en ce moment sur le parapente et les oiseaux!!!
chronique d'en haut france 3
Un super sujet de Caroline Lelièvre sur la cohabitation entre parapentistes et rapaces. 
Avec des plans sur pas mal de sites des Alpes et des Baronnies (j’ai pu reconnaître Planfait, Aiguebelette, Vérel, Bergiès, Buc Ouest, etc…).
Il y a probablement moyen de revoir en tapant “Chroniques d’en haut : Un autre envol”. 
…superbes images , maintenant je regarderai la “LPO” autrement…merci pour l’info.
Cordialement . Pierrot capt . 
Ouais :?
Qu’est ce qui traumatise le plus un vautour ?
A) Croiser un parapentiste d’un peu trop près.
B) Se faire capturer, mesurer, baguer avant d’être affublé d’un GPS.
Plus sérieusement, y a t’il de vrais études d’impact sur la relation parapente/oiseaux?
Bien sûr qu’il y en a, celles de la LPO… ROTFL
La conclusion de ces études c’est qu’ils ont raison!
ROTFL ROTFL
oui il y a du en avoir. Il faut savoir qui les a commandées…
Effectivement le passage des volants avec leur vario allumé devant un nid de facon (pour marc, j’ai pas trouvé la cédille
) repetée doit nuire à la fertilitée.
Mais fo pas pousser mémé dans les orties quand même.
La dernière fois que j’ai enroulé avec un gypaète dans le Dévoluy, j’en ai profité deux tours puis j’ai fait une autorot (arrétée avant le sol :lol: ) afin de disparaitre le plus vite possible pour ne pas l’effaroucher…
La nature doit reprendre sa place, l homme doit disparaître!
je suis un peu crispé, j’attends le front froid :mdr: … il vient de passer annecy
Les captures sont en effet très stressantes, mais elles ne sont pas directement lié à un dérangement dans leur zone de nidification, donc les conséquences ne sont pas les mêmes. Ce qui compte c’est que ces animaux à la reproduction fragile puissent se reproduire normalement. La plupart du temps, en les croisant hors période de nidification ou hors de leur zone de nidification, nous croiser leur importe en effet assez peu à priori.
Il faut en effet distinguer l’éventuelle approche de l’aire qui sert à la nidification, à l’éclosion des petits et à leur “éducation” jusqu’au moment de l’envol (l’approche aérienne de l’aire pendant cette période peut créer une réelle perturbation) et la période ensuite où les petits de l’année sont partis (ils ne restent jamais sur place) et où les adultes sont alors autonomes.
Il y a des différences selon les espèces d’oiseaux, mais en général la cohabitation se passe très bien avec les parapentistes.
Exemples :
1/ Ici à Sainte-Victoire il y a deux couples d’aigles de Bonelli (il n’existe que 35 couples en France, dont 15 dans les Bouches-du-Rhône).
En accord avec la structure de gestion du massif, un décollage situé juste à côté de l’une des deux aires est interdit en gros de mars à juillet et des restrictions de survol sont établies autour de l’aire rendant les vols possibles toute l’année ; cette zone située à l’ouest de la montagne est celle où se concentrent la grande majorité des vols qui ont lieu sur la montagne (deux autres décollages existent dans le secteur en dehors de celui qui est temporairement fermé).
Ces restrictions sur les zones de vol autorisées sont limitées : pas de survol autorisé au-dessus de la falaise où se trouve l’aire et pas de survol à moins de 500 m/sol sur une zone située en avant de cette falaise.
Tout le reste de l’espace reste autorisé tout le temps et permet de beaux vols en soaring toute l’année.
Et tout se passe bien : les deux couples d’aigles se reproduisent chaque année, ce qui n’est pas le cas d’autres couples situés dans des zones du département où il n’y a pas de vol libre !
Il n’est pas rare que l’on aperçoive les deux couples d’aigles en vol, parfois même très près.
J’ai le souvenir d’avoir vu un des couples nous rejoindre (un ami et moi) lorsque nous enroulions un large et régulier thermique ; ils n’étaient pas du tout agressifs, sont arrivés juste à notre hauteur, ont fait deux tours juste à côté de nous, puis sont montés dans l’ascendance à une vitesse incroyable.
Cela reste un très grand souvenir pour moi ! 
