Bonjour de Haute-Savoie où je fais un stage concernant les ... parapentistes !!!

Bonjour à tous et particulièrement à ceux qui volent dans la Yaute,

Je suis Sophie et en stage de fin d’études au conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie et au laboratoire EDYTEM (CNRS)!
Ma mission est de définir des profils de pratiquants du parapente (et escalade) et de proposer de nouveaux outils de communication concernant le Gypaète barbu et sa présence en Haute-Savoie ! Mais ces propositions doivent être les vôtres … Pour cela j’ai crée un questionnaire (qui n’est pas très “attractif” sur la version web je reconnais…) qui s’intéresse à votre pratique du parapente en général, le survol du massif du Bargy et des alentours, votre perception du milieu montagnard et du Bargy puis du Gypaète barbu et vos propositions d’outils adaptés aux parapentistes.

Je vous sollicite car je suis en galère :frowning: Je n’ai récolté que 14 réponses pour le moment sur l’atterrissage du potais et ce n’est pas analysable statistiquement, il me faudrait idéalement 30 réponses de plus pour lundi (réunion avec ma maître de stage ahah) ou pour jeudi au plus tard… J’en appelle donc “à votre bon coeur” si vous connaissez le Bargy même sans l’avoir survolé et si vous ne savez pas ce qu’est le Gypaète barbu répondez également svp :lol: ! Je vous remercie tous par avance, ça prend 5 à 10 min et c’est anonyme…

Voici le lien du questionnaire : http://sphinx-pedago.univ-tours.fr/EPU_Sophie_Spilliaert/Gypaete_barbu/index.htm
Et voici mon adresse mail pour toutes autres questions : asters.sophie@orange.fr

Je vous souhaite une très belle journée,
Sophie

Fait :bravo:

Génial ! Deux réponses !!! Merci beaucoup :dent:

Je fais suivre ça sur le groupe mail du club de parapente d’Agy (Cluses) !

Super merci :smiley: 11 réponses de plus grâce à vous !

Répondu au questionnaire. Il faudrait qu’il y ait un panneau indiquant ce qu’est cet oiseau et les zones à ne pas survoler sur les décos de la zone :wink:

pourquoi ne pas survoler cet oiseau ?
existe t il une corrélation démontrée entre les survol et la gène ?
je ne connais rien aux oiseaux, mais je sais que certains s’accommodent très bien de notre présence !

Non non la gêne concerne le passage à proximité du nid :wink:

Sauf les buses :lol: à Bar sur Aube, quand elle a donné des naissance à des petits busards, elle fonce sur les parapentes. Certaines voiles en ont fait de gros frais…

allez y les gars, donnez leur des billes, répondez à leurs sondages, ça finira comme dans le Jura…

Que s’est il passé dans le Jura ?

ça:

http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/APPB_2013186-0010_corniches39_Vdef_cle5dd2a3.pdf

C’est une partie du problème, car le temps passé à chasser ces gros intrus colorés n’est pas consacré à la chasse et à l’alimentation des petits. Le fait qu’elles reviennent régulièrement s’installer sous un site de vol fréquenté prouverait que les nichées réussissent et que le dérangement n’est pas trop grave (ou que ces bestioles ont des cervelles d’oiseaux ! :lol: ).

Le dérangement en vol est effectivement minime, un planeur aussi performant que le gypaète est capable d’éviter facilement la proximité de nos parapentes. Quand il s’approche et qu’il partage un moment de vol avec nous c’est visiblement qu’il l’a choisi.

On en peut pas en dire autant de la cohabitation planeur vautour. Pas de bol pour celui ci.

http://www.ledauphine.com/haute-provence/2015/08/14/un-vautour-fauve-percute-par-un-planeur

Ce questionnaire a été réalisé justement pour mettre en place des outils de communication plus adaptés aux parapentistes et grimpeurs et non pas des interdictions, il ne concerne que le gypaete barbu du fait de la responsabilité d’Asters depuis sa réintroduction dans les Alpes françaises.

Il est sur que si la majorité des réponses revient à dire que ces oiseaux nous emmerde (comme les ours, les loups, les gris, les parisiens et autre nuisibles), cela ne renforcera pas notre image de pilote responsable. :stuck_out_tongue:

Je pense au contraire que la majorité des pilotes de parapente est plutôt sensible aux problèmes environnementaux. Si on leur explique que certaines zones sont sensibles et qu’il faut éviter le survol des nids à certaines périodes, ils comprendront.

Une démarche de communication comme envisagé par Sophie est à mon avis très positive. Les politiques se charge très bien de prendre des décisions débiles sans en référer aux intervenants locaux (voir l’abatage des bouquetins du Bargy !)

:coucou:

Un petit rappel des sanctions encourues à celui qui voudrait s’approcher trop près des bestiaux nichés dans les falaises,pour les prendre en photos.(C’est de la quatriéme classe)

http://www.conservation-nature.fr/sanctions.php?id=211

Par contre,je n’ai pas trouvé ni la nature,ni le montant de l’infraction concernant le massacre des bouquetins du Bargy :sos:

“En Haute-Savoie, dans le massif du Bargy, « territoire du reblochon », l’Etat a ordonné en 2013 l’éradication de tous les bouquetins âgés de cinq ans et plus. Pour masquer aux yeux de la société civile le massacre brutal de ces animaux protégés, un arrêté préfectoral a interdit l’accès de la zone durant plusieurs jours en usant de moyens quasi militaires. Cent-dix gendarmes, disposés sur les routes et chemins, ont ainsi bouclé le périmètre. De nombreuses carcasses ont été évacuées par hélicoptères, et les bouquetins suspendus dans le vide ont défilé au-dessus des têtes des habitants du secteur. Le 6 septembre 2014, alors que le compteur indiquait 325 tués sur environ 700 animaux, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, a annoncé son intention d’étendre les tirs à tous les bouquetins du Bargy.”

Grillé sur le coup par Patrick. :trinq:

ben … j’ai beau être responsable je n’ai toujours pas eu d’explication scientifique du fait que certains oiseaux ne sont pas du tout dérangé par la cohabitation avec nous
tandis que pour d’autres, il faudrait éviter la zone de nidification…
et en tant que responsable, je ne ne peux qu’appliquer des choses que je comprend

Certaines espèces sont plus sensibles que d’autres aux dérangements pendant la nidification. Les faucons pèlerins sont par exemple particulierement sensibles et abandonnent les couvés quand ils sont trop dérangés.

Pas la peine de faire des recherches sur la psychologie des oiseaux, les ornithologues observent ces espèces depuis suffisement longtemps pour valider ce fait.

Il y a autant de cas de figures que d’espèces d’oiseaux, voire d’individus.
Mais on note tout de même que certaines espèces sont nettement plus sensibles au dérangement (en période de nidification et à proximité du nid) que d’autres. Le faucon pélerin est particulièrement sensible.
Les aigles royaux, ca dépend… certains individus vont abréger de suite leur couvaison en cas de dérangement, d’autres vont nicher à proximité immédiate d’un sommet de remontée mécanique (Val d’Isère !).
C’est aussi valable pour le gypaète barbu : Peisey-Nancroix en 2014, un passage de speed-riders a suffi (http://www.ledauphine.com/actualite/2014/05/10/gypaeton-mort-s-approcher-d-un-site-de-reproduction-est-illegal). Dans le même temps à Bonneval, le couple de gypaète a élu domicile sur une zone de hors-piste et de speed-riding…

Tout cela n’est issu que d’observations.
En résumé, il faut se battre contre des interdictions générales, mais être capable de prendre en compte des situations particulières propres à chaque couple… Pas facile !