement, aérologie, faisabilité du plan de vol) avant de s’envoyer en l’air sur des sites inconnus.

C’est bien la qu’est le problème. Comment être sur de voler dans des conditions douces ? :grat:

Il suffit d’une journée de beau temps avec un décollage abrité du vent pour faire un joli piège pour un jeune pilote (c’est un exemple, il existe plein de situations piégeuses). Il est à mon avis important de ne pas voler vraiment seul au début. Même si tu es autonome sur le pilotage, il est important de faire valider tes choix de moment et de lieu de vol par un pilote expérimenté.

Multiplier les vols mais sur toujours le même site sera sûrement moins instructif que de multiplier sites et conditions.

L’autonomie c’est dans la tête, souvent ça passe, des fois ça casse, y a des gars qui se démerderont au bout de 30 ou 40 vols, d’autres qui ne se démerderont jamais.
Après même avec 30 ans de parapente y aura toujours des fois où on regrettera de s’être mis en l’air et d’autres fois où on regrettera de ne pas avoir décollé.

Oups! je me suis mal exprimé, quand je parlais de voler seul sur site connu ça signifiait voler sans être relié en radio avec mon instructeur sur un site que je connaissais bien en terme d’aérologie et en tenant compte de l’avis de pilotes dont on connaît le niveau, il ne s’agit nullement pour moi de monter seul au déco pour me mettre en l’air en assumant seul la décision, car le jour où j’en suis là je considère que l’autonomie est vraiment acquise…
Mais encore une fois je ne suis même pas encore autonome complètement sur un vol entier du déco à l’aterro, et si je pose cette question du nombre de fois avant l’autonomie (même relative pour reprendre l’explication de Patrick) c’est juste parce que je décourage un peu en ce moment de ne progresser que lentement (car il faut à chaque fois réunir des conditions optimales pour que je puisse voler et que depuis un moment ce n’est pas le cas) et que je voudrais juste avoir une petite visibilité sur la suite même si c’est “à la louche…”

:grat: Et alors où est le problème ?
Tu dis avoir une quinzaine de vols. Sur base de tes statistiques et conclusions (hâtives) tu n’es plus qu’à maximum 15 vols de l’autonomie “relative”.
Désolé mais tes stats c’est du grand n’importe quoi.

Fais toi plaisir et arrête de te bourrer le choux. Ca prendra le temps que ça prendra.

Bons vols.

Goopie,
je préfère de très loin ton intervention sur l’autre file car elle est constructive.
Sur ce coup là il faudra juste me dire à quel moment j’ai parlé de stats car je me suis contenté de poser une question, pensant que un forum était justement le lieu où poser ce genre de question, mais j’ai du me tromper quelque part alors je vais en rester là.
bonne journée
xavier

probablement qu’il manque un peu de contexte pour ta question. ca ne s’exprime pas, meme “à la louche”, en “nombre de vols”.
si tu habites dans lezalpes, en normandie, ou en idf les reponses n’auront rien a voir …
et plus tu es loin des sites de vols, plus ta progression te paraitra lente, voire frustrante.
à moins, comme speedy-m@thieu, d’investir enormement (y compris des vertebres) http://www.parapentiste.info/forum/recits/mes-premiers-vols-en-autonomie-t31497.0.html

bon courage, et patience :wink:

Ici :

Merci à tous pour vos réponses, donc si je fais une “moyenne” de vos réponses et en tenant compte de l’avis du “pro” (Patrick) j’en conclue environ 25 à 30 vols pour voler seul en conditions soft sur un site connu, et grosso modo 5 fois plus pour être capable d’évaluer de manière correcte les conditions (environnement, aérologie, faisabilité du plan de vol) avant de s’envoyer en l’air sur des sites inconnus.

Désolé si je t’ai vexé, ce n’était pas le but.

J’ajoute mon vécu: j’ai volé seul le lendemain de la fin de mon stage d’initiation , c’est à dire au bout de 5 vols; Bon c’était uniquement des vols du matin en conditions calmes avec un immense pré pour poser. Après progressivement j’ai cherché plus, ne me contentant plus de faire des ploufs, ça a été aussi la période “prise de risques” où je cumulais les âneries… Donc gaffe quand on commence à avoir trop confiance…

25 vols, puis j’ai acheté ma belle voile et la sur le premier vol un gros sketch au décollage sur un site connu qui ce finie bien, j’ai fais que de la mer.e ensuite pendant une vingtaine de vols, j’ai refais un stage pour retrouve confiance, j’ai faillie tout vendre.