2/ Lorsque nous discutions, au nom de la FFVL, de la réglementation vol libre dans le cœur du Parc national des Ecrins, il y a toujours eu avec nous le responsable rapaces du Parc (il y a en effet plusieurs dizaines de couples d’aigles royaux dans ce Parc) et il n’a jamais fait la moindre objection quant à la réglementation retenue : vol libre (vols montagne et vols de distance) autorisé partout dans la totalité de la zone “cœur” du parc du 1er juillet au 31 octobre + 8 sommets (dont les Ecrins, le Pelvoux, le Vieux Chaillol…) autorisés au vol montagne en mai et juin.

Marc
Pourquoi aurais-tu eu besoin de la cédille ? :grat:
Il s’agit d’un “nid de faucons” (et non pas d’un “nid de facon”) et il n’y a pas de cédille !
Il y en a une à “façon” ! 
Le “ç” se trouve en bas de la touche du chiffre “9” en haut du clavier.
:sors:
Marc
il est vrai que j’ai du m’embrouiller quelque part! :mdr:
Le fait de passer de façon répétée peut aussi avoir pour effet d’habituer les animaux, ainsi ils finissent par ne plus nous assimiler à des prédateurs, ils ne quittent plus le nid et l’oeuf reste ben au chaud. Contrairement aux endroits interdits où les bestioles fuient à la moindre alerte.
Un peu comme les chamois, ou les marmottes.
Le plus souvent ce sont les oiseaux qui viennent à notre rencontre, pas l’inverse. Peut être viennent ils se faire baguer avec le même entrain 
C’est le cas sur notre site de Vérel - plutôt bien fréquenté -à côté de Chambéry, dont les falaises sont occupées par un couple de faucons pèlerins, qui se sont reproduis et ont donné naissance à 3 petits qui ont pris leur envol il y a un peu plus de 2 ans maintenant. Mais d’une part, toutes les espèces n’ont peut-être pas la même sensibilité à notre présence, et de deux, il nous était quand même demander de respecter des zones de quiétude autour des nids.
C’est surement vrai. Mais ce n’est pas parce que les oiseaux sont habitués qu’ils ne sont pas dérangés, qu’ils n’attaqueront jamais. Un des 2 aigles royaux qui vit sur cette autoroute de cross, proche du déco, a vu passer des douzaines de voiles près de son nid un beau jour de printemps, enroulé avec certains (quel pied), et attaqué un biplace en fin de journée en entaillant son bord d’attaque d’un bon 20cm. Notre experte es-piafs au club (qui vole presque aussi bien que les rapaces qu’elle admire et étudie, fait de nombreuses confs sur le sujet), explique ça comme ça: il peut très bien avoir supporté les passages répétés… jusqu’à ce qu’il en ait plein le cul dos, et décide de faire comprendre que ça suffisait comme ça. Même s’il n’y a pas de petits à défendre.
Méfiance quand même donc.
Je suis le premier à adorer enrouler avec ces aigles royaux, avec des vautours, voire et ça arrive avec des Circaètes Jean-Le-Blanc, mais je reste super vigilant et près à dégager, même si on se connait 
Salut
Je partage mon expérience perso. Je vole pas mal à Bandes en Savoie au sud d’Aiguebelette, petit site de 250m de dénivelé.
Cela fait maintenant 4 ans environ que nous nous faisons attaquer par une Buse Variable durant la nidification, au printemps. Cela dure 2 à 3 mois environ, dès que nous approchons de la zone elle pique sur la voile en sifflant, elle vient tanganter sur l’extrado ses serres an avant. Elle a dèjà percé 4/5 voiles, elle vient pas toujours au contact et heureusement. On essaye bien sur de voler à l’opposé du nid, mais j ai l’impression que la zone qu’elle protège s’élargie de plus en plus, du coup le site n’étant pas large cela devient difficile. Avec les copains du coin on est vraiment prudent, résonnable et on essaye vraiment de pas l’emmerder même si des fois on aimerait qu’elle s’en aille ailleurs, mais bon elle est chez elle quand même…
J ai eu aussi la chance d’enrouler avec des aigles royaux ou des vautours qui ne parraissaient pas du tout inquiet de ma présence proche, mais bon ça c’est mon ressenti.