j’y vois plus qu’une demi-aile, souvent la cause d’un départ immédiat en autorot.
Chute coupe icare
C’est clair, on voit un bon 3/4 d’aile !
Des nouvelles du pilote ?
C’est le problème du parapente. La catégorie de cette voile en apparence soft ne doit jamais faire oublier la dangereusité extrême de ce sport ou les erreurs se payent cache. Malheureusement, c’est 100% erreur du pilote, en l’absence de contrôle, la voile passe devant lui et dépasse le seuil limite d’incidence. Nous savons qu’un parapente plus que d’autres aéronefs est vulnérable en l’absence de structure rigide, d’autant plus en sortie de déco ou le pilotage actif prime au détriment du confort.
FAUX, le parapente est l’aéronef qui pardonne le plus la médiocrité. Et il suffit de se pointer avec un minimum de connaissances techniques sur un déco bien fréquenté pour s’en rendre compte.
Dans l’aviation TOUS les pilotes sont formés, HEIN.
citations Plumevole
“J’ai en quarante ans de vol, cumulé environ 12000 h de vol sur différents aéronefs tels que avions, planeurs, ulm P et Multi x, deltaplane et depuis dix ans parapente. J’ai énormément de plaisir à voler avec une parapente mais j’ai conscience de confier ma vie à une monture qui me prépare une traitrise… qui viendra forcement, il suffit d’attendre.”
"Et bien moi, je trouve lamentable qu’avec 30 ans de recul, nos voiles se désintègrent en vol de cette façon… commandes tenues ou pas tenues. "
Que veux tu dire par là?
Que les parapentes actuels même “sortie école” ne sont pas assez sûrs.Tu dis même que bien que pratiquant tu as conscience de confier ta vie à une monture qui te prépare une traitrise.
Dans ton autre poste tu dis:Il faudra réfléchir.
Moi aussi je suis atterré par la rapidité avec laquelle le voile se détruit et réagit car ce n’est pas la guerre en l’air, même si c’est vivant, et il n’a pas un Gun. Je mettais ça sur l’absence totale de pilotage au moment de la fermeture et je l’admettais me promettant d’être encore plus vigilant à l’avenir.
Toi tu semble penser que c’est inadmissible même sans les commandes.
Je me trompe peut être mais à te lire"Plumevole" j’ai la sensation que tu es en colère contre quelque chose .Peux tu nous en dire plus et quel est le résultat de ta propre réflexion.
Concernant le pilote, il va s’en tirer sans séquelle après quelques semaines d’hopital et quelques mois de rééduc, ce qui lui laissera le temps de méditer sur le fait qu’un parapente, même de niveau sortie d’école, près du relief, ça se pilote et donc avec les commandes dans les mains… Après, c’est vrai que St Hil est un site qui semble plus facile qu’il ne l’est vraiment, et qu’il vaut mieux y être tout le temps sur ses gardes, au déco, en sortie de déco (déco sud particulièrement, mais moquette aussi), et en l’air. Je n’ai pas volé hier, mais j’ai eu plusieurs retours qui m’ont dit que les conditions étaient tout de même un peu moisies, c’était meilleur aujourd’hui apparement.
Je pense comme plumevole, idem après voir volé avec pas mal d’aéronefs divers et variés. La même turbulence en planeur ou avion, même commandes lâchées, c’est une secousse et 1m de perdu, tout au plus.
C’est traitre le parapente : c’est fortement auto-stable ce qui donne l’illusion d’être très tolérant mais à contrario, c’est le seul aéronef à être autodestructible. Le temps de cligner des yeux et on passe d’une aile “rigide” à une boule de tissu déstructuré. Le problème c’est que beaucoup trop de pilotes n’en ont pas (ou plus) conscience.
Bon rétablissement au pilote.
