boite a l'atterro... GRRRRRRRR

Hello le forum,

Je me suis mis une boite a l’atterro, ca fait mal !

Dimanche dernier, vent un peu ouest, je monte a pied a Pipay pour un vol vers Theys, ou j’habite… le vol se passe sans encombres, quoique un peu secoue en passant une crete…

Alors que je me met en finale pour poser dans un champ derriere chez moi, je prend une bulle qui me fait remonter un peu… pour pas poser dans le champs d’apres, en cours de fauche, je casse ma finesse en freinant en dessous des epaules. A 15m/sol, la voile fait 1/4 de tour sur l’axe de lacet… et je tombe comme une pierre… L’aile droite a decroche ! Pas le temps de dire “bordel de…”, je remonte les mains et contre a la sellette a gauche, et deja l’aile porte a nouveau… mais je me prend une monstre abattee, et je pendule jusqu’au sol… j’ai eu juste le temps de relever les jambes pour pas me les casser sur une rupture de pente… j’ai tape en pleine acceleration, sur le cul.

Je me releve, les jambes fonctionnent… c’est deja pas si mal. J’ai litteralement ecrase une enorme touffe d’herbre… j’ai hyper mal au cul… Je replis ma voile, un peu sonne, avant d’entendre ma voisine “t’arrive pile poil pour le rose qui sort du frigo…”

Bref, j’ai le coccysse en feu depuis, mais surtout une enorme colere contre moi meme de n’avoir pas sur prevoir ma boite…

Mon analyse des choses, c’est que je me suis retrouve sous le vent des maison des voisins, et avec la voile freinee, le decrochage est arrive bien vite.

J’ai revole aujourd’hui a st hil, avec l’apprehension de me prendre une abattee en courte finale et de taper…

A plouf, et volez prudemment,
Yan

Tu préfères te casser le dos plutôt que les jambes ?? :grat:
Enfin c’est mon avis perso.

En tout cas heureux que tu n’es pas plus de séquelle que ça :pouce:

une fois que tu à engagé le frein pres du sol, meme si tu regrettes (car trop tôt), ne relève surtout plus les mains! L’aile cherche à révoler avec une abattée et tu t’ecrases au sol par l’effet pendulaire en pleine vitesse. A la limite tu aurais pu juste relever un poil la main du coté décroché et contrer à la selette la mise en virage.
Heureusement tu n’as pas kc grand chose! C’est le métier qui rentre… :vrac:

Yop,

Le mieux étant de ne pas compter sur cette technique “horrible” de freiner pour raccourcir l’approche.

Je ne comprends même pas que ce soit encore enseigner (ça l’est encore je l’ai vu il y a un mois :bang: ).

Bon l’important c’est que tu n’ai rien et merci d’avoir partager ta “mauvaise” expérience :wink:

++

[quote] je casse ma finesse en freinant en dessous des epaule
[/quote]
comme déjà dis ailleurs et même si mon avis est loin d’être partagé par tout le monde, un “pompage” aurait été bien moins dangereux qu’une basse vitesse stabilisée, surtout si tu connais mal les limites de ton aile… plus je vois ce genre de décro aux basses vitesses stabilisées plus je recommande, quitte à devoir ABSOLUMENT casser la finesse, de le faire en pompage…

si tu es trop long pour ton attero , il y a un truc qui fonctionne a merveille pour casser la finesse, se remettre debout dans la sellette et tu degrade pas mal la finesse en approche, et comme disent les unes et les autres…une fois que tu as baisser tes mains tu ne les remontes plus… quand a la technique de pompage, je te conseille de bien connaitre ton aile avant de le faire sous peine de decro a l’attero

Apparement il n’a remonté les mains qu’aprés un décrochage disymetrique… dans ce cas à cette altitude il n’avait pas de bonnes solutions…

le roulé boulé façon parachutiste, :grat:

:coucou:

à mon avis

1e erreur : le cumul de (gros) freinage + basse altitude + aérologie turbulente
la sécurité c’est main le + proche des poulies (avec pilotage dynamique si aérologie turbulente) c’est là que l’aile est au milieu de la plage d’incidence acceptable.

2e erreur : suite au décrochage le relevé des mains. Parfois il vaut mieux rester décroché (voire bien décrocher l’autre aile) afin de tomber verticalement avec un gros frein aérodynamique au dessus de la tête plutot que de percuter avec la vitesse de gamelle + le shoot de l’aile + le mouvement pendulaire. Dans la série j’ai (déja) testé pour vous un décrochage en entrée de terrain avant le dernier rideau d’arbre … ça fait mal aux chevilles mais c’est tout. ( :? :clown: )

3e erreur (mais là, chacun fais ce qu’il veut de son corps selon ses faiblesses) le dos est (amha) plus fragile que les jambes… je pense qu’il aurait mieux valu se redresser pour amortir le choc avec notre train naturel.

Hello et merci pour vos reponses,

pour ce qui est du choix de m’eclater le dos plutot que les jambes, j’avais pense a me mettre en position de roule boule, mais il y avait une rupture de pente. Le fait de relever les jambes me permettais de passer au dessus… c’est pourquoi j’ai opte pour l’option fesse !

