Les 2 roues dans ma région, ils roulent tous en short/t-shirt/tongs/mentonnière relevée dès qu’il fait beau. Pour moi c’est la même analogie avec les parapentistes qui mettent trop de confiance dans les capacités du matos ou l’aérologie. 2 roues ou parapente, il faut rester alerte, encore plus pour nous proche du sol, notre zone rouge.
Chute coupe icare
La video n’est plus accessible.
Donc sortie de deco, pas d’action de freinage visible sur le bord de fuite, fermeture tres profonde ,+3/4 d’aile facile , et un bout d’aile qui attaque face planete avec impact du pilote.
L’aile est une low EN B sortie d’ecole.
Conditions =>
- deco facile avec vent de face regulier
- une zone de cisaillement juste apres
Au debut la demie aile gauche accelere gentimment et depasse le pilote puis tres rapidement, ca forme un bout de chiffon a la verticale representant 80% de l’envergure.
Pour moi, y’a deux moments sensitifs ou le pilote peut agir sur les commandes,
quand la demi aile accelere, il peut la freiner d’instinct et l’arreter
quand la demi aile commence a degonfler , il perds la tension dans la commande et faut aller la rechercher (quitte a mettre sous les fesses).
Apres c’est tellement profond comme fermeture, que du frein va rapidement decrocher l’aile.
Dans de telles conditions, meme une EN A peut t’envoyer au sol. La lecon, c’est du pilotage est indispensable qquesoit l’aile quand on decolle dans un truc potentiellement moisi (hors vol laminaire sur pente douce et progressive)
Bonjour.
Pardonnez ma “sensiblerie”, mais avant toute analyse, soit-elle constructive, j’aurais préféré avoir des nouvelles quant à l’état de santé du pilote. Un peu de décence SVP.
Man’s nous l’a déjà dit en haut de cette page.
Vu que le pilote s’en sort pas trop mal, il me semble que la vidéo est pédagogiquement utile.
du coup je partage.
http://www.sendbox.fr/d1cbf08b45d737ab/pas_lesmains.avi
Avec une telle fermeture, aussi près du sol, il n’y avait pas grand chose à faire. En supposant qu’il eu été aux commandes, il aurait fallu déporter tout son poids vers la droite et temporiser l’abbatée pour peu que l’aile se recontruise et ne fasse pas un retour à la pente.
Il n’est pas juste de dire que le parapente est “traitre”
Toutes les activités aériennes connaissent de tels aléas
Elles sont sujettes aux turbulences de l’atmosphère et vulnérables à la non anticipation de celles-ci
D’autant plus quand elles sont rencontrées près du sol, que l’altitude consommée pour reprendre le contrôle de la machine est importante et que ces turbulences sont associées à des déplacements d’air de vitesse voisines ou supérieures à la vitesse de l’aéronef
Il n’y a qu’à pour cela considérer les accidents aériens associés aux turbulences de sillage, aux “gust front” et l’importance des programmes de recherche qui y sont consacrés
Ou aussi la vulnérabilité d’un avion de ligne à la perte des informations fournies aux calculateurs par ses capteurs de vitesse ou d’incidence
La force et la faiblesse d’un parapente tiennent à sa lenteur et à sa légèreté qui lui permettent de se rétablir en une dizaine de mètre seulement quand il faut des milliers de mètres à un avion de ligne
Décollage et atterrissage restent des transitions risquées et délicates à négocier
Il est donc paradoxal que nous ayons pris l’habitude de décoller d’endroits aussi exposés
Cela tient à l’histoire du parapente et à notre volonté de “tenir”, donc de trouver l’ascendance le plus vite possible après le décollage. L’habitude nous trompe
La vue de dizaines de parapentes décollant ou atterrissant sans problèmes altére notre jugement
La “conscience statistique” nous fait oublier les dangers objectifs, et ici que les décollages de Saint Hilaire sont très exposés du fait de leur configuratiin et de la proximité immédiate des falaises
Nombre de décollages et d’atterrissages moins importants économiquement et politiquement ont été justement abandonnés pour ces raisons
Sur le strict volet technique de pilotage, tout a été dit sur le danger de lacher les commandes près du sol
Je relèverai donc un autre point : la vitesse de décollage
Plus votre vitesse air sera élevée et plus vous serez “relativement” en sécurité
- votre aile encaissera mieux les variations d’incidences associées aux turbulences
- votre aile répondra mieux aux actions des commandes
- votre aile se rétablira plus vite en cas de fermeture
Le décollage sud incite malheureusement de trop nombreux pilotes à décoller en sous vitesse, dans le dynamique du talus
On gagne toujours en sécurité en pilotant son tangage pour garder l’aile au sol le plus longtemps posdible pour allonger la course d’élan lorsque l’on sait que l’on va affronter de la turbulence
Et quitte à enfoncer les portes ouvertes, rappelons aussi quune bonne rafale thermique de face est un faux ami pour le parapentiste débutant
Elle lui facitera peut-être le gonflage et le metra raoidement en l’air MAIS la prudence conseille de décoller après un cycle thermique et non au démarrage ou pendant celui-ci
Cela vous demandera peut-être quelques efforts supplémentire (et un peu de patience à ceux qui attendent derrière vius pour décoller!) mais vous augmenterez ainsi vos chances de pouvoir vous éloigner du sol sans vous faire piéger
Bon rétablissement au pilote
c’est l’essentiel.
Sa chute est impressionnante et fait froid dans le dos.
On ne lâche JAMAIS ses commandes près du sol au déco, pour s’installer dans la sellette ou le cocon. Les moniteurs nous l’ont répété des dizaines de fois et pourtant tous les dimanches on voit malheureusement plein de gens le faire, pilotes débutants ou aguerris ou expérimentés ou vieux pilotes… cette vidéo très pédagogique montre le danger alors que tous les voyants étaient “presque” au vert. Je n’ose penser aux commentaires de certains si cela n’avait pas été une Buzz mais une C ou D…
Ca passe pour les premiers (et le suivants) mais pas pour ce gars 
Le parapente pardonne bien des erreurs mais malheureusement cause aussi bien des traumatismes à 2 secondes près, à deux mètres près.

Si il y avait à faire : vu plus haut sur ce fil que la gars avait lâché les commandes, il n’y avait plus de pilote 
Ce genre de fermeture massive arrive lorsqu’il n’y a pas de prévention ou d’anticipation. Une petite action au début ou juste avant suffit bien souvent à amoindrir considérablement l’ampleur de l’incident de vol voir même à l’enrayer totalement (dans le cas d’une grosse action). Le truc c’est d’avoir l’action appropriée.
Effectivement il faut un peu de niveau pour en arriver là mais il mais il faut au moins avoir les mains sur les commandes.
Je ne connais pas bien ce déco mais y ai déjà décollé, le survol du petit plateau jusqu’à la sortie est turbulent, et compte tenu de l’absence de gaz, la décision de lacher les commandes à cet endroit est la première erreur.
Le pilotage actif, d’une façon générale permet de très loin d’éviter ce genre de situation. Il est bien plus facile de prévenir ou d’anticiper un incident que de passer en mode curatif mais malheureusement c’est un peu long à acquérir et ça ne s’achète pas par des stages. Et on sait bien que c’est plus facile de faire des siv plutôt que d’apprendre à piloterj’vais m’prendre un airbus sur la gueule moi
Prompt rétablissement au pilote.
Bon rétablissement au pilote, qui, suivant les posts ecrits plus haut, est encore vivant! incroyable. j’ai regardé la vidéo qu’une seule fois et j’ai faillit vomir…
il se prend une putain de boite… :affraid:
remets toi bien Ô pilote.
Avec le SIV on a 600 m de gaz, là au déco 10 m… Comme tu dis c’est l’expérience. Je reviens d’Andalousie. A chaque déco, Romain (aussi BE) disait “pensez que vous allez partir comme un bouchon” vu qu’on attendait le début du cycle thermique pour y aller. A chaque fois on n’était pas installé et fallait gérer la voile, s’éloigner en prenant du gaz et après s’installer. On devrait faire ça à chaque fois même si cela paraît anodin. Ca ne l’est jamais.
questions en vrac, parce que je ne comprends rien :
en SIV, on ne vous dit pas de piloter dès le déco ?
on se téléporte au-dessus du lac ?
on fait la marionnette ?
les mecs qui lâchent leurs commandes en sortie de déco font des siv ?
on est si fort que ça pour dire si oui ou non on aurait vu sentir venir la fermeture de la vidéo ? (ça ressemble à de la méthode koué (quwé ?) pour certains)
Absolument, et on est très très loin de la méthode kwé.
A vrai dire, oui mais il faut en plus que l’action appropriée soit un reflexe. ça va tellement vite que tu vois ton corps faire les actions et c’est qu’ après que te dis ‘tient j’ai contré une fermeture’.
Mais je suis d’accord avec toi certains s’auto-persuadent d’être capable de gérer cela.
citation Paul
“La conscience statistique” nous fait oublier les dangers objectifs, et ici que les décollages de Saint Hilaire sont très exposés du fait de leur configuration et de la proximité immédiate des falaises."
J’ai bien regardé le plan sur l’affichage et lu les explications et décolle principalement du déco sud.
Pourtant je me sens un peu con ,car si j’ai bien compris que la sortie de déco pouvait être moisie( même quand ça parait soft),en revanche je ne comprend pas vraiment pourquoi précisément en termes de micro aérologie ,selon la dir du vent météo ,la topographie,la position des thermiques etc etc.
En quoi exactement les décollages de st hilaire et le sud en particulier (et certains autres moins connus qui ont été abandonnés)sont plus exposés et potentiellement dangereux ?
Croquis ,dessins, plans ,ou explications bienvenues car j’ai presque peur d’y retourner décoller :affraid: :affraid:
Si j’ai bien compris, le décollage sud à une cassure qui provoque un rouleau. Ajouté à cela une falaise devant et une sous vitesse au décollage puisqu’on part souvent dans un cycle et on se laisse porter… ce n’est pas l’absence de peur qui empêche de faire attention et ce n’est pas la peur qui doit empêcher de voler. Sinon faut se mettre au tricot. :mdr:
vous voulez pas avoir plus de nouvelles du pilote qui c’est ecrasé avant de “bla bla bla bla”???
Blabair, il a l’air d’aller “bien” (voir message au-dessus) en tout cas aussi bien que possible vue la chute énorme qu’il a subie…
C’est le genre de vidéo à montrer à tous les stagiaires en école… et dans les clubs vu le contenu de certains messages.
Avec un peu de pilotage, l’amplitude de la fermeture aurait été limitée, cet accident serait resté un incident de vol comme on en voit fréquemment. On voit que cela tient à peu de choses.
Il y a clairement un manque de connaissances de base ici.