boite

comme au casino, quand on gagne faut savoir s’arrêter avant que la chance ne tourne … :vrac:

Ouch … Tous mes voeux de bon retablissement !

“écrasé entier,prêt a recommencer”

bon courage,c’est que des os cassé ca se remet bien,et puis bon dans 3mois ca revolera quand même pour encore 35 ans t’inquiète pas,tu a le temps pour reviser des brevet de pilotes,des livres de meteo ou des traces CFD.c’est pas du temps de perdu

Est-il possible que tu ai été victime du syndrome très répandu de l’excès de confiance ?

On se sent très bien, presque invulnérable et on prend des risques sans s’en rendre compte. On reconnait très bien ce symptôme sur les autres pilotes, mais pas sur soi.

Je connais bien ce syndrome, en tant qu’enseignant je passe mon temps à calmer des pilotes qui s’enflamment un peu trop. Mais je sais aussi que mes 2 gros cartons sont du à ce phénomène. Je n’ai même pas l’excuse de ne pas connaitre ce phénomène. :lol:

  • “Ne décollez pas, les conditions sont trop fortes pour vous. Moi j’y vais je suis trop un costaud du truc qui vole.” et BOUM !

Bon rétablissement et prudence à ceux qui se sentent ‘trop’ bien.

wäo !! ça s’est pas trop mal fini tant mieux !

3 mois, ça te ramène à aout, ça va, tu profiteras quand même de l’été !
n’abuse pas trop de la tequipaf pendant ta convalescence…bon courage à toi Jacques B/Johnny D !!

Dans le domaine des aphorismes, je répète souvent cette phrase de Gibus, le concepteur Aircross :
" A moins de 50 mètres du relief, en aérologie printanière, avec n’importe quelle aile vous êtes en danger de mort. "

C’est bien le danger de ces “petits” sites par conditions turbulentes : droit à l’erreur = zéro.
Des gars se posent volontairement car ils trouvent ça trop turbulent ? Alerte !
Tu passes 50m sous le déco alors qu’il y a du vent et des thermiques ? Alerte !
Tu remontes au plaf depuis 30m/sol ? Alerte !

Le jour où on a intégré cette notion de zone rouge dans laquelle on vole parfois et qu’il ne faut fréquenter qu’avec une bonne expérience et un bon bagage technique mais où il faut passer de toute manière le moins de temps possible, on a fait un grand pas pour sa sécurité.

Au passage, merci les protections passives. Ne nous en privons pas.

Bon rétablissement. Tu payes assez cher ce qui aurait pu être une simple gamelle… mais ça aurait pu aussi être pire. Tiens-nous au courant de la suite.

Merci à tous pour ces soutiens, ça fait du bien quand on est seul à l’hopital le soir :frowning: :smiley:
Quant aux conclusions à en tirer, vous en avez déjà bien fait le tour, tout comme moi ces dernier jours, et elles sont toutes valables.
Il est clair que je ne volerai plus de la même manière en soaring, ou d’une manière générale à - de 50m/sol, ou prés du relief…
:coucou:

Beaucoup de courage mon vieux ! :wink:

bienvenue au club… :?

pas glop… :?
tous mes voeux de rétablissement.

Par contre, voler en condition printanière proche du sol, c’est ce qui arrive 4 mois par an à la plupart des plaineux… leur meilleure protection? les arbres. :jump:

Merci le vautour, mais on joue pas dans la même catégorie :oops:
bon désapareillage à toi, moi j’ai de la chance il me la donne la plaque :stuck_out_tongue:

c’est vrai qu’un petit chêne vert de la garrigue aurait été le bien venu :mrgreen:

D’accord surfair, le problème c’est qu’il y aura toujours ces petits instants d’euphorie qui te font oublier les principes de bases que tu résumes très bien (on sens l’expérience…), parceque faire le plaf en partant de 30m/sol ça reste obligatoirement le pied.
D’un autre coté ce genre de fils permet de faire le point sur la question et je suis certain qu’une bonne partie des 113 personnes qui t’ont lu se souviendront que:

  • Des gars se posent volontairement car ils trouvent ça trop turbulent ? Alerte !
  • Tu passes 50m sous le déco alors qu’il y a du vent et des thermiques ? Alerte !
  • Tu remontes au plaf depuis 30m/sol ? Alerte !

Une question à Jacque B: combien de vols/ans

et c’est surtout la seule façon de partir en cross en plaine (en dehors du treuil)…
doit-on arrêter de voler au printemps en plaine pour autant?

On est conscient des risques que l’on prend, on sait à quoi s’attendre en s’aventurant sur un site de plaine surchauffé à 13h avec 15km/h de vent un 23 avril, c’est pas vraiment du soaring qui nous attend, mais on accepte.

