Il n’y a rien dans ce récit en effet qui indique le niveau d’expertise requis et les dangers potentiels, ça paraît si simple…
Canicule annoncée = Mont Blanc
La question à leur poser et ainsi qu’aux parapentistes, c’est pourquoi ils se sont retrouvés là, manque d’information ou une impression d’être plus fort que les autres?
et toi au lieu du +5+6, si tu étais arrivé au col dans du zérotage, serais tu passé de l’autre coté ?
Non je pense que les parapentistes étaient là car canicule annoncée et donc possibilité de faire un tour de rêve… Je m’attendais à des conditions fortes (pour mon petit niveau). Si j’avais grimpé largement au-dessus du Brévent dans du tout petit, cela n’aurait rien changé pour moi, je m’en serais tenu aux cross que je voulais faire. Je n’avais pas assez d’éléments en mains, de recul, de connaissance et d’expérience pour tenter l’aventure italienne. Par contre si vent quasi nul à 5000 m et monté dans de l’huile à 5000 alors là oui, j’aurais tenté de survoler le Mont Blanc en finesse
ou fait un large tour en restant à distance (un bon km sans avoir à passer entre des cols) mais est-ce que cela aurait été faire le tour du Mont Blanc ?
Bah dit donc… 12 pages pour essayer de donner une cotation au TMB/MB…
Vous imaginez la taille du topo quand on aura coté tous les cross classiques ?
Perso j’habite pas un appart assez grand pour stocker un bouquin pareil !
@ Victor 2R :
Je suis surement vieux jeux mais je préfère “l’ancienne méthode”…
Rappelle toi tes stages pas si lointains ; on t’a surement appris ou au moins suggéré de : checker la météo, parler avec des pilotes au déco ou à l’atéro, des pilotes qui connaissent le coin, des pilotes qui ont un meilleur niveau que toi, des pilotes qui ont déjà fait le vol en question…
Et après quelques temps tu te rendras compte que ton système de cotation tu l’auras dans la tronche et que tu pourras le consulter à n’importe quel moment avant, pendant et après ton vol !
Patience petit scarabée…
De la part d’un scarabée un peu plus grand mais qui continue d’apprendre !
Et après quelques temps tu te rendras compte que ton système de cotation tu l’auras dans la tronche et que tu pourras le consulter à n’importe quel moment avant, pendant et après ton vol !
Le problème est la, le prétendant à un beau vol à souvent deux interlocuteurs, celui qui est prudent/réaliste et celui qui fait réver.
ils y ceux qui écoutent l’un et ceux qui écoutent l’autre.
Si on s’arrête au discours de julien irilli par ex …
- hop-là l’interdiction de vol de nuit, balayée d’un revers de main!
le vol de nuit n’est pas interdit : il nécessite une autorisation ! on peut toujours rêver qu’il l’a obtenue non ?
J’ai pris en stop ces 2 gaillards , ils venaient de faire le mont Blanc …
Je partage cette belle vidéo pour le plaisir

Chouette vidéo !
Bah dit donc… 12 pages pour essayer de donner une cotation au TMB/MB…
Vous imaginez la taille du topo quand on aura coté tous les cross classiques ?
Perso j’habite pas un appart assez grand pour stocker un bouquin pareil !((@)) Victor 2R :
Je suis surement vieux jeux mais je préfère “l’ancienne méthode”…
Rappelle toi tes stages pas si lointains ; on t’a surement appris ou au moins suggéré de : checker la météo, parler avec des pilotes au déco ou à l’atéro, des pilotes qui connaissent le coin, des pilotes qui ont un meilleur niveau que toi, des pilotes qui ont déjà fait le vol en question…Et après quelques temps tu te rendras compte que ton système de cotation tu l’auras dans la tronche et que tu pourras le consulter à n’importe quel moment avant, pendant et après ton vol !
Patience petit scarabée…
De la part d’un scarabée un peu plus grand mais qui continue d’apprendre !
Il n’est pas 12 pages pour donner une cotation au tmb.
Je ne vois pas en quoi il faudrait remplir une benne de 12m3 pour juste une cotation des grandes classiques. J’ai entendu parler ce matin d’un ppm ou je ne sais quelle revue qui aurait fait un topo sur 20 classiques en …20 pages.
Pour les topos certains sites sont déjà sur cette voie http://thermal.kk7.ch/ même si il ne s’agit pas de topo, l’esprit y est déjà.
