combien d'élèves deviendront de futurs pilotes ?

Bonjour,

Une question bête que je me posais, et que certains ont déjà du analyser, notamment à la fédé…

As-t-on une idée du nombre d’élèves qui vont continuer à voler à N+1, N+2… ?

Je me suis amusé comme ça (vous aller dire que j’ai du temps à perdre), à regarder les fiches licences de chaque élève qui était avec moi en stage init en 2009, et qui avait encore aujourd’hui une licence à jour en tant que volant. (preuve qu’ils volent aujourd’hui en solo).
Ben dans le cas de mon école, ca fait pas lourd. Sur 170 licences environ sur l’année 2009, je crois que 15 personnes avaient une licence en 2013. Soit environ 10%

Ca fait vraiment pas lourd. Alors finalement on voit que chaque année le nombre de licence prise en école à tendance à croître, et qu’il y a de plus en plus de gens qui font une init, mais finalement combien continue ? Combien arrête au bout d’une ou deux saisons ?

Bref, le nombre de pratiquant évoluent il bcp en france ?

a+

:coucou:
Bien vu.
Je me posais la question…
Idem, j’ai fait mon init fin 2009 et je n’ai jamais retrouvé mes collègues de stage. :grat:

:coucou:

Ce n’et pas à proprement parler un contre-exemple ; En septembre 2000, nous étions quatre copain quadra voire déjà quinqua (déjà à l’époque, je m’entends) à faire notre stage init avec l’Ucpa au Lachens.

Eh ben, 13 ans après nous volons toujours encore tous les quatre, même si avec des ambitions et volumes de pratique différents.

Après il est vrai que rapport à ce stage ou nous étions 40 (oui, quarante) élèves pour 1 BE et 2 élèves-BE. Je ne suis pas convaincus que le 100% de pratiquants aujourd’hui se vérifierait si l’on pouvait vérifier.

Et les gars et nanas rencontrés dans les stages perf après l’init, de mémoire, il me semble que 1 seul vole (peut-être) encore aujourd’hui. :shock:

A quoi cela tient-il ? :grat:

on était 8 lors de mon stage init en 2007 on est encore 2 à voler dont moi qui suis Biplaceur asso,

ce que l on remarque chez nous c est que le nombre de jeunes ( moins de 18 ans ) qui font du parapente est assez faible, problème de budget, d attraction de la discipline par rapport à d’autres sport ?

quelques questions en suspend

:trinq:

(oups au lieu d’éditer j’ai crée une citation désolé)

Autre (contre)exemple : mon neveu a failli embrasser la discipline, puis finalement s’est tourné vers le klite. Le fils d’un copain également.
Pratique engageant moins la viande sans doute… :mrgreen:

Pas sûr que ça ça engage moins la viande. Le Kite ça casse du bonhomme aussi.

Je me demande à propos du petit % de personne qui continuent si ça ne vient pas en partie du décalage qu’il y a entre l’idée que l’on peut se faire du vol libre AVANT ,( l’idée de voler est un phantasme que beaucoup de monde partage) et la réalités et les contraintes d’une discipline engagée , aucun vol n’est vraiment anodin même si par le choix d’un type de pratique on peux abaisser le niveau “risque” au minimum.

C’est sur que tous les mecs (ou nanas) qui pensent que le parapente est une activité contemplative, doivent copieusement déchanter une fois en l’air :grat:

Bah, j’ai tendance à penser, à dire que le parapente est un sport de chômeurs et retraités. Faut être réaliste la majorité des personnes qui aspirent à voler et s’inscrivent de fait à un stage init. n’habite pas au pied d’un site et pas même à proximité raisonnable de nos terrains de jeux favoris. :canape:

A l’époque de nos débuts à mes 3 copains et moi, j’étais le seul encore en activité professionnelle et du coup, le 1er site étant à 100 km et le 1er beau site à plutôt 200 km. Alors les copains pendant les 6 1ères années ont pu s’en donner à cœur-joie et moi ronger mon frein … D’un autre coté, ils ont en profité, chacun son tour, parfois en on redemandant, de se mettre plus ou moins sérieusement au tas. Du coup, aujourd’hui c’est moi le plus frais et … assidu. :banane:

