Bonjours à tous et toutes, voilà après 3 baptêmes et des heures de vidéos et de magazines, je me lance dans un stage initiation autour du lac du Salagou (Hérault).
D’abord visite médicale et ensuite inscription FFVL et stage. Je trépigne d’impatience.
Vivement :dent:
çà y est je me lance !!!
Bienvenue à toi sur ce forum de passionnés !

Marc
Félicitations pour ta décision de gouter au plaisir indicible de voler.
Et bienvenue sur ce fofo :forum:
Merci à vous, j’ai un peu la trouille quand même !!!
Bon stage et n’oublie pas de nous raconter tes premiers vols !! 
Bon stage, t’inquiète pas, on est tous passés par là…
Bienvenue dans le club (très ouvert) des volatiles.
C’est très beau le site du Salagou et je te recommande le gite chez Camille et Nicole, au bord du lac. Tu leur passeras le bonjour de ma part.
A part ça, avoir la trouille ne sert à rien. La trouille est une manifestation animale en présence d’un danger, elle ne sert qu’à l’aggraver - quand il y en a - et quand il n’y en a pas elle ne sert à rien.
Le stress, c’est autre chose mais cela ne se manifeste de façon utile que quand on est en situation de se mettre chiffon. Avant et après, cela ne sert à rien et il faut apprendre à le maîtriser.
On ne se met JAMAIS chiffon quand on débute, les pentes-écoles sont choisies pour ça.
La gestion du stress est différente selon les individus mais l’apprentissage est à peu près le même.
L’apprentissage de la bière est lui aussi particulier à chaque personne.

T’ inquiete pas, on est tous concernés par cette trouille… la peur de faire une erreur de frappe, de ponctuation, ou pire, de grammaire ou d ’ orthographe à peine on publie sur ce forum.
Rassure toi, l 'ami Lassalle est tolérant avec les débutants, mais évite les expressions à répétition dont tu écornes outrageusement la juste écriture et/ou le sens: alors là tu seras réprimandé devant toute la classe… 
Bonsoir jloux,
On me fait une drôle de réputation quand même !
En fait je ne trouve que dix erreurs de frappe dans ton message (cité juste au-dessus), ce qui n’est pas excessif par rapport à tant d’autres !
Il est vrai que ces erreurs relèvent du simple détail, mais…

:sors:
Marc

Promis je vous raconterai mes premiers pas 
En fait je ne trouve que dix erreurs de frappe dans ton message
a ! quant meme! et moi qui m’ été apliquer en sachant que tu ne me louperait pas
Voilà, visite médicale OK, licence FFVL OK, il y a plus cas !!! :vrac:
Ouaip, il n’y a plus qu’à apprendre à voler… mais la saison ne s’y prête guère, encore qu’au Salagou il y ait un micro-climat tout à fait sympa.
Pour la baignade, je pense qu’il vaut mieux attendre l’été, en évitant les Canadair qui viennent y prendre de l’eau pour éteindre les incendies de forêt.
J’aime bien le Salagou.
Les gens ne sont pas égaux dans la gestion du stress et il y en a qui sont plus égaux que les autres, c’est surtout une question de contrôle de soi qui nécessite que la raison prenne le dessus sur la sensibilité.
J’ai toujours été stressée en haute montagne sur les glaciers enneigés dissimulant des crevasses, ou quand il faut crapahuter sous des séracs, situations peu agréables susceptibles de produire des désastres. Ouf, on est passés, cela va mieux. Avoir du stress n’implique pas de perdre les pédales.
Une anecdote.
Début juillet 1970, j’avais fait l’arête Forbes au Chardonnet et ma meilleure copine avait fait plein de cacas nerveux, bref son 1er de cordée (devenu mon médecin) me l’avait refilée pour la descente, imaginant qu’avec moi elle serait moins chiante. Nous fermions la marche d’une caravane de 4 cordées et elle ne voulait pas descendre le petit couloir enneigé, au prétexte qu’il est surnommé “couloir des macchabées”. Pour rien au monde je ne lui aurais collé la paire de baffes qu’elle réclamait, alors j’avais défait mon encordement, j’avais lové la corde et je lui avais dit : “si tu es patiente, tu pourras descendre demain avec une autre cordée” et j’étais parti (pas de “e”, j’étais garçon à l’époque) en solo dans le couloir en cavalant.
Je ne vous raconte pas les hurlements, le caca nerveux avait mué en terreur, héhéhé… je l’avais laissé hurler une petite minute après quoi j’avais remonté le couloir, toujours au pas de course, j’avais remis la corde et elle avait consenti à faire un pas, cramponnée toute grebelante à son piolet, puis un autre, et c’était une bonne alpiniste, elle avait repris confiance et nous avions rattrapé les autres cordées.
Je ne sais pas si j’avais bien fait de procéder ainsi mais elle savait que je me décidais très vite et elle avait certainement cru à ma comédie.
Le parapente est une activité très addictive et il y a des dangers objectifs (aérologies localement moisies, changements de temps) qu’on apprend à gérer au fil des vols et des stages. Les dangers subjectifs sont liés aux autres qui peuvent parfois faire n’importe quoi, comme sur la route. On apprend aussi à anticiper, l’expérience permet de ne pas se faire piéger pas un :censure:
Avoir les jetons quand on va faire un biplace, cela se comprend et c’est banal. Avoir les jetons quand on commence à apprendre n’a aucun sens vu qu’on reste au sol. Donc on écoute bien le moniteur, on suit ses instructions et on s’applique pour commencer à éduquer la perception de la voile au-dessus de la tête. On n’y arrive pas tout de suite alors on ne s’énerve pas et on s’applique encore davantage.
Je n’avais aucun stress au moment de faire mon 1er vol. J’étais très concentrée sur mes gestes et le moniteur qui gérait le déco était un marrant, on ne peut pas être stressé quand on rigole.
Ce fut un des moments les plus forts de ma vie.
Je vois souvent les débutants des écoles de Talloires le mercredi matin au déco de Planfait, où je monte souvent à pied. Ils attendent leur tour, la voile en boule, certains sont sereins, d’autres sont un peu stressés et cela se voit. J’engage alors la conversation et je leur dis qu’ils vont vivre un grand moment initiatique et que je les envie, que le 1er vol c’est comme la 1ère partie de jambes en l’air, on n’est pas bon tout de suite mais on n’a qu’un désir, c’est de recommencer.
Et croyez moi ou pas mais ils se marrent et le stress s’évacue tout seul.
Et au 2ème vol, ils ont “la banane”.