une petite centaine/an depuis 2 ans les deux années précédente étaient beaucoup moins régulière

bon courage et prend soins de toi ami plaineu

Non justement on n’est pas conscient.
C’est ça le problème, peu de pilotes sont lucides là-dessus. Je connais un peu le truc, j’ai un site de ce style pas très loin de chez moi et je le pratique à l’occasion.
Parfois, j’arrête d’y voler alors que la majorité des parapentistes présents continue. Être le cul en l’air n’est pas le but de l’activité. Il y a des masses d’air désagréables et dangereuses (tu me diras que c’est très subjectif…), c’est pas la peine de s’y mettre. Il y a des vols sans intérêt (scotché en basse couche dans 30/35 km/h), c’est pas la peine de les faire. Le prix à payer de l’erreur éventuelle est trop lourd à payer !
Souvent tout le monde reste collé au relief alors que ça monte devant et que c’est de loin en avant que tu peux commencer à enrouler : ça montre que les gens qui sont en l’air ne comprennent pas le danger qu’ils courent, ni le potentiel du site d’ailleurs.
Ces sites sont à prendre en journée comme des treuils justement, ou des tremplins à thermiques : un moyen de se mettre en l’air et de s’extraire pour en dégager.
Ca tient, la masse d’air porte et frémit ? Faut avancer pour aller chercher devant.
On a pris 150 m dans du thermo-dynamique pas net ? Faut avancer pour aller chercher le vrai noyau devant.
Le plaf est seulement 400mau-dessus du déco ? Faut profiter du gaz pour avancer et s’amuser à exploiter ce qui déclenche devant et qui peut-être nous montera plus haut.
Ça redescend dans l’inter-cycle, la masse d’air s’effondre ? Vite faut revenir voir au relief s’il y a un peu de dynamique pour tenir. C’est vraiment mou ? Je pose au sommet. Je peux pas, je me suis loupé, je zérote à peine dans un truc turbulent parceque le vent est mal axé ? Tant pis, je vais poser en bas, je ne prends que le meilleur de ce que la nature a bien voulu me donner.

Pour revenir sur le fait “d’être conscient de”, il y a plusieurs degrés de conscience.
Ce n’est pas parcequ’on comprend la rationalité d’un propos qu’on est conscient du phénomène. Etre conscient c’est surtout “ressentir, éprouver” toutes les implications d’une chose, les intégrer en corrélation avec le reste de notre savoir.
Bien des gens se relaxent quand ils descendent de très haut et se rapprochent du sol. Alors qu’au contraire près du relief tous nos voyants d’alerte devraient être allumés et la concentration être à son maximum.
En effet il y a trop de parapentistes dans les arbres. Un “branchage” c’est un crash sur un matelas végétal. Retire le matelas… S’il y avait autant d’accidents corporels que de gens dans les arbres, l’accidentologie du parapente serait insupportable.
Je ne crois pas que grand monde en soit “conscient”.

Je connais personnellement plusieurs personnes qui se sont fait mal dans ce type de circonstances. Les discours sur les dangers, avant leur accident, ils les connaissaient. Mais la lucidité associée, ils ne l’avaient pas. Certains ont arrêté, d’autres ne revolent plus pareil.

Merci à Jacques B de nous donner l’occasion d’en parler.

Oui ces petits sites sont géniaux. Aussi bien pour les heures en laminaire d’hiver que pour faire le plaf à partir de rien les journées instables de l’année. C’est fantastique !
D’autant plus que souvent ils sont faciles d’accès et que tu peux retenter plusieurs fois ta chance si tu te loupes.
Mais ceux qui veulent devenir des vieux pilotes en bonne santé doivent absolument s’interdire l’euphorie dans certaines circonstances. Tant qu’on n’a pas un bon matelas d’air entre soi et la planète il faut se refuser l’euphorie.

Quant aux alertes dont je parle, elles ne sont pas là pour empêcher de voler : elles sont là pour te faire poser les bonnes questions.

  • Est-ce que je ne suis pas dépassé ?
  • Est-ce que j’avais correctement anticipé ?
  • Est-ce que ce vol est de mon niveau ?
  • Ça va, je gère là ou je subis ?
  • Est-ce que j’ai toujours de la marge, j’ai toujours un coup d’avance sur l’aérologie ou je ne fais que réagir ?
  • Mon aile, je la place où je veux ou bien elle fait n’importe quoi ?
  • Je stresse pas trop, je ne suis pas en apnée ?
  • J’ai la forme ou bien je suis en train de m’épuiser ?
    Etc, etc.

Se refaire à 20m/sol y’a pas plus bandant ( moi même à Douelle y’a 2 ans : http://www.youtube.com/watch?v=GFkvGVE2Du4 ) mais ça reste toujours une BIEN PLUS GROSSE prise de risque que de partir en vrac à 1500 m/sol…

Oui Surfair tu as mis des mots sur des choses que je me suis dites depuis ma boite. Notamment “je ne prends que le meilleur de ce que la nature a bien voulu me donner” c’est tout à fait ça. Par exemple ce site de la gardiole surblombe la mer, 1000m en arrière, et il donne des journées super laminaire et tranquille en inter saison qui permettent des vols doux à s’amuser, à décoller et reposer jusqu’à plus soif, j’en ais fait pas mal de ces vols, mais ce jours là (et d’autres avant) j’ai voulu prendre des choses que la nature ne me proposait pas! :bang:

ouais, mais quel kif! :wink:
le vol du jour monté en 5 minutes
http://vimeo.com/11177362
alors, elle est pas belle la Lorraine ? :soleil:
ca vaut bien le coup de se faire chahuter 5 minutes, non? :clown:

Plus sérieusement, je suis d’accord avec toi, Surfair, se faire shooter au ras du relief, c’est pas un objectif: celui d’exploiter quelque chose et d’aller jouer devant en attendant la bonne pompe qui nous emmenera aux cieux, c’en est un! (pour moi)