Et même parmi ceux qui ont la possibilité d’aller voler entre midi ou à la sortie de bureau, nombreux sont ceux, je pense, qui parce que cela parait facile croient que cela est facile et qui se voient rappeler à l’ordre, souvent sans gros bobos heureusement. Souvent ce rappel à l’ordre est une fin de non-recevoir quant à la poursuite de leur apprentissage pour leur ego et esprit. :affraid:

Edit. ; ça rejoint le post de Julien plus rapide que moi …

Bonne nuit,

Oui c’est vrai qu’il y a des chômeur et des retraités , mais à mon avis pas plus de 98 % pas forcément plus que dans d’autre activités , c’est vrai que pour pratiquer assidument
il faut pas mal de temps libre , il y a les profession libérale , les artisans , des travailleur a mi temps , et d’autres qui peuvent organiser leur temps de travail ou pas , il y a des pilotes qui
ne peuvent voler que le week end est les jour férié ,
quand au fait de pratiquer un sport dont le terrain de jeu est très loin de chez soi , c’est un choix que j’ai du mal à comprendre et que je ne ferais peut-être pas .
1 heure de voiture pour aller sur site idem avec le retour c’est je trouve déjà bien assez , si il faut faire plus autant partir pour plusieurs jour ,
après il y en a qui aiment bien rouler , chacun son trip…

je pense que le parapente est aussi une des activités sportive qui demande le plus d’engagement personnel,
certes les sports collectifs demandent des entrainements réguliers 1 a plusieurs fois par semaine, sans compter les matchs et rencontres du we, mais il y a aussi la pression du groupe qui fait se sentir sinon indispensable, tout du moins une pièce importante d’une équipe, c’est aussi une habitude et un train train régulier, intégré dans sa vie de famille et dans la société.
a contrario,pour le vol libre tous les vols sont des entrainements et tous les entrainements sont des vols, même si lorsque on est pratiquant régulier on a une bande de potes que l’on a l’habitude de retrouver sur les sites, a part s’être engagé dans la vie associative ou fédérale, il n’y a rien qui nous engage vis a vis du groupe, que nous vivions près ou loin des sites, notre rythme de pratique est aléatoire et pas toujours compris de nos proches ou de la société, nous sommes vu a la fois comme des trompe la mort, et un sport de pépères contemplatifs dans un transat sous un parasol.
tous ses éléments et bien d’autres font qu’il faut au libériste un engagement personnel et une passion autrement plus élevé que dans les autres activités sportives conventionnelles, pour la simple raison que l’on doit soi même raviver la flamme de sa passion pour continuer a pratiquer tout en laissant une place a sa famille et a son boulot.
plus que des stats sur le nombre de personnes qui ont arrêtés, il serais utile a mon sens de savoir pourquoi elles ont arrêté, je ne serais pas surpris que pour beaucoup ce sont les contraintes qui ont pris le pas sur le plaisir, mais qu’une bonne partie se dit demain, l’an prochain, une fois les enfants autonomes, le crédit remboursé, … je recommencerais.
certes on ne pourra jamais rivaliser avec le nécessaire esprit d’équipe des sports collectifs, mais au sein des structures “clubs, cdvl, ligues, fédé” il pourrait être utile de réfléchir aux moyens permettant de réintégré la famille dans notre pratique, renforcer la cohésion entre les pratiquants, être un peu plus qu’un gestionnaire de sites et un ensemble d’individus ayant une même passion, et plus groupe de personnes ayant plaisir a se retrouver et partager des activités.
les clubs ont souvent des nouveaux membres mais dans bien des cas ils ne rencontrent les anciens que quelques minutes avant leur décollage, ou entre le chips et le taboulé lors du pic nique annuel, s’il ont de la chance l’un d’entre eux les conseillera un peu lors de leurs premiers gonflages, pour beaucoup de jeunes pilotes, il leur faudra atteindre le niveau permettant de voler dans les même conditions que les ainés pour commencer a les rencontrer plus longuement.
je pense que c’est dans cet intervalle que l’on perd le plus de pilotes qui abandonnent faute de motivation et du sentiment de ne pas progresser assez vite, proposer des activités qui permettent de se connaitre qu’elles soient liées au vol libre ou non, permettrais a mon sens de fidéliser les jeunes pilotes, et non seulement d’amener du sang frais dans les clubs mais aussi de les garder.

Non on ne déchante pas on contemple toujours… en transition :smiley:

Un facteur non cité est le coût non négligeable de ce sport passion.

L’équipement est très cher et n’est pas pérenne, les déplacements sont onéreux si on n’habite pas sur place. Pour un nouveau pratiquant c’est un sacré investissement de départ même s’il s’équipe en occasion.

étant jeune de moins de 18 ans, je peux affirmer que c’est dur de voler:

D’abord, s’acheter du matos alors qu’on a pas de revenu c’est déjà bien compliqué ( en ce qui me concerne, les fêtes, mon anniversaire, les petits boulots… tout va dans le parapente )

Ensuite, on a des contraintes aux niveau des horaires,obligé d’aller en cours la semaine, ça ne nous laisse que les week end et les jours fériés et les vacances… Et encore, avec tout ça, il faut concilier l’étude pour les cours, éventuellement, un autre sport, la famille,…

Bref, oui, c’est assez compliquer de voler en étant jeune…

Mon pauvre ami, à part peut-être les ressources financières, ça va pas s’améliorer ensuite. Famille, travail, “obligations”…
Sauf peut-être à la retraite, mais ta génération n’en aura probablement pas. :twisted:

Bah, rassure-toi, cela te donne au bas-mot 30 à 40 ans de marge sur moi ! :bang:

Quoique, je prend peut-être déjà 30 à 40 ans d’avance sur toi, mon Thiebaud ! :canape:

Non, blague à part, il est certain que le parapente demande beaucoup d’engagement et pas seulement pour voler dans des conditions musclées. D’autres sports ont les mêmes exigences et d’autres sont plus simple d’accès et de pratique. Mais je pense que l’essentiel est ce que tel ou tel sport provoque en nous en ressentis, rêves et plaisirs et si là le compte y est, on poursuit en faisant les efforts nécessaires ou en adaptant la pratique à nos possibilités et si le compte n’y est pas, alors on tire sa révérence et on passe à autre chose.

Il est vrai que dans notre monde d’aujourd’hui, pour beaucoup d’entre nous, faire des effort ou accepter de s’adapter, ne fait plus partie du mode de vie, dommage et/ou tans-pis pour ceux-la.

J’espère pouvoir encore en faire (très) longtemps et je le souhaite à tous. Accroche toi Thiebaud ! :pouce:

Bonne après-midi,

J’ai fait mon premier stage en 2005, je pense que nous étions une dizaine, l’année suivante encore une dizaine.
A part trois personnes que je voie de temps en temps, je n’ai jamais revu, les autres.

En Belgique des sites valables on les compte sur les doigt de la main et avec une direction de vent donnée il n’y a généralement qu’un seul site de volable. Donc il est très difficile de se louper.

Je crois que c’est un sport qui peut être très frustrant pour les débutants en plaine. En étant débutant, on passe plus de temps à se déplacer, à attendre, à plier et déplier son matériel, qu’à voler, avec des rendements du genre une journée de passée pour 10 minutes de vol.
Dans ces conditions il est probable que voler en plaine soit vite frustrant et opère un écrémage.

Je confirme… et oui, en plus je suis belge :bu:

Mais, bon, pour le moment y a pas trop de risque, je suis mordu :init:

Sinon, quand j’ai fais mon stage en 2011, on était une dizaine et maintenant, on est encore 4 ou 5 à volé donc, c’est plutôt raisonnable d’après ce que vous dites

Je pense qu’il existe aussi un pourcentage non négligeable de pratiquants qui poursuivent l’activité de loin en loin, toujours encadrés (stages ou voyages), sans jamais chercher à devenir autonomes. J’ai croisé pas mal de pilotes qui avaient fait une centaine de vols, répartis sur une dizaine d’années, et qui n’imaginaient pas de voler sans encadrement.
Gilou