Cherche guides pour accompagnement radio au Baigura pente côte 2016

Bonjour amis volants,
ma femme et moi même souhaitons passer le weekend de la Pente Côte prochain sur le site du Baigura au pays basque. Ne connaissant pas ce site et étant débutants ( nous n’avons que 3 grands vols à notre actif ) nous aimerions rencontrer des volants expérimentés qui serait ok pour nous aider à réaliser des grands vols ( plans de terrain, accompagnement radio ) :banane: :banane: :banane: si les conditions le permettent.
Nous avons notre matériel et nos radios ! Nous allons multiplier les gonflages et des sauts de puces en pente école biensûr avant ! d’ailleurs nous ne connaissons pas les pentes école du coin non plus !
Bref voilà donc notre demande. Donc si vous êtes ok pour nous épauler un peu et bien vous êtes les bienvenues et un bon apéro sera de rigueur évidemment après ces belles journées !
Merci d’avance à ceux qui répondront !
Bonne journée, et à bientôt.
Jean-Yves & Linda
:banane: :bravo:

Il y a une école sur place : Hegaldaka, dont le moniteur principal - Manex (prononcer manech) - est tout à fait compétent.
Vu que tu dis n’avoir que 3 grands vols à ton actif, le mieux serait de contacter cette école et de voir s’il leurs reste une place durant le WE pour progresser dans les meilleures conditions, plutôt que de t’en remettre à des inconnus au compétences tout aussi inconnues.
Sinon, attention : il peut y avoir pas mal de monde sur ce site, et l’atterro n’est pas gigantesque (et légèrement en dévers).
Enfin, il faut savoir que ce pays est peuplé d’un genre humain spécifique : le Basque. Il peut être très accueillant mais il est aussi parfois un peu ombrageux si on piétine ses plates bandes.

le site du baigura a sa pente ecole orienté nord qui peu être utilisé en nord est pour deco et posé sur l atero

le site lui même est tres accessible ( navette avec tracteurs et 2 wagons de 20 places ) . on peut décoller de quasiement partout sauf sud

attention a l atero qui n est pas evident du tout et à son gradient suivant l oreintation du vent

renseigne toi auprès de Manex sur le site baigura.com tu as toutes les infos
site du club www.haizehegoa.com tu as une photo grâce a la webcam rafraîchi toutes les 10 minutes

A+

n hésites pas sibesoin

Contacter Uber.moniteur.parapente.com ?

Merci pour vos réponses, c’est très sympa.
@Marcus effectivement je pense que l’option école serait la meilleure à voir le budget demandé car on se paye un stage perf en Août … mais sécu avant tout … En tous cas merci pour tes infos qui complètent bien celles qu’on avait trouvé.
@schmeich merci car la pente école on en a besoin ! et comme dit Marcus je crois que ce “Manex” est un incontournable je vais le contacter.
@Patrick Lol pas mal ton nouveau concept ! ça va foutre le bordel mais bon!
On vous tient au courant :lol:

Excuse-moi mais c’est une blague, un troll ou quoi ? :affraid:
Je m’étonne que les gens te répondent aussi gentiment.
Vous avez trois vols, donc vous êtes grands débutants, un niveau d’autonomie négatif et vous demandez à être pris en charge par des pilotes serviables pour aller au printemps découvrir un site inconnu ? :affraid: :affraid:

Je me permets quelques conseils :

  • soit vous laissez les voiles dans leurs sacs, le pays basque c’est magnifique : vous marchez, vous vous gavez de bonne nourriture, bref, vous faites ce qui est à votre portée donc, tout sauf du vol ;
  • soit vous voulez absolument voler sans faire appel à un pro, mais en ce cas, c’est le matin ou le soir, bref en-dehors de l’activité thermique, et vous faites ça tout seuls comme des grands et vous ne venez pas vous plaindre derrière s’il vous arrive des bricoles ;
  • soit vous voulez voler en sécurité et vous voyez avec l’école si vous pouvez vous greffer sur un stage ou si vous pouvez bénéficier de l’accompagnement d’un moniteur - mais ça se rétribue !

