commencer à voler dans des conditions "turbulentes" ?

Bonjours à tous.

J’ai à mon actif une bonne quarantaine de vols (ploufs et de petits thermiques, surtout des bulles … et quelques soarings)

Même si je voles dans la petite montagne, le type de vol est considéré comme en plaine.

Je suis régulièrement sur les déco en début d’aprem, quand ça cogne et que ça thermique grave; et pendant que les autres voles et font des plafonds à +500m au dessus du déco, moi je reste sur le plancher des vaches à faire du gonflage.

Bah oui, j’ai pas le niveau pour les suivre :frowning: :frowning: :frowning:
et des fois c’est vraiment rageant - mais ça viendra.
Je prend mes conseils auprès de tous.

les conditions turbulentes du titre sont les conditions idéales de vol pour un pilote expérimenté. Je m’explique

Un vent météo de 20 km/h pas de rafale et des thermiques généreux un peu partout avec des cycles relativement proches.

J’y ai gouter une fois en retournant me poser à 13h00 et c’est vrai que ça à tendance à bouger mais en contrant à la sellette, en ayant une bonne tempo c’est fluide
Et enrouler un thermique a +5m/s
MIAM :mrgreen:

Je voudrais comprendre les risques si je les suis, pouvez vous m’expliquer plus dans les détails car sur un déco je vais pas emmer… les gens pendant 20 min

meric :forum:

Je ne vais pas énumérer tous les incidents de vol possible qui pourraient t’arriver en volant en condition forte sans avoir l’expérience de les gérer. :vrac:

:prof: Je parlerais donc du risque principal qui est de te faire peur en te retrouvant dans un milieu que tu ne comprends pas et où la trouille l’emporte sur le plaisir, rien de mieux pour entamer une bonne phase de régression. Même si cela est tentant, il faut essayer de ne pas bruler les étapes de ta progression.

D’un autre coté si tu ne vole jamais dans du “un peu plus fort” tu ne progresseras jamais. Le problème de ton niveau de progression étant de bien choisir les conditions de vol qui te feront progresser sans te faire peur (ce n’est pas facile !). C’est le rôle principal du moniteur en stage de perf ou d’un accompagnateur de club (espèce trop rare à mon gout :wink: ).

Amuse toi bien et fly safe !

J’aurais plutôt parlé de ne pas savoir gérer les incidents qui peuvent se produire avec tous les thermiques (frontales, fermetures, bastonnage …), mais qui dans ces conditions fortes, sont amplifiées, et peuvent s’enchainer …

C’est peut être ce à quoi tu fais référence dans “se faire peur” ?
Quand les conditions sont trop fortes, j’ai plus peur de me faire mal que de me faire peur …

Je suis plus ou moins dans le même cas que toi, quand tu le monde monte au plaf je fais un plouf car je n’ose pas encore m’essayer à enrouler.

A la sortie de mon stage grand vol mon moniteur m’a conseiller de trouver des sites thermo-dynamique pour me faire de l’expérience mais avec la météo que l’on a actuellement je suis déjà content quand j’arrive à sortir la voile de mon sac!

Les ploufs c’est bien beaux mais assez compliqué sur les sites que je fréquente car c’est galère pour remonter au déco!
On me dira que au début il faut multiplier un max déco et attéro donc les ploufs c’est le meilleurs mais bon… passer une journée sur site pour faire 3 ploufs de 5 min :grrr:

A présent, je vais essayer de plouffer quand c’est calme et tenter de profiter des restits de fin de journée pour rester un tant soi peu en l’air :vol: puis descendre petit à petit dans les heures où ça vole… :rando:

[quote]Même si cela est tentant, il faut essayer de ne pas bruler les étapes de ta progression.

