Cherche situations accidentogènes

Bonjour

Afin de proposer à la commission ‘sécurité et matériel’ une autre manière d’analyser (d’enquêter) sur les accidents, je cherche à créer une liste de situations accidentogènes. Je listerai tout, puis les classerai par séquences de vols ou types de situations accidentogènes et enfin j’essayerai de faire un questionnaire avec de simples cases à cocher, qui permettra (peut-être) de mesuré le niveau de risque qui a précédé un accident.

Donc j’attends une longue liste de suggestions de votre part concernant :
les conditions, le matériel, l’état du pilote, le site, …

A bientôt
Laurent

Les conditions:

Le matériel
Voile trop pointure pour le pilote.
Voile trop petite (voile qui devient trop pointu)
Voile dont le calage a changé décrochage.
Nouvelle voile (changement du pilotages avec les nouvelles technologies)

L’état du pilote
Fatigue accumulée
Déshydratation (viscosité mentale)
Mauvaise alimentation (viscosité mentale)
Terrain d’atterrissage non vu (pour une première fois).

Le Site
Terrain d’atterrissage trop petit.
Terrain d’atterrissage sous le vent.
Terrain d’atterrissage sous une confluence (St André).
Décollage inadapté (pente orientation, arbres, rouleau).
Terrain d’atterrissage non déblayé (rochers, gros caillou)

les conditions météo qui évoluent en vol

  • vent qui se renforce
  • direction qui change --> turbulences ou on les attends pas
  • développement nuageux
  • pluie --> parachutale
  • brise pas prise en compte

à partir du 2eme voire du 3eme signal d’alerte

Je rajouterais: pas volé depuis un bout de temps ==> trop envie de voler.
ou au contraire: beaucoup volé ces temps-ci ==> trop de confiance.

stress

pression du groupe

vol-rando, pas envoie de descendre à pieds malgré des conditions plus que limites …

Go pro… qui selon les cas peut se foutre dans les supentes ou annihiler tout raisonnement logique du pilote !

Salut

Merci à tous. Je réponds pas, mais je note tout.
S’il y a des spécialistes de la création d’enquêtes ou se questionnaires, je prends aussi.

Pour les MP, je réponds dès que possible.

Encore merci.
Ne vous arrêtez pas, mais si ça a déjà été dit.
A+
Laurent

manque d’expérience
décollage en sous vitesse
mauvaise maitrise de l’aile au sol
défaut d’analyse des conditions météo “trop forte pour le niveau du pilote”
défaut de prise en compte de l’environnement de vol “marée, obstacles entre le pilote et l’attéro, arbres prioritaires sur le relief, …”

  • Mauvaise utilisation des trims
  • Vent fort (ba limonade tu faiblis :wink: )
  • Excès de confiance
  • Pilotes qui conseillent et sur-estiment le niveau de l’interlocuteur.
  • Méconnaissance des phénomènes de formation de rotors et de rouleaux
  • Sous estimation de la réaction de la voile en cas d’incident de vol (surtout pour les dhv3 d’apparence solide)

ne pas être capable d’identifier le plaisir que l’on recherche dans le parapente (à l’origine de plusieurs points cités plus haut)

Je met quelques situations que je pense les plus représentatives selon chaque phase.

Doublé par la voile en fin de course de décollage, fermeture, pas de pilotage, retour à la pente.

Suite à une petite fermeture en cours de vol, surpilotage, cascade d’incident.

Collision.

Approche mal construite, pilote dépassé par les événements qui s’accélèrent à proximité du sol, surpilotage, impact.

voile décalé, poreuse, trop vielle… qui peut être un facteur accidentogène.
y a des vieux tromblon qui tourne et qui vol encore.

Voler dans sur des sites très fréquenté ou avec beaucoup de monde au même endroit (dans les même thermiques).
Ne pas être disponible mentalement pour des raisons x ou y et voler quand même .
Changer trop de paramètre en même temps ( voile , sellette , site )

Salut Patrick

Je vois ce que tu veux dire, mais là tu cite (et c’est un peu le cas de tous les derniers messages) des accidents.
Arrives-tu à le formuler en termes de ‘situation accidentogène’. Je m’explique par un exemple :
Quand tu dis : ‘Doublé par la voile en fin de course de décollage, fermeture, pas de pilotage, retour à la pente.’
Ce serait : ‘mauvaise maîtrise du tangage au décollage’

L’idée c’est de mettre le doigt sur l’erreur, le manque, la méconnaissance, … qui est ou sont à l’origine des accidents.

Mais j’ai des éléments dans ton post pour étoffer ma liste.

A+
Laurent

Non observation de l’évolution de “l’environnement météo” et donc non évaluation des changements potentiellements hors de portée du pilote, voire dangereux pour tous .

Bon j’essaie:
Appréciation des conditions erronée ? ex: très calme au déco et très fortes en l’air ou en approche.
Pourquoi l’appréciation faussée: Méconnaissance, “emulation” , banalisation ?
Je vole peu mais depuis longtemps. Suis souvent parti voler avec des copains deltistes sur Laragne-Aspres en aout dans les années 2000. A l’epoque , les parapentes volaient le matin ou apres 16heures. Les décos entre 12 et 16 etaient plutot “reservés” aux deltas ou à d’excellents parapentistes ou quelques rares “inconscients”.
J’ai le “sentiment” ( pas la certitude hein?), qu’on décolle plus svt dans des conditions plus “fortes”.
:canape: Voila j’ai osé, de grace pas de :tomate: , ni de :grrr: à la limite :prof: .
Je me trompe peut etre un peu… beaucoup… intensément …ou pas beaucoup. :sors:
:forum:

Mauvaises prevol!! Et donc:

Oublie des cuissardes
Cravates ,Clé (quoi que peut être pas amener à l accident)

vient de faire un SIV > sur confiance > manoeuvres non maitrisées a basse altitude

et oui les SIV peuvent être accidentogenes, plusieurs cas en tête dans mon entourage…

.