Merci pour les nouvelles Man’s 
Tous mes vœux de prompt rétablissement au pilote et merci à Man’s pour ces nouvelles rassurantes qui je l’espère se confirmeront pour lui…
En supposant que le pilote soit resté aux commandes de son engin mais se soit fait surprendre tout de même par la première asymétrique de la 1/2 (3/4?) aile gauche, aurait-il pu tenter qqch ou l’effondrement du peu de profil restant était-il inéluctable, comme le retour planète ensuite en raison du peu de gaz?
Cet accident fait froid dans le dos…
FK
citation Benoit 2R
“C’est traitre le parapente : c’est fortement auto-stable ce qui donne l’illusion d’être très tolérant mais à contrario, c’est le seul aéronef à être autodestructible. Le temps de cligner des yeux et on passe d’une aile “rigide” à une boule de tissu déstructuré. Le problème c’est que beaucoup trop de pilotes n’en ont pas (ou plus) conscience.”
Ok, mais qu’est ce que ça change quand on en a conscience ? ça nous protège?
Tu sembles penser comme Plumevole que ce risque est incontournable en parapente de par sa particularité d’aéronef souple.Faut il l’accepter?
C’est aussi ce côté auto-destructible qui nous permet de le ranger dans un petit sac de 25 litres. J’ai pas encore essayé mais on peut faire ça ni avec un planeur, ni un Cessna, ni un delta même.
Alors on fait un choix, on choisit le moins cher et moins encombrants des aéronefs et on est conscients que cela comporte des risques et un rythme d’apprentissage constant et important.
C’est comparable au choix que font les motards ou les cyclistes en ville, le plaisir et le confort est supérieur au risque supplémentaire.
IMHO bien sur
Les 2 roues dans ma région, ils roulent tous en short/t-shirt/tongs/mentonnière relevée dès qu’il fait beau. Pour moi c’est la même analogie avec les parapentistes qui mettent trop de confiance dans les capacités du matos ou l’aérologie. 2 roues ou parapente, il faut rester alerte, encore plus pour nous proche du sol, notre zone rouge.
La video n’est plus accessible.
Donc sortie de deco, pas d’action de freinage visible sur le bord de fuite, fermeture tres profonde ,+3/4 d’aile facile , et un bout d’aile qui attaque face planete avec impact du pilote.
L’aile est une low EN B sortie d’ecole.
Conditions =>
- deco facile avec vent de face regulier
- une zone de cisaillement juste apres
Au debut la demie aile gauche accelere gentimment et depasse le pilote puis tres rapidement, ca forme un bout de chiffon a la verticale representant 80% de l’envergure.
Pour moi, y’a deux moments sensitifs ou le pilote peut agir sur les commandes,
quand la demi aile accelere, il peut la freiner d’instinct et l’arreter
quand la demi aile commence a degonfler , il perds la tension dans la commande et faut aller la rechercher (quitte a mettre sous les fesses).
Apres c’est tellement profond comme fermeture, que du frein va rapidement decrocher l’aile.
Dans de telles conditions, meme une EN A peut t’envoyer au sol. La lecon, c’est du pilotage est indispensable qquesoit l’aile quand on decolle dans un truc potentiellement moisi (hors vol laminaire sur pente douce et progressive)
Bonjour.
Pardonnez ma “sensiblerie”, mais avant toute analyse, soit-elle constructive, j’aurais préféré avoir des nouvelles quant à l’état de santé du pilote. Un peu de décence SVP.
Man’s nous l’a déjà dit en haut de cette page.
Vu que le pilote s’en sort pas trop mal, il me semble que la vidéo est pédagogiquement utile.
du coup je partage.
http://www.sendbox.fr/d1cbf08b45d737ab/pas_lesmains.avi
Avec une telle fermeture, aussi près du sol, il n’y avait pas grand chose à faire. En supposant qu’il eu été aux commandes, il aurait fallu déporter tout son poids vers la droite et temporiser l’abbatée pour peu que l’aile se recontruise et ne fasse pas un retour à la pente.