Le champ dans lequel je pose est en longueur, avec une pente tres forte… c’est pourquoi mon principal soucis etait de me remettre en ligne de vol… j’ai reflechi a la partie contact uniquement une fois que je me suis remis sur une trajectoire qui m’ammenait hors des arbres.

En tout cas, j’aurais appris a NE JAMAIS casser la finesse aux freins en finale… Hier, j’ai essaye (avec de la marge) de faire les oreilles en finale pendant une courte duree… et ca a marche… mais bon, l’atterro de st hil est gentil…

Pour le pomping, j’essayerais d’abord en gonflage.

A plouf,
Yan

Yep,

Attention aux oreilles aussi, tu rajoutes de la traînée, pas glop :?

Le problème du freinage ou des oreilles est le même, en atterro gigantesque alimenté laminaire etc… pas trop de soucis, quand ça sera petit, avec des déclenchements, ou un peu de gradient,… ben ça risque de pas gazer.

Le mieux est de prendre un atterro plus grand (quand les conditions sont zarbi) et à défaut une grosse concentration pour se poser en tout début de terrain (ça laisse de la marge).
Je sais aussi qu’il peut exister de très rares situations ou on n’a pas d’autres choix que le freinage (c’est rare) ou les oreilles (ça l’est encore plus, rare). Mais dans ces cas avoir bien conscience des risques et sortir le train d’atterrissage très tôt (ou se foutre dans un arbre pour les moins timoré :mrgreen: ).

++ :wink:

mouai… heureux de savoir que tu n’as rien.

MA solution : atterrir dans le champ malgrès les cultures des paysans du coin … t’es assuré pour et les séquelles seront forcément moins grave pour toi.

bon :vol:

Merci pour avoir raconté la chose et à tous pour les enseignements.

:coucou:

Merci pour ton récit ; comme on dit, je crois que tu viens d’utiliser un joker !
Ton histoire me fait un peu penser à mon accident d’il y a deux mois (récit dans cette même section) ;
Bulle thermique à l’attéro et utilisation inapropriée des basses vitesses près du sol.

Complètement d’accord avec PeneAir et le 1) de Piwi, ce que j’en retiens, c’est que près du sol, vitesse = sécurité, donc aile à vitesse max avec un peu de freins sentir l’aile et pour pouvoir piloter, puis freinage progressif à 1 ou 2 m du sol.
Personnellement, j’évite autant le pomping que les oreilles, même si j’ai encore vu que ces méthodes étaient conseillées dans l’article “bien atterrir” de PMag de ce mois-ci, ce que je trouve hautement discutable…

En tout cas, content de voir que tu t’en es sorti indemne ! :pouce:

[quote]Personnellement, j’évite autant le pomping que les oreilles, même si j’ai encore vu que ces méthodes étaient conseillées dans l’article “bien atterrir” de PMag de ce mois-ci, ce que je trouve hautement discutable…
[/quote]
pomping beaucoup plus dangereux que les oreilles quand tu le maîtrise pas et beaucoup moins quant tu le maîtrise àhma…

Ils recommandent le pomping sans 36 tonnes de mises en garde dans PMag? Sont dingues?

36 tonnes, non… il disent de pas rester mains basses pour éviter de décrocher (sans blagues…) et qu’il vaut mieux se familiariser en stage et au vol et ski à cette méthode… en conditions turbulentes, je reste quand même dubitatif sur la sécurité de cette méthode, même en la maîtrisant…

ben contrairement aux basses vitesse stabilisées (ou il faut rester mains basses et sans de vraies marges de manoeuvres) et aux oreilles (ou ils faut du temps pour réouvrir, sans même parler de voiles qu’il faut réouvrir “à la main”) tu peux piloter trés vite puisque tu te retrouve mains hautes et “opérationnelles” trés souvent…

mais le fait de pomper induit des variations d’incidence qui me paraissent prônes à la fermeture en cas de bulle intempestive, non ?

Pour moi, un des avantages de cette méthode, c’est qu’en cas de raté, à moins de merder vraiment, je crois qu’on risque plus la parachutale que le décro. En tout cas ça m’est arrivé en vol à skis, même plusieurs fois je crois, et j’ai jamais dépassé la parachutale alors que j’avais vraiment eu la main lourde!

Du coup, ça donne une chute verticale, quand même beaucoup moins risquée qu’un décro ou une vrille près du sol, avec possible abatée et tout et tout…

[quote]mais le fait de pomper induit des variations d’incidence qui me paraissent prônes à la fermeture en cas de bulle intempestive, non ?
[/quote]
Si c’est fais avec le bon “rythme” l’incidence du bord d’attaque au 2/3 de la voile n’a pas vraiment le temps de changer… le bord de fuite se déforme puis reviens à la normale sans changement de l’assiette globale… regarde les video dans le fil qui y était consacré, c’est assez net je pense…

http://www.parapentiste.info/forum/techniques_de_base_du_pilotage/pompage_atterir_a_basse_vitesse-t5655.0.html;msg79751#msg79751

http://pierre.palette.free.fr/Vids/youtube/frame%20set%20anglars.htm

http://www.parapentiste.info/forum/techniques_de_base_du_pilotage/pompage_atterir_a_basse_vitesse-t5655.0.html