je leur dis qu’ils vont vivre un grand moment initiatique et que je les envie, que le 1er vol c’est comme la 1ère partie de jambes en l’air, on n’est pas bon tout de suite mais on n’a qu’un désir, c’est de recommencer.
Et croyez moi ou pas mais ils se marrent et le stress s’évacue tout seul.
Et au 2ème vol, ils ont “la banane”.
Et pis la banane pour les parties de jambes en l’air, c’est indispensable!

Voilà, début du stage d’initiation, après tant de semaines de report due à une mauvaise météo.
A l’école où je suis inscris, l’apprentissage se déroule sur plusieurs matinées, lundi matin donc, présentation du matériel, contrôle pré vol et une bonne séance de gonflage dos voile. Et pliage de l’aile et rangement du matériel.
Je ne réalise pas que je suis en train d’apprendre cette discipline que j’attends depuis tant d’années
Quel plaisir face à ce magnifique lac du Salagou !
Mardi matin, un petit peu plus de vent, des petites vaguelettes sur le lac, un ciel bien bleu qui apparait après le départ d’un brouillard à couper au couteau.
Dépliage de la voile ( ah oui petite anecdote de mon moniteur sur ma question: “on dit une voile ou une aile ?” réponse; alors Gérald pour moi je préfère dire une voile quand elle est encore au sol et une aile quand elle est en l’air !". J’adore cette vision et c’est logique !).
Donc ce mardi matin, apprentissage du gonflage face voile et slalom entre des cônes au sol aux vus des conditions du jour, difficile au début et puis au fil du temps cela vient en se recentrant sous son aile, bref des galères :vrac: puis au final le plaisir de réussir cet exercice.
Et petit cadeau des pilotes de canadairs qui sont venu sur le lac faire quelques écopages et largages
Voilà pour mes deux premières matinées, vivement les suivantes… 
Moi aussi, avec quelques photos prises en février 2007 (je ne volais pas encore) :
[tr]
[td]
http://soyeuse.free.fr/2007/702/21/3603.jpg
Lac du Salagou, vu depuis le gîte de Camille et Nicole[/td]
[td]
http://soyeuse.free.fr/2007/702/21/3589h.jpg
Une autre vue du lac et du site[/td]
[/tr]
Débuter au Salagou doit être très sympa, avouez que le site est enchanteur.

Super sympa ce récit Gérald!
Ca fait plaisir de lire (et de revivre) les débuts qui sont pour tous je suis sûr des souvenirs inoubliables!
Continue à nous raconter!
Nico
Continuation des cours malgré une météo pas terrible.
Hier matin toujours gonflage en bord du lac du Salagou, dos voile puis face voile avec recentrage sous l’aile, pas de vent ou quelques toutes petites rafales. Je me sens plus à l’aise, je me prends moins la tête et du coup cela me parait plus facile.
Ce matin le peu de vent présent a tourné Sud avec ses nuages et le crachin qui va bien, le plafond est très bas les collines autours ont leur sommet dans les nuages.
Tout est trempé, la voile, les suspentes le sol qui glisse et la rosée qui vous imbibe les chaussures et chaussettes. Pas grave quand on aime on s’en fout !
Donc une nouvelle pente école au nord du lac, un peu plus pentu. Aujourd’hui avec un vent nul de chez nul, la manche à air ne bougeait même pas.
Gonflage dos voile et travail de l’aile en courant comme taret en faisant un petit slalom entre des cônes. C’était génial !
Prochain cour demain matin…je vous raconterai !
Voilà les séances de gonflages sont terminées, prochain cours le premier vol… 
(j’ai quand même une certaine appréhension.)