Combe sous le vent.

Comme la notion de “au vent/sous le vent” est un des fondamentaux du vol, enseigné si je ne m’abuse dès l’initiation, voici deux photos d’une combe où l’humidité ambiante visualise bien la zone d’air sous le vent.


http://image.noelshack.com/minis/2019/11/5/1552654783-souslevent.png


http://image.noelshack.com/minis/2019/11/5/1552655079-souslevent2.png

Lire la masse d’air est une compétence qui peut prendre un très long temps à se mettre en place. Et si nous pouvions disposer de moyens permettant de voir les mouvements de l’air autour de nous, chacun pourrait plus facilement voler à sa main et ne s’engager dans les zones très turbulentes qu’en toute connaissance de cause.

étant donné que les manifestations de gilets jaunes ne font plus le plein, et que, au ratio de 1 policier pour 1 manifestant, les forces de l’ordre vont bientôt être en surnombre, et qu’il faudra bien écouler les stocks de grenades avant qu’elles ne périment, je propose d’envoyer lesdites troupes en montagne, pour faire péter lesdites grenades un peu partout afin de bien matérialiser la masse d’air…qu’en pensez-vous? Si vous me rejoignez, on peut lancer une pétition en ligne :sors:

Excellente initiative pour visualiser les zones où la LPO pourrait venir dialoguer avec les libéristes. :stuck_out_tongue:
:sors:

Pourquoi tu as mis 2 images ?

Il y a cette vidéo ou le type a essayé de remplir un champ de fumée pour trouver le point de départ des thermiques :
https://www.youtube.com/watch?v=e2SMm4U1PAA&t=967s

Elles sont prises à quelques secondes d’intervalle. Pour tenter de montrer le côté en perpétuel changement.

Ok pour les 2 photos. Je pensais trouver en ligne des vidéos en accéléré plus parlantes mais je n’ai pas trouvé.

C’est quand-même un peu l’essence de notre activité. Toute la stratégie du vol dépend de la capacité à lire la masse d’air et le sujet ne concerne pas que les combes, il est énorme. Une grande partie du plaisir provient aussi de cette analyse et de la mise en place d’une stratégie si elle s’avère efficace. Un peu comme une partie d’échec en vachement plus drôle, plus esthétique et un poil plus palpitante.

Le chemin vers la lumière est bien long petit scarabée mais avec un peu de lecture, d’intelligence, beaucoup de passion de pratique et un brin de patience, on arrive à outrepasser cette cécité naturelle qui se limite à la vue 8)

:pouce:

Combien je suis d’accord avec toi Plumocum.

Mais je pense que c’est aussi la pensée de Vincent qu’il a tenté de faire passer en version très synthétisé avec ces deux seules photos. En tous les cas, c’est ainsi que j’avais interprété son post initial.

:trinq:

Attention a l interprétation de la masse d air, surtout sans nuages!

Dans la non perception visuelle de la masse d’air, ce qui me manque c’est la validation de mes choix.
Car si je peux valider ou invalider les endroits où je vais, je n’ai en revanche aucun retour d’info sur les endroits que j’ai choisi d’éviter…

Allez, dans un autre style et sur un autre fil, toujours les effets visuels du vent : http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/ces-nuages-qui-nous-obsedent-t33476.0.html;msg674681#msg674681

On nous a appris lors de nos differents stages que la masse d’air est comparable à une rivière qui coule dans le sens du vent. parcontre ce que je voulais savoir, sur le site ou l’on va de temps en temps on a un petit thermique toujours relativement present dans une petite cuvette a une 50 aine de metres de la crète.

Quand il y a un peu de vent la logique serait de se laisser monter dans le thermique, la derniere fois je me suis retrouvé 50 m au dessus de la crete et le flux du thermique m’entrainait derriere la crète, j’ai pas osé et je sortis du thermique pour en raccrocher un autre plus en avant de crete.

A partir que quelle hauteur peut on passer derriere la crete sans risquer les rouleaux ??
je demande ca car en observant j’ai vu plusieurs pilotes rester dans cette colonne et monter sans trop se faire chahuter … ???

Ça dépend.
Ça dépend de la force du vent, de la force du thermique, de la configuration du relief et de tes capacités de pilote à rester parfaitement centré dans le meilleur de l’ascendance.
Une règle de base est que tu dois monter avec toujours au moins le même angle que la pente devant toi (tu dois toujours pouvoir voir le bas de la pente). Ne pas oublier non plus que la zone de turbulences générées par le sous le vent peut monter bien plus haut que le niveau de la crête.
Donc dans la pratique, c’est quelque chose qui se “sent”, qui se construit au début avec les repères visuels puis de plus en plus au fil de l’expérience avec les sensations sellette et les sensations fines dans les doigts qui te permettent de percevoir la qualité de la masse d’air que tu exploites, si le thermique te hisse de manière consistante et régulière où s’il va te lâcher, si l’accélération est constante, si l’aile est bien “posée” dans l’ascendance…
Il y a des fois où on peut s’autoriser des dérives audacieuses mais dans tous les cas, le pire est de sortir sous le vent du thermique sous le vent du relief…

merci, c’est en partie pour cela que j’ai préférer sortir au vent et pas me retrouver bloquer sous le vent du thermique…