Il n’est pas juste de dire que le parapente est “traitre”
Toutes les activités aériennes connaissent de tels aléas
Elles sont sujettes aux turbulences de l’atmosphère et vulnérables à la non anticipation de celles-ci
D’autant plus quand elles sont rencontrées près du sol, que l’altitude consommée pour reprendre le contrôle de la machine est importante et que ces turbulences sont associées à des déplacements d’air de vitesse voisines ou supérieures à la vitesse de l’aéronef
Il n’y a qu’à pour cela considérer les accidents aériens associés aux turbulences de sillage, aux “gust front” et l’importance des programmes de recherche qui y sont consacrés
Ou aussi la vulnérabilité d’un avion de ligne à la perte des informations fournies aux calculateurs par ses capteurs de vitesse ou d’incidence
La force et la faiblesse d’un parapente tiennent à sa lenteur et à sa légèreté qui lui permettent de se rétablir en une dizaine de mètre seulement quand il faut des milliers de mètres à un avion de ligne
Décollage et atterrissage restent des transitions risquées et délicates à négocier
Il est donc paradoxal que nous ayons pris l’habitude de décoller d’endroits aussi exposés
Cela tient à l’histoire du parapente et à notre volonté de “tenir”, donc de trouver l’ascendance le plus vite possible après le décollage. L’habitude nous trompe
La vue de dizaines de parapentes décollant ou atterrissant sans problèmes altére notre jugement
La “conscience statistique” nous fait oublier les dangers objectifs, et ici que les décollages de Saint Hilaire sont très exposés du fait de leur configuratiin et de la proximité immédiate des falaises
Nombre de décollages et d’atterrissages moins importants économiquement et politiquement ont été justement abandonnés pour ces raisons
Sur le strict volet technique de pilotage, tout a été dit sur le danger de lacher les commandes près du sol
Je relèverai donc un autre point : la vitesse de décollage
Plus votre vitesse air sera élevée et plus vous serez “relativement” en sécurité
- votre aile encaissera mieux les variations d’incidences associées aux turbulences
- votre aile répondra mieux aux actions des commandes
- votre aile se rétablira plus vite en cas de fermeture
Le décollage sud incite malheureusement de trop nombreux pilotes à décoller en sous vitesse, dans le dynamique du talus
On gagne toujours en sécurité en pilotant son tangage pour garder l’aile au sol le plus longtemps posdible pour allonger la course d’élan lorsque l’on sait que l’on va affronter de la turbulence
Et quitte à enfoncer les portes ouvertes, rappelons aussi quune bonne rafale thermique de face est un faux ami pour le parapentiste débutant
Elle lui facitera peut-être le gonflage et le metra raoidement en l’air MAIS la prudence conseille de décoller après un cycle thermique et non au démarrage ou pendant celui-ci
Cela vous demandera peut-être quelques efforts supplémentire (et un peu de patience à ceux qui attendent derrière vius pour décoller!) mais vous augmenterez ainsi vos chances de pouvoir vous éloigner du sol sans vous faire piéger
Bon rétablissement au pilote
c’est l’essentiel.
Sa chute est impressionnante et fait froid dans le dos.
On ne lâche JAMAIS ses commandes près du sol au déco, pour s’installer dans la sellette ou le cocon. Les moniteurs nous l’ont répété des dizaines de fois et pourtant tous les dimanches on voit malheureusement plein de gens le faire, pilotes débutants ou aguerris ou expérimentés ou vieux pilotes… cette vidéo très pédagogique montre le danger alors que tous les voyants étaient “presque” au vert. Je n’ose penser aux commentaires de certains si cela n’avait pas été une Buzz mais une C ou D…
Ca passe pour les premiers (et le suivants) mais pas pour ce gars 
Le parapente pardonne bien des erreurs mais malheureusement cause aussi bien des traumatismes à 2 secondes près, à deux mètres près.