Honnêtement, si quelqu’un vous propose de vous prendre en charge comme vous le demandez, vous êtes encore plus en danger que seuls car ça veut dire que ce quelqu’un ne se rend absolument pas compte de ce que signifie prendre en charge et guider des débutants (c’est quand même un métier, ça s’apprend !) et il va faire n’importe quoi.
Et vous, vous confieriez votre intégrité physique à un parfait inconnu ??? Non mais je rêve… Il n’y a qu’à lire ce forum pour prendre conscience de la quantité de pratiquants qui devrait faire le ménage dans sa tête ! :sos:

Bref en résumé, vous faites ce que vous voulez, vous êtes libres, mais assumez vos décisions et prises de risque jusqu’au bout. Et peut-être vaut-il mieux partir dans l’idée que vous ne volerez pas ce week-end-là si vous ne voulez vraiment pas faire appel à un professionnel.

@Aime-P
Il est évident que nous n’allons pas voler seul et allons appeler l’école pour être encadré !!! rassures toi nous ne voulons pas augmenter les stats accidents !
J’avoue on c’est un peu emballé mais vite recadré !
Merci pour ta mise en garde,
bonne journée !

Ne tarde pas trop à appeler car entre l’école, les biplaces et le club, la dispo de Manex les week-end quand ça vole… c’est pas toujours évident !

AimP, tu sait aussi qu’il existe des clubs et des moniteurs fédé qui peuvent aussi prendre en charge des pilotes ! Personnellement si un groupe ou un club des particuliers nous contactent pour voler sur un de nos sites, nous somme prêt à faire cet accueil, à la fois pour des conseils voir de l’encadrement à charge de revanche quand on ira sur d’autre site. Je préfère ça à un déclenchement et la gestion d’un secours !

Surtout si c’est des nanas…
:smiley:

C’est sûr !
Mais que je sache, un club en tant que tel n’est pas la structure qui peut prendre en charge des débutants. Un club-école et/ou un moniteur fédéral OK, mais le moniteur fédéral entre dans la catégorie “a été formé pour…”.
Bref j’ai réagi un peu vivement, mais je suis toujours épatée par la démarche de gens qui se mettraient entre les mains de parfaits inconnus - ce que soulignait aussi marcus :

et tout aussi épatée par des gentils pilotes qui pensent être capables d’assurer un guidage et une prise en charge correcte au prétexte qu’ils ont quelques années d’expérience.
J’ai trop vu de “bleus” finir dans un arbre ou se retrouver en situation difficile grâce à ces pilotes pleins de bonne volonté mais dépourvus de jugeote.

Le message à faire passer à des débutants comme Jean-Yves et Linda c’est bien de se méfier encore plus de cette dernière catégorie que d’eux-mêmes. Le message a l’air de passer, ouf !
Profitez bien du pays basque, c’est un endroit magnifique !

Bonjour,

Tout à fait d’accord avec le message de Aime-P :bravo:

Il arrive régulièrement que l’on soit sollicité par des pilotes (ayant peu de vols au compteur) découvrant notre site et qui voudraient qu’on les prenne en charge en radio (en particulier pour l’atterro).
Cela m’est arrivé plusieurs fois ici à Sainte-Victoire.

J’ai toujours refusé, bien que je vole sur cette montagne depuis plus de 25 ans.
Tout à fait d’accord pour donner des conseils au décollage aux pilotes de passage sur l’aérologie du jour, les zones à éviter, la façon de gérer l’approche de l’atterro, mais hors de question de guider ces pilotes en radio : il y a des professionnels et des moniteurs fédéraux pour cela !
Un pilote n’ayant pas ces qualifications (quelle que soit son expérience) n’a pas à assurer ce type de service et sa responsabilité sera bien évidemment engagée s’il arrive un accident au pilote qu’il guide en radio !

Des conseils avant le vol, bien sûr que oui, mais le guidage radio je pense que c’est irresponsable…
A moins de guider en radio son (ou sa) conjoint(e) ou un(e) ami(e) proche en espérant qu’il (ou elle) ne portera pas plainte en cas d’accident :grat:

Enfin ce n’est que mon avis personnel…

Marc

Sans compter que le Baïgoura a l’air d’un site bucolique et anodin mais ne l’est pas tant que ça, y a quand même des conditions qui peuvent vite devenir délicates par exemple quand la brise de mer rentre gérer le poser n’est pas du tout simple.
Sinon Manech en plus d’être un pote est un excellent moniteur et la base de loisir un endroit tout à fait agréable!