Je ne vois pas en quoi cela remettrait en cause l’ancienne méthode.
Le système de cotation que tu critique tant est déjà à moitié en place de façon factuelle. Les autoroutes sur les crêtes du vercors, de la chartreuse ou les ar st André/dormillouse sont des grandes classiques plus populaires que le tour des écrins, et c’est pas un hasard.
De la part d’un vieux scarabée qui continue d’apprendre aussi mais à une cadence nettement nettement moins élevée qu’avant. Ba oui, au bout d’un certain temps, on cale un peu hein.
Superbes images du Mont Blanc même si l’alpinisme ne me fait pas du tout envie…
Pour info j’y étais le 3/7/2015, conditions bien plus douces et plus calmes qu’un st hil standard.
ah mince faut pas le dire !!!
@ Plumocum :
Je me suis peut être mal exprimé et j’ai une fâcheuse tendance à exagérer les choses mais on est bien d’accord.
Ce que je dis c’est qu’à l’heure actuelle nous disposons de pleins de moyens pour nous faire notre propre système de cotation :
la CFD, la carte des thermiques que tu cites, le bouche à oreille qui fait que certains classiques sont en effet surpeuplés, les récits sur internet,…
Nous pratiquons un sport loisir à responsabilités et je pense que la prise de conscience de ces responsabilités s’acquière avec le temps, l’expérience et le partage…
J’ai peur qu’un système de cotation soit d’une part très compliqué à mettre en place et d’autre part ai tendance à déresponsabiliser certaines jeunes têtes brulées…
Je ne suis pas sur qu’un système de cotation arrive à raisonner un pilote qui ne saurai toujours pas à quoi s’attendre sur un TMB après la lecture de ces 12 pages…
Pour info j’y étais le 3/7/2015, conditions bien plus douces et plus calmes qu’un st hil standard.
ah mince faut pas le dire !!!
j’y était aussi et c’est pas tout à fait ça en y réfléchissant
un saint hil standard je connais , je connais la puterie à l’approche du saint eynard et je reste collé au relief car je sais à quoi m’attendre , je sais qu’il faut tenir sa voile vraiment fort sur 1km et que ça passe en brassant , en fermouillant mais ça passe (quoi que l’hélico en ramasse souvent la bas quand même …)
là sur la face sud j’ai effectivement eu un vol cool mais je suis resté plutôt très loin du relief et les ascendances montaient bien en restant à bonne distance,
en cross classique on vol beaucoup plus à l’attaque et on est préparé à se faire brasser au dessus des arbres à la limite foret-falaise , normal on veux aller vite pour aller loin …
la on cherchait surtout à faire le plaf et chose que je fais peu en cross , je suis allé cherché les thermiques plus éloignés
à regarder les traces et en ayant vu les passages d’un de ceux qui à mal fini , tous le monde n’a pas adapté son attitude , je pense à postériori que beaucoup ont eu de la chance …
le groupe dans lequel je me suis retrouvé en l’air avec la boom gto2 , le bi jaune , une rush 4 et une carréra rouge (je crois) , avait une approche plus sécuritaire
nous nous sommes retrouvé la aussi presque par dépit , dans ma tête ne voyant pas que cela restait sain sur l’arrête sud ouest du brouillard, je me suis surtout dirigé plus au nord pour aller vers courmayeur me poser , par chance c’est la qu’il fallait chercher le thermique dans lequel trois pilotes m’ont rejoint, et qui nous a permis de retrouver une altitude suffisante pour passer au dessus du merdier …
Allez raconte-le ton vol, t’en crèves d’envie
:mdr: :mdr:
évidement que donner les clef de ce vol est attirant pour que d’autres le fasse , mais on peut être réticent à en lire et à en voir certains en l’air …
je pense qu’on empêchera jamais ceux qui le veulent d’y aller
c’est comme ca que l’homme est fait
par contre on peut sans donner les altitudes et position précise de chaque branche , sans donner une cotation ou quoi que soit d’autre de chiffrer
rappeler que l’on peu voler différemment dans ces circonstances et que de très bon pilotes ont payé de leur vie cette erreur
alors que d’autres écrivent sans plus de nuances :
Pour info j’y étais le 3/7/2015, conditions bien plus douces et plus calmes qu’un st hil standard.
ah mince faut pas le dire !!!
