heu comment dire …
ça dépend
comme beaucoup d’action en parapente le moment, la force, l’amplitude et la durée dépend de pas mal de facteurs, et il est impossible de faire une règle générale car on risque de laisser de coté encore plus de cas particuliers.
en gros elle doit être en accord avec la montée de l’aile, et de l’effet que l’on souhaite lui donner.
le principal intérêt d’une est de mettre en adéquation l’aile et le pilote le temps de vérifier que tout va bien et d’engager sereinement les actions de décollage.
donc si par vent faible, l’aile monte lentement et tu sent qu’elle ne va pas prendre trop de vitesse, et que le peu de vitesse doit être conservé pour la course d’élan, la tempo va être toute en doigté et finesse.
si l’aile monte vite, qu’elle risque fort de te dépasser et que le vent permet de la tenir sur la tête, alors la il faudra plutôt être bref et énergique.
si tu gonfle derrière la lame d’air d’un relief abrupte, ou tu sait qu’il faut donner de l’intensité sur les premiers degrés du gonflage mais qu’en sortie ou en fin de spy la voile va mordre dans l’ascendance et t’arracher, la tu aura plutôt intérêt a mettre de l’intensité en début de course, puis calmer le mouvement en milieu de spy pour aborder la phase mordante avec peu de vitesse, puis soulager l’aile quand elle mord en allant dessous puis enfin tenir l’aile sur la tête bien content d’en être arrivé là.
comme tu le voit il n’y a pas de réponses universelle, mais une expérience qui doit être personnelle acquise au cours de nombreux gonflage en conditions diverses.
tout le monde n’est pas forcément d’accord avec moi, mais je pense que le face voile ne permet pas de ce dédouaner d’une tempo, outre le fait de pouvoir mieux contrôler visuellement l’aile, cela permet aussi de finir la phase de gonflage dans une position stable et stabilisée pour embrayer sur le retournement puis sur la course d’envol.
a mon sens pouvoir tenir l’aile un bref moment en position stabilisé entre chaque phases qui compose le décollage permet de mettre fin a la phase précédente et permettre de partir sur la suivante d’une position stable et maitrisée, cela permet aussi d’arrêter plus facilement un décollage scabreux que s’il est fait dans la précipitation.