entièrement d’accord avec marc , la responsabilité d’un guidage radio pourrait couter tres cher en cas de sketch !
et pour avoir volé 2 fois au Baigura , je peux comprendre l’envie d’y voler :pouce:

Merci pour vos messages, je ne sais pas si vous avez lu mes réponses ( pas l’habitude des forums ) donc rassurez vous tous, nous avons contacté l’école locale pour bénéficier d’assistance radio professionnelle et le moniteur doit nous rappeler par contre ça ne m’a pas l’air d’être le fameux “Manech” en tous cas nous serons encadrés !!! :prof:

Pas de panique nous avons laissé nos envies prendre le dessus sur cette annonce. :speedy:
N’avais vous jamais connu cela à vos débuts, l’envie d’y retourner… :init: l’impatience de revivre ces instants de pure magie…? ( je suis certain de vous rappeler de bons souvenirs )

Nous ça été ça, surtout que ce weekend nous avions quatre jours et nous avons pris la décision de rester chez nous à cause de la mauvaise météo de tous les sites à 300 / 400 km autour de chez nous… nous sommes donc impatient mais malgré ce que l’on pourrait penser prudent, nous avons du matériel très fiable et récent ,nous multiplions les gonflages nous avons passé les 40 heures de gonflage (et avec notre aérologie pas facile )… bref nous sommes prudent et respectons les règles de sécu…
Par contre le parapente on découvre aussi que c’est l’apprentissage de la patience, et à cette belle saison c’est long d’être patient lol

Et puis imaginons que le moniteur ne puisse pas nous prendre :roll: et bien nous irons quand même au Baigura et nous ferons de la rando; des bonnes bouffes, du gonflages et observerons les autres… ce qui nous comblera aussi !

Bonjour,

Nous avions tout à fait lu tes réponses et nous avons vu que vous aviez abandonné votre idée initiale (cf. ton 1er message) de faire appel à des “accompagnateurs radio bénévoles”.

On profitait simplement de cette idée pour mettre en garde les pilotes (non qualifiés pour cela) qui accepteraient de guider par radio des pilotes débutants.
C’était l’occasion d’en parler, mais on avait bien compris que vous aviez renoncé à cette idée !

:trinq:

Marc

Le Baïgura il y a très longtemps au siècle passé… Nous sommes deux, niveau pilote “autonome”… en fait nous sommes autonomes depuis la pente-école. Je suis avec ma GypaAile Carlit fraîchement acquise. Je ne me souviens même plus comment nous sommes montés au sommet.
Pour moi à cette époque l’idée que j’ai du Baïgura c’est la face Ouest, la brise océanique, du dynamique épicétou. On est sur place en matinée, il n’y a que nous… En haut, on n’a pas le vent de face, damned ! Bon, on se déplace pour trouver une autre orientation de décollage. On finit à l’opposé, dans une combe plus ou moins Est où c’est de face. En fait on est en flux de Nord-Est. Je lève la tête, le ciel est pavé de tout petits cums ; l’air est agréablement frais, la lumière bleutée du Pays Basque est terrible ! Bon, on ne sait pas trop si ça se fait, on ne sait pas trop si on a le droit d’être là, on ne sait pas s’il y a des pièges quelconques et on sait encore moins pourquoi il n’y a personne qui vole. Mais pour nous, c’est décidé, ce sera là.
Décollage sans histoire, on avance hors relief et… ça monte ! Pour moi en ces temps le parapente ça consistait à décoller d’en haut et avoir un plan de vol qui t’amène à l’atterrissage en bas. Du coup je suis un peu perdu en voyant que je suis plus haut que le décollage et je ne sais pas trop quoi faire. Je tourne vaguement, je ne sens pas trop ce qui se passe mais je n’arrête pas de monter dans cette masse d’air qui me semble douce. Combien, 100 mètres, 200 mètres au-dessus du décollage ? Je ne sais pas mais c’est totalement inhabituel… Le damier tout en nuances et couleurs complémentaires du paysage est magnifique, mes yeux ne sont pas assez grands. Je vérifie que j’avance face au vent pendant que de vagues concepts essaient de se frayer un chemin dans le brouillard de mon cerveau : turbulence, plafond, nuage, instabilité, gain, pilotage… tout ça est là mais ne veut rien dire et se mélange me laissant vaguement flotter, indécis. J’en reviens alors à la seule chose que je connais et que je sais faire : prendre le plan de vol qui m’amènera à l’atterrissage. Cap, dérive, hauteur/sol, on sort de la zone ascendante (en fait, des conditions de rêve dans lesquelles je voudrais revoler maintenant au Pays Basque : vent faible, parfaite instabilité, thermiques doux et homogènes, bon plafond !). Prise de terrain et posé nickel, moi toujours grisé par ce vol et très déçu d’avoir été incapable d’en profiter, sentant vaguement qu’il y aurait eu quelque chose à faire.

Voilà, on en a fait plein des comme ça, on fonctionnait comme ça à l’époque : on ne demandait rien à personne et lorsqu’il nous arrivait des bricoles, on n’allait pas pleurer.

Salut,

Les premiers vols en autonomie sans assistance ont en effet une saveur inoubliable.
Puisqu’on en est aux souvenirs de ce type :

14 mai 1988 : après un stage d’initiation et 2 weekends de perfectionnement, j’ai acheté une belle Edelweiss Evasion 25 toute neuve (même modèle que celle avec laquelle j’ai appris à voler) avec 11 caissons et une finesse de l’ordre de 3,7 (mais oui !).
Il faut à présent l’utiliser !
Je suis en vacances dans le massif des Bauges chez des amis.
Je connais au-dessus de leur maison sur une crête une grande clairière dégagée en pente douce, en bordure d’un chemin de randonnée classique et de grands champs immenses devant chez eux proposent un atterrissage grand confort.
Je monte seul là-haut (500 m de dénivelée) avec ma voile toute neuve en espérant que des randonneurs seront là-haut pour vérifier mon décollage.
C’est en fait la solitude totale : il n’y a personne nulle part, sauf moi.
Pente douce et bien dégagée (en herbe !), vent léger de face, ni moniteur, ni radio, ni téléphone portable (évidemment !) et aucun autre pilote sur ce décollage “sauvage” où il n’y a bien sûr ni manche à air, ni flamme installée.
Petite appréhension et joie immense de me retrouver là à devoir gérer seul mon 1er vol non encadré.
Tout se passe comme dans un rêve : quelques pas de course, survol quasi immédiat de l’immense zone d’atterrissage, aucun souci pour me poser. :vol:
Le vol a duré environ 4 minutes et je m’en souviens comme si c’était hier.

Nostalgie, nostalgie… :pouce:

:trinq:

A+ Marc

Bonjour, dans le même style ce week end.

Vent de sud généralisé, il y a peu de sites où voler dans les Pyrénées hormis à Arbas, qui reste étonnament bien protégé si les brises se mettent bien en place. C’était le cas hier. On vole quand meme sous le vent, ca peut etre teigneux.
Alors que nous faisons un premier petit vol en espérant tenir un peu, nous finissons tous à l’attero pressés de remonter. Un jeune arrive vers moi me demandant si on remonte : oui, on grimpe dans la voirture, c’est parti.
En se préparant, je suis intrigué par la gestuelle peu sûr du jeune. Je vais le questionner… Tu viens d’où, bla bla bla et la question qui tue :

  • combien as tu de vols ?
  • J’ai fait 7 vol cette semaine avec l’école (…) pour mon stage :affraid:
  • ah ! Et tu comptes voler ?
  • ben oui !!
  • alors tu vois, je pense que tu devrais replier ton parapente, car à cette heure ci, c’est plutot réservé aux pilotes expérimentés… je vois aussi que tu n’as pas de radio…
  • non non, je t assure ca va aller !
  • t’es grand, mais saches juste que c’est vraiment pas raisonable…

Bref, le type est parti (apres que je lui demande de se défaire pour enlever un tour de sellette :bang: ), il a dû arriver entier en bas, mais franchement ca craind. Je ne remets en rien en cause l’ecole que j’ai vu travailler, rien a dire c’est super pro.

A ce stade, qu’il ne maitrise rien de l’aerologie c’est normal, mais quand même, je me suis demandé quel avait ete son niveau de sensibilisation sur la poursuite de sa formation (la encore je ne remets en rien en cause l’ecole).

Dernier point, je me suis ensuite demandé quel aurait ete sur moi l’impact d’un accident grave sachant l’echange que j’ai eu avec ce jeune…

Bons vols a tous.

Fab