désolé si mon derniers message donnait une autre impression
il y a aussi que dans de nombreuses listes de diffusion de club comme ici , il y a des réactions assez tendu envers les pilotes qui ont fait ce vol
je crois que cela perturbe un peu la communication au sein de notre petite communauté …
sur ce forum on ne sait pas comment notre récit sera interprété par des inconnus
dans mon club j’ai fait un petit récit plus détaillé , mais je sais comment il sera reçu par chacun …
Tu peux toujours raconter en précisant que ce n’est pas à suivre, avec une mise en garde qui te dégage de toute responsabilité etc…
@compte de lecture
ne serait-il pas opportun de documenter ce vol d’une façon précise pour que l’on puisse profiter d’un retour d’expérience plus complet (en bien ou en mal) ?
ps: au cas ou certains n’auraient pas compris ( :bang: ), je suis pas sur chamonix dans ma sellette avec les dents longues mais à paris trankilou, à l’écoute de ce genre de vol
Pour info j’y étais le 3/7/2015, conditions bien plus douces et plus calmes qu’un st hil standard.
ah mince faut pas le dire !!!
Faut pas le dire surtout parce que ce n’est pas vrai (enfin pas à 100% en tout cas). 
C’est donc pas si simple. Tout dépend du lieu précis et de l’heure. Cf réponse de “compte de lecture” de 14:29.
Je raconte mon vol, j’y étais aussi le 03/07 et du déco (12h50) jusqu’à la partie SO de l’arête du Brouillard (14h), c’était effectivement “facile” (= thermiques sains, larges et généreux et offrant de bons plafonds pour permettre de transiter sereinement, et ce depuis le Brévent jusqu’à l’Aiguille de Bionassay : plus facile et plus sain que le 19/08/2012 à ce qu’on m’en a dit).
En revanche, une fois passée l’arête du Brouillard (parties S puis SE), à 3800m et environ 14h, là c’était la guerre.
Certes ça m’a remonté jusqu’à 4500m en 10 minutes, heureusement de moins en moins turbulent avec l’altitude, mais c’était bien violent et turbulent au début.
Cette “bataille” (pas collé au caillou, ouf) m’a incité à ne pas insister => j’ai pris la fuite en convertissant mon capital altitude en ticket de sortie par le Col de Miage (repassé large et sans souci à 3900m d’altitude (juste sous le niveau de l’aiguille de Bionnassay), à peine un peu contré).
La fuite donc, car en parallèle, en radio, un camarade qui a dû aller poser en Italie racontait que ça brassait bien jusqu’en bas. Je n’avais pas envie de cramer mon altitude “de sécurité” à essayer de rester en SO du MB pour monter au sommet.
Les camarades qui ont eu la chance de pouvoir monter au sommet directement en restant avant en O/SO de l’arête de Brouillard, et ce 10-15 minutes avant moi, ont eu aussi de bonnes conditions que l’on pourrait qualifier de relativement faciles jusqu’au sommet.
Ceci n’est donc valable que pour le 03/07/2015 entre 13h et 15h au endroits où j’ai mis mes plumes.
Réflexions :
Sur des vols de cette nature (haute montagne), tu peux passer très vite d’une zone “confort” à une zone “guerre”. Dans les 4 dimensions (espace et temps). Et c’est là tout l’engagement qu’ils représentent.
Sur un coup de bol (prévu ou pas) tu peux faire un vol facile, mais faut rester conscient qu’il y a de très fortes chances que ton vol soit difficile/engagé. C’est en tout cas l’enseignement que j’en retire.
A chacun de décider s’il est prêt à vivre ça… pour ma part, pas sûr que j’y retourne. Ce n’est pas le thermique virulent de l’arête de Brouillard qui me fait dire ça, mais les accidents qui ont eu lieu ces jours dans cette zone (… quand j’ai décollé, je n’avais connaissance que d’un seul de ces accidents).
Car je ne pense pas être “meilleur” que les accidentés…
Prudence et humilité
Ce que relève le message de Perdro, c’est qu’on peut tomber dans le bon créneau des thermiques bien installés et là c’est facile (pour ceux qui savent monter sans merder) alors que pour ceux qui sont dans le zag, cela va être la galère… d’autant plus qu’ils sont moins doués ou expérimentés.
Il suffit de prendre l’avis des compétiteurs sur une manche pour s’apercevoir, que sur le même parcours, ils n’ont pas eu la même perception des difficultés!