bouquin sur la meteo

Bonjour je recherche un livre qui expliquerai les bases de la meteo pouvant aider lors d’un cross. Merci

déjà sur le net y’a pas mal d’infos
genre là http://comprendre.meteofrance.com/jsp/site/Portal.jsp?&page_id=14980

:coucou:
Tu peux aussi telecharger ce manuel d’areologie en pdf du GUM38,complet ,bien schematisé,tu trouve une bibliographie à la fin.

http://club.ffme.fr/gum38/meteo/Aerologie.htm

y a ça aussi, vu sur paratroc. Par contre j’ai pas ce bouquin, donc peux rien en dire. :prof:
http://www.paratroc.com/shop/rayon-fr.php?id=913&rayon=MEDIATHEQUE&srayon=LIVRES
voili voilou

http://nsm06.casimages.com/img/2011/11/03//111103080702480999000780.png

Bonne lecture en pièce jointe et bons cross

:trinq:

merci pour le lien claude, à lire pendant l’hiver sous la couette mais hélas pas celle des cumulus :wink: karma+

Merci pour toutes ces infos c’est cool. Maintenant il faut lire et bien comprendre et au printemps… :speedy:

Si tu sais lire l’anglais, ce bouquin vaut son pesant de cacahuètes :

http://blog.rodbailey.com/uploads/DennisPagen-UnderstandingTheSky.pdf

Excellent :pouce:

En plus pointu et moins agreable a lire, il y a aussi “La meteo du vol voile et du vol libre”. Le bouquin donne un peu moins d’explications sur les phenomenes meteorologiques et aerologiques, mais insiste plus sur l’interpretation des emagrammes, carte de fronts et autres geopotentiels pour prevoir les journees a records. A lire apres avoir lu un ou deux autres bouquins plus generaux.

il y a aussi cela
http://sioupictures.wifeo.com/boutique-108069_cumulus-mode-emploi.html

heu c pas un livre c un dvd :jump:

@propos du lien de mike57,

Je ne suis pas d’accord avec le schéma du bas de la page sur le gradient:
Donc deux possibilités: je me goure ou ils se gourent. Merci de confirmer ou infirmer:

La trajectoire prévue serait plutôt plus courte que la trajectoire réelle. Moins de vent de face donc plus de vitesse sol.
De plus ils parlent de diminution de la portance: OK mais c’est transitoire et pas définitif. La voile va aller chercher la vitesse manquante puis la portance va de nouveau être la même. La prise en compte du gradient est justement importante dans ce régime transitoire qui peut conduire au décrochage plutôt que dans l’allongement (ou raccourcissement selon eux) du plané final.

Ce serait vrai en vol stabilisé.
Mais le problème est une question de situation transitoire: tu arrives avec une vitesse-sol “élevée” (qui était adaptée à ton vol dans un vent contraire à vitesse “élevée”), et tu rentres dans une masse d’air dont la vitesse est moindre.
En phase transitoire, la voile plonge par défaut de portance, sa trajectoire s’incurve vers le sol et effectivement tu viens cratériser en entrée de terrain.

Si, avant de toucher le sol, la voile avait le temps de retrouver sa vitesse-air nominale et donc sa portance, elle terminerait son abattée par une ressource qui la ramènerait en vol stabilisé à finesse-air nominale, et effectivement comme tu le dis, finesse-sol supérieure à celle qu’elle avait lorsque le vent contraire était plus fort.

:prof: chausse ses lunettes de prof :wink:

Le dessin n’est pas faux, il est juste incomplet.

Le schéma est exact pour expliquer le premier effet aérodynamique de l’entrée dans le gradient. Le vent relatif diminue, la RFA baisse et la voile pique pour chercher son équilibre. Dans cette première phase, la trajectoire est plus basse que la trajectoire initiale et on pose donc plus court que prévu.

MAIS comme tu le dis il y a le deuxième effet (rendu célèbre par une marque de bonbons à la menthe :lol: ). Une fois l’effet transitoire passé, la voile revole normalement avec un vent relatif de face moins important. La trajectoire s’améliore et on va plus loin que prévu.

Alors, le gradient à l’atterrissage raccourci ou allonge t-il le plané final ? :grat:

Ca dépend ! :lol:

Comme la voile va toujours passer par les deux phases (dégradation puis amélioration de la finesse sol). le point de contact au sol dépend de l’épaisseur et de l’intensité du gradient.

Un gradient peu épais ne laissera pas le temps à la voile de retrouver son équilibre et on posera fort et court (ce qui correspond au schéma évoqué).

Un gradient épais et plus dilué donnera une abatée moins importante et allongera plus le point d’arrivée.

Pour revenir au sujet initial des bouquins météo, il y a aussi l’excellent “les Visiteurs du ciel” de Hubert Aupetit aux éditions Rétine .

Oups, j’avais préparé ma réponse pour Hub mais pas envoyé. Ouf je ne disais pas trop de c… et suis en accord avec Maître Patrick:

[i]Merci Hub,

Le schéma et l’explication sont donc à moduler en fonction de l’épaisseur du gradient et de son intensité.
Moi je voyais ça plutôt pour un gradient épais avec de la marge pour reprendre un vol normal.

Donc d’après toi (si je te suis bien), la trajectoire raccourcie (sur leur schéma) l’est à cause d’une cratérisation, donc d’un gradient assez fort rencontré à faible altitude.

D’ailleurs, ce fameux gradient, il peut se rencontrer jusqu’à quelle hauteur/sol. Évidemment ça dépend de la vitesse du vent, de la configuration du terrain, de la surface … ? Mais juste pour avoir un ordre d’idée.

Bon là je floode un max. Si un modo veut scinder le sujet, c’est sans aucun souci.

Euh et l’unité de mesure du gradient c’est quoi ? Je pencherais pour un (mètre/s)/m soit des s[-1] (-1 en exposant)[/i]

Pour “Les visiteurs du ciel”, c’est pointu, assez ancien mais toujours d’actualité (pas de révolution dans ce domaine à contrario de la physique des particules)

Oui, et Patrick a fort bien décrit ce à quoi je ne faisais qu’allusion: si l’abattée liée au gradient se produit assez haut, alors il y a retour au vol stabilisé avant ladite cratérisation, la trajectoire se ré-allonge par rapport aux prévisions, et suivant les cas on peut poser court, long, ou comme une fleur exactement sur la cible, genre “c’est exactement ce que je voulais faire”, sauf que c’est un peu “par hasard”… :dent: