Spéciale dédicace à Laurie Genovese qui nous fait une démonstration.
Première à s’extraire franchement avec un pilotage tout en précision et fluidité, on la perd de vue dans le ciel alors qu’elle s’éloigne sur son parcours.
1/2 heures plus tard, alors qu’elle a déjà fait un bon gros paquet de kilomètres, elle demande par radio au D.E. l’autorisation de se reposer au décollage car elle a un problème de cocon.
On la voit alors revenir haut et par devant, elle se positionne sur le côté du décollage. A moitié sortie de la sellette, elle ouvre le cocon et spirale genoux écartés pour perdre de la hauteur. Elle descend, appuie encore un tour, deux tours sous le niveau du déco, sort de sa spirale et vient au relief par en bas. Son approche latérale la remonte dans le dynamique de la pente et l’amène directement au sommet. Là, de manière aléatoire un cycle puissant déclenche et la propulse 50 mètres au-dessus. Dans la brise forcissante elle vient alors se positionner juste en arrière de la crête, sur cette limite ténue où on échappe au dynamique tout en ne se faisant pas encore hacher sous le vent, pour se laisser descendre gentiment dans une série de S étirés parfaitement placés. Elle se pose comme une fleur, juste à l’endroit d’où elle avait décollé une demi-heure avant !
On avait envie d’applaudir ! Les spectateurs pratiquants peu expérimentés étaient bluffés… Pas un geste de trop, jamais de perte de vitesse, pas un mouvement d’aile parasite… Il y en a qui ont tout… Jaloux, je suis !