Conclusion, fraudais pas mettre la charrue avant les bœufs, même avec 2000 voles on n’est pas à l’abris d’une grosse boulette.

bon vol

Bonsoir,

Personnellement j’ai effectué mon 1° vol non encadré (ni moniteur, ni radio, ni aucune personne au déco à part moi !) à mon 23° vol (grande pente d’herbe confortable et sûre + atterro immense sans obstacles).

C’était la solitude totale (ni randonneurs, ni pilotes) sur cette pente que je connaissais (mais d’où je n’avais jamais volé : ce n’était pas un “site de vol”) et je me souviens très bien de mon émotion lorsque je me suis élancé avec ma voile toute neuve (c’était mon 5° vol avec cette voile, les 4 premiers avaient été “encadrés”).

Mais les voiles de l’époque (c’était le 14 mai 1988 !) avaient des caissons immenses, un allongement et une finesse ridicules et étaient autrement plus faciles à piloter qu’aujourd’hui (de vrais camions assez physiques, hyper stables et absolument infermables !).

Je pense qu’avec les voiles actuelles l’acquisition de la véritable autonomie (prendre la décision seul(e) de décoller d’un site inconnu, éventuellement en étant seul(e) au déco) ne peut pas se faire maintenant aussi vite en sécurité et que le processus doit sans doute être plus long (mais cela dépend bien sûr beaucoup, comme cela a déjà été dit, du mental de chaque pilote.

Je connais aussi au moins un ami qui a toujours pratiqué le parapente encadré en école (un stage tous les ans) car il aimait bien ces sensations et mais il n’a jamais voulu progresser vers l’autonomie : il la craignait et n’en avait aucune envie, alors à chacun son chemin :pouce:

Remarque : il m’est arrivé des dizaines de fois (encore cet été !) de partir seul en vol rando en moyenne montagne (mes amis étant indisponibles pour m’accompagner) et c’est toujours un plaisir immense de choisir son lieu de décollage, d’analyser les conditions et d’être absolument seul à décider si on se sent capable de voler ou non ce jour-là (je préviens toujours, avant de partir, quelqu’un qui sait où je compte décoller et atterrir). :bravo:

Je ne l’ai fait (décollage en solo intégral) qu’une seule fois en haute montagne (c’était mon 117° vol) ; en haute montagne je préfère toujours que l’on soit 2 ou 3 pour la sécurité, pour se concerter, pour discuter ensemble des conditions et pour prendre la décision ou non de voler.

Marc

pour info, il y a déjà eu de nombreux fils sur l’autonomie!

personnellement, j’ai fait un vol solo sans radio après un we découverte parapente, mais malgré tout vol du soir,

ensuite, j’ai volé solo après un stage init tronqué pour cause de météo et j’ai attendu 8 ans entre mon stage init et le stage perf

pour moi voler solo ne signifie pas que j’étais autonome,

a mon sens il y a plusieurs degrés d’autonomie,

le premier correspond a sa capacité a gérer son aile au sol et au décollage, et ça c’est le travail au sol qui te le donne

le second correspond a son positionnement sur la pente école gérer son vol son approche et son atterrissage, et la c’est de nombreuses sessions de pente école avec des météo différentes qui est nécessaire

le troisième prend en compte le choix du site en fonction de la météo, la gestion des turbulences, des thermiques, des cônes d’autonomie, de la fréquentation des sites, de la fatigue du stress, … et a mon sens cela ne se compte pas en nombre de vol mais il faut au moins une année de vol réguliers sur plusieurs sites différents

le quatrième c’est la capacité a préparer ses vols de distances, mais aussi avoir une bonne connaissance de son matériel, ainsi que pouvoir porter un regard objectif sur son physique et son mental, a ce niveau là ce n’est pas un nombre de vol mais un état d’esprit

@ Xave06,

Salut, tout s’est déjà vu dit ici, le post de Steph24 me semble particulierement pertinent.

Mais je t’invite à aller lire le fil de M@tthieu sur ses 1er vols en autonomie, fil dont Over a mis le lien un peu plus tôt. Je crois sincèrement qu’il est de nature très instructive pour imager ce que chacun peut placer comme idées, expériences et reflexions derrière des mots.

Puis après l’avoir lu de A à Z, tu pourras venir nous parler de ta conception de l’autonomie en parapente et enrichir ainsi tous ce qui s’est dit à propos sur le fofo.

À la semaine prochaine…