calage et 360 engagé

Je pense que le 360 engagé est une bonne manœuvre pour améliorer le calage d’une aile. L’explication physique que je pense être correcte est assez simpliste : les suspentes trop courtes vont être davantage sollicités et donc s’allonger davantage au cours de la manœuvre (toutes les suspentes s’allongent au cours d’un 360 engagé surtout si le parapente n’a pas subit cette manœuvre depuis longtemps).

Par contre ce qui n’est pas clair dans mon esprit c’est l’effet du sens de rotation. J’ai pris pour mauvaise habitude de privilégier nettement un sens de rotation. Et j’ignore si les 2 demi ailes supportent les mêmes contraintes lors de la rotation.

Je ne pense pas que la différence de contraintes entre les 2 demi ailes soit importante mais est-elle négligeable ? Des éléments de réponse dans les experts en méca-vol ?

Je suis d’accord. Je pratique “souvent” (au moins une une demi-douzaine de fois dans l’année) 1000 m de descente en 360 modérés (à environ -7 m/s), depuis très longtemps et je n’ai jamais eu de problème de conservation de calage sur mes ailes personnelles.
Je pratique toujours du même côté mais je n’ai jamais noté de déformation asymétrique (il doit y en avoir une mais certainement négligeable).
J’ai aussi noté en atelier que les ailes des pilotes qui “envoient”, restent mieux dans les tolérances de calage que celles des pilotes qui sont tout le temps “à plat”.

Attention, la pratique des 360 engagés ne protège pas de la rétractation des freins qui reste effective et donc à surveiller.

Je vais etre un peu sec, mais dans un précédent post du disais être autodidacte!
Va en école de très bons moniteurs t’expliqueront ca!

Ce que tu écris montre que tu n’as pas les connaissances, nécessaires: répartition des charges sur les différentes lignes, efforts en virage… et accessoirement du vieillissement des suspentes (c’est pas mal non plus pour comprendre comment vieillit ta voile…)

Même avec 2G ça fait une tension d’environ 5 kg par ligne.
Tout le monde n’est pas d’accord sur l’utilité d’étirer les suspentes mais 5kg c’est trop peu pour être efficace.

que 2G, oui c’est possible, mais tout dépend de l’inclinaison.

C’est plutôt entre 4G (aile de loisir) et 6G (aile compet) les 360 face planète. Et même déjà à 4G, ça envoie fort.

4g, donc ça ferait 10kg… C’est assez? En atelier ils tirent dessus à combien de kg pour les étirer?

Après c’est certain que à 6g sur une 2 lignes ou à 4g sur une 4 lignes ça fait pas pareil en charge…

Et puis en atelier c’est 1kg une fois. Alors que dans la pratique c’est plus régulièrement.

Dans le sens de Triple Seven, sur ma première aile, mon niveau ne me permettais pas de faire de 360 engagé (i.e. face planète). Et à chaque révision le calage des avants était à revoir.

Sur ma seconde aile j’ai commençais à faire des 360 engagés régulièrement et je n’ai jamais eu de problème de calage sur les avants.

Pour la symétrie, moi aussi je ne faisais alors que des 360 du coté droit et aucune dissymétrie n’avait été relevée. Tu dois avoir raison, même s’il y a une différence de charge entre les élévateurs droit et gauche, peut-être qu’au vu des contraintes elle est négligeable sur cet éventuel effet de “recalage”. Sans doute aussi qu’une fois étirée, on a beau tirer dessus ça change rien (sauf si rupture…). L’atelier chez lequel j’ai fais révisé mes ailes m’avait confirmé cela aussi.

Par contre on m’a effectivement changé les freins, mais sans doute plus pour l’usure que pour leur rétrécissement.

Thomas.

1kg :affraid: c est 5kg rien que pour faire les mesures. L etirage se fait autour de 25kg

Rien de tel que quelques tours d’infinit pour recaler une enzo2! Tous les pros vous le diront!

Pour aller plus loin, puisque ça pinaille…
Comme cela a été expérimenté (y compris sur moi-même) il y a de très nombreuses années avec le MEMO de Paul Pujol, le parapentiste “standard” manifeste une “envie naturelle” de sortir des 360 dans la zone des 3 à 3,5 G.
Je parle donc de 3,5 G et pas de 2 seulement.
Je parle aussi de les maintenir sur de très nombreux tours, pas d’en faire 2 ou 3 comme un bourrin et de tout relâcher vite “maman, c’est trop fort !”… Quelques centaines de mètres de descente maintenus dans la limite de la “zone d’inconfort”, pas 3 tours à fond.
Et à répéter plusieurs fois dans l’année.
En 360 engagés, le centre de poussée recule, l’augmentation de charge est proportionnellement beaucoup plus importante sur les C/D que sur les A.

Avoue que ce n’était pas clair , -7m/s ce n’est pas 3.5 G

Pour être clair, depuis les expériences avec le MEMO je sais reconnaitre la zone de centrifugation dans laquelle je suis inconfortable (envie de sortir), je sais m’y maintenir et je sais que je suis à 3,5 G environ.
Chaque fois que j’ai mesuré de manière claire cette configuration, ça me donnait une valeur de descente moyennée maintenue sur 600 m ou plus, entre - 7 m/s et - 9 m/s selon les ailes.

Trois questions :
Les A subissent quelle charge en vol droit ?

Les 360 créent une charge supplémentaire sur les A, mais aussi sur les C ou les D (si si y a encore des voiles comme ça !!!) ?

777, as-tu utilisé ta technique avec des voiles dont le suspentage était réputé comme bougeant pas mal du fait de la nature des suspentes ?

Merci pour vos lumières !

@julien38 : ton post semble semble quelque peu en contradiction avec celui de triple seven et sans vouloir te vexer ton post n’apporte rien pour améliorer ses connaissances en parapente

Chai’ pas… pas mal… Sur une 3 lignes, l’essentiel du poids est sur A et B.
Chacun peut tirer en vol sur ses basses pour se rendre compte des différences de charge.

Un peu de lecture :

Oui, en particulier sur une Gradient Avax XC2 option suspentage gainé qui était en Dyneema.

C’est clair…
Certains disent que ça sert à rien, que ça revient vite à la valeur avant étirement.

Norbert