D’un autre coté si tu ne vole jamais dans du “un peu plus fort” tu ne progresseras jamais. Le problème de ton niveau de progression étant de bien choisir les conditions de vol qui te feront progresser sans te faire peur (ce n’est pas facile !). C’est le rôle principal du moniteur en stage de perf ou d’un accompagnateur de club (espèce trop rare à mon gout Clin d’oeil ).
[/quote]
karma+ @Patrick

Je cois que tu as saisis le sens de ma question.
bruler les étapes non merci
voler dans du un peu plus fort OUI mais…

J’observe les vols de tous (y compris rapaces qui subissent les changement d’air, plus visble qu’un parapente).

Souvent les conditions sont trop fortes pour moi de l’avis d’une majeur partie des pilotes, mais pas tous (des fois il se font la guerre c’est amusant)

Je travail à chaque plouf mon tangage et mon roulis (on s’y met et on en sort)
Comment pratiquer efficacement ces exercices (ou d’autres)?

et un super + 1 pour les profs du club ou j’ai fais mon stage init - mais j’aime pas pirater leur cours (par contre je leur fais régulièrement la navette pour leur bi pour les remercier)

ouvert à tous suggestion d’exercice pour progresser sereinement.
Ainsi qu’a vos retour de premières expériences

@ Gand’

[quote]ne pas savoir gérer les incidents qui peuvent se produire avec tous les thermiques (frontales, fermetures, bastonnage …)
[/quote]
Le principe d’un vol serein n’est il pas de piloter et anticiper correctement les mouvement de sa voile et “les changement d’air” pour ne pas se retrouver dans de tels situation ?

merci

Commence par des vols de fin d’aprem’ , quand le thermique est plus doux , puis si ça plouffe continue tes exercices ( tangage et roulis sont les bases du pilotage :wink: )

@marechh

content de partager ma souffrance d’oisillon.
Tu verra les restit du soir c’est super sympa - pour ma part au début je n’osais pas enrouler un thermique en étant trop proche du relief et j’ai même refuser de le faire récemment alors que les prof me fais faire un vol radioguidé (oui oui c’est une super école) avec des perf - je le sentais pas son truc, vu de la haut ça me paraissait limite)

. Par contre tu fait des 8 en traversant ton thermique en prenant soin de ne pas rentrer dedans sous le vent peu te permettre de tenir et quand ta la place tout la haut perché tu enroule (ça mes rarement arrivé mais que de bons souvenir)
:rando:

:grat: …
Et bien, moi, toute petite fille qui espère faire son premier “grand plouf” demain… ROTFL , je prends la mesure du cheminement de l’apprentissage!!.. :init:
La patience est loin d’être une de mes qualités, mais là, je vais devoir… apprendre la patience!!! :prof:
Ouffff je crois que je vais harceler un… copain qui bénéficie d’un traitement “spécial” pour me faire faire des biplaces péda!!! :ppte: :ppte:
en complément…
pour aller en parallèle dans le plus haut, plus turbulent… :vol:

Tu vas rapidement découvrir que le parapente est une excellente école pour celà ! :wink:

:oops:

Salut. (flod) c quoi ce traitement spécial !!! Désolé … Bon vols …mg

:floodstop:

Un exercice supplémentaire:

En entrée de thermique ou en le frôlant (hé oui les débutants ça a du mal a localiser les contours d’un thermique), il arrive qu’une oreille se ferme mais il faut garder le cap !!

Ma question

  • pendant un plouf

comment travailler a garder un cap avec une oreille fermée, (pilotage sellette important et pas de frein ? - question un peu bête mais bon… :canape: )

et si c’est vraiment un truc à travailler faut il le faire avec “une” petite oreille ou une grande ???

merci, a ++

Typiquement, tu frôles pas le thermique, en turbulent, soit- il te prend, soit il te jette.

Cas typique d’avant-hier, pas de vent annoncé, mais brise qui se renforce sur le lac d’annecy. Avec 200 vols, on plaisante sur le sujet, en disant qu’on attendre un peu… j’aurais peut-être mieux fait.

C’est pas établi, c’est un peu turbulent, mais j’ai vu pire et en plus, je finis par trouver un beau thermique coucher qui s’élargit et me permet d’enrouler au dessus de tous le monde… finalement, belle journée non?

pas vraiment, car arrivé au lanfonnet un peu bas, je me rapproche (mais pas trop) des arbres pour gratter.

Et là fermeture d’un bon tiers, sans savoir pourquoi, et je le saurais jamais (je suis pas retourné voir). j’étais déjà en appui sur le bon coté de la sellette, donc j’ai géré plutôt facilement ce premier accro.

Je monte au Roux dans un nouveau beau thermique bien large et laminaire, mais je sens que je dérive un peu plus, la brise (le nord) se renforce.
Je décide donc un longue transition jusqu’à perroix avec 1750 de gaz (je l’ai déjà fait avec moins de 1300), sans repasser par la case lanfonnet

Arrivé au dessus du déco de planfait, pas moyen de passer, mur aérologique, scotché en l’air. je monte, je descend, je monte je descend, mais ça n’avance pas, et finalement, je descend plus que je monte.

50m arbres, 40m arbres, c’est stressant et ça semble une éternité, mais j’ai déjà connu ça, et ça finit par passer. sauf que là…

Au moment de rentrer dans le thermo(-dynamique), Frontale (encore que j’en suis pas sur car j’ai pas géré grand chose) et réouverture en shoot. 1…2…3… tempo… tout va bien , je suis dedans, je peux enfin avancer et surtout aller poser… en me rendant compte qu’il s’agit d’une des rares journées du mois d’aout où on à pas vu l’hélico sur planfait malgré les conditions.

Bref, 3615 mylife c’est fini (quoi que j’attends vos commentaires), tout ça pour dire:

  1. il vaut mieux progresser en lecture de l’aéro et en anticipation que dans la capacité à engager la viande
  2. il vaut mieux se lancer dans des conditions supérieurs les jours où ça vaut vraiment le coup (j’aurais pu me faire peur pour un pov’ vol de 10 bornes que je='ai fais 20 fois… ça vaut pas le coup)
  3. il vaut mieux se trouver sous une mojo quand ça secoue, car même après 200 vols, je sais pas comment ça se serait passé avec une rush (meilleur pénétration… ou meilleur fermeture).

Sinon, un bonne exercice pour gérer la voile en cas de fermeture?
Je dirais un bon plouf de décembre où tu essaies de descendre moins vite que les autres grâce aux appuis sellette. si ça tiens mieux à droite, le cul à droite… si ça tient mieux à gauche, le cul à gauche.

Au bout d’un moment, ça deviendra naturel, et tu optimisera tes trajectoire en même temps que tu bosseras ta réactivité sous la sellette.

PS: désolé pour la longueur du post, mais ça m’a fait du bien d’extériorisé :roll:

y a des jour ou c’est bien turbulent avec une brise forte (souvent par gradient de t°
les bonnes frayeurs en début de carrière sont malheureusement courante,
mais tan que ca ce fini bien.
quand j’ai commencé le thermique après 6 mois de plouf et de gonflage, sur mon site habituel, j’ai commencé a faire du thermique progressivement, sans chercher a me déplacer, juste a comprendre comment ca fonctionnent.
donc du vol balistique de 12min j’ai augmenté le temps de vol par étape, en volant le plus souvent possible en décollant plus tard le matin, ou plus tôt l’aprem, 8moi après j’ai tenté mes 1er petit cross, en continuant d’enchainé plouf et vol site.
de temps a autre retourné faire un stage perf, de pilotage… ca permet de faire le point et de corriger les défaut, 1 fois par ans au début n’est pas un luxe, ca coute, mais la sécurité n’a pas de prix.
lis des livres sur la mécanique de vol y en a un excellent qui est sortie l’année dernière, sur la météo comme les visiteurs du ciel, ca permet de comprendre la masse d’air et de choisir le bon site pour faire le vol qu’on recherche, la théorie est aussi importante que la pratique.
y a le mental et ca c’est la partie la plus dur, on est pas tous égaux de ce coté, y a des jours ou faut ce mettre des limites, d’autre ou on peut passer une étape, il faut apprendre a s’écouter ce qui n’est pas toujours facile, surtout avec l’effet de groupe. ( le parapