Typiquement, tu frôles pas le thermique, en turbulent, soit- il te prend, soit il te jette.
Cas typique d’avant-hier, pas de vent annoncé, mais brise qui se renforce sur le lac d’annecy. Avec 200 vols, on plaisante sur le sujet, en disant qu’on attendre un peu… j’aurais peut-être mieux fait.
C’est pas établi, c’est un peu turbulent, mais j’ai vu pire et en plus, je finis par trouver un beau thermique coucher qui s’élargit et me permet d’enrouler au dessus de tous le monde… finalement, belle journée non?
pas vraiment, car arrivé au lanfonnet un peu bas, je me rapproche (mais pas trop) des arbres pour gratter.
Et là fermeture d’un bon tiers, sans savoir pourquoi, et je le saurais jamais (je suis pas retourné voir). j’étais déjà en appui sur le bon coté de la sellette, donc j’ai géré plutôt facilement ce premier accro.
Je monte au Roux dans un nouveau beau thermique bien large et laminaire, mais je sens que je dérive un peu plus, la brise (le nord) se renforce.
Je décide donc un longue transition jusqu’à perroix avec 1750 de gaz (je l’ai déjà fait avec moins de 1300), sans repasser par la case lanfonnet
Arrivé au dessus du déco de planfait, pas moyen de passer, mur aérologique, scotché en l’air. je monte, je descend, je monte je descend, mais ça n’avance pas, et finalement, je descend plus que je monte.
50m arbres, 40m arbres, c’est stressant et ça semble une éternité, mais j’ai déjà connu ça, et ça finit par passer. sauf que là…
Au moment de rentrer dans le thermo(-dynamique), Frontale (encore que j’en suis pas sur car j’ai pas géré grand chose) et réouverture en shoot. 1…2…3… tempo… tout va bien , je suis dedans, je peux enfin avancer et surtout aller poser… en me rendant compte qu’il s’agit d’une des rares journées du mois d’aout où on à pas vu l’hélico sur planfait malgré les conditions.
Bref, 3615 mylife c’est fini (quoi que j’attends vos commentaires), tout ça pour dire:
- il vaut mieux progresser en lecture de l’aéro et en anticipation que dans la capacité à engager la viande
- il vaut mieux se lancer dans des conditions supérieurs les jours où ça vaut vraiment le coup (j’aurais pu me faire peur pour un pov’ vol de 10 bornes que je='ai fais 20 fois… ça vaut pas le coup)
- il vaut mieux se trouver sous une mojo quand ça secoue, car même après 200 vols, je sais pas comment ça se serait passé avec une rush (meilleur pénétration… ou meilleur fermeture).
Sinon, un bonne exercice pour gérer la voile en cas de fermeture?
Je dirais un bon plouf de décembre où tu essaies de descendre moins vite que les autres grâce aux appuis sellette. si ça tiens mieux à droite, le cul à droite… si ça tient mieux à gauche, le cul à gauche.
Au bout d’un moment, ça deviendra naturel, et tu optimisera tes trajectoire en même temps que tu bosseras ta réactivité sous la sellette.
PS: désolé pour la longueur du post, mais ça m’a fait du bien d’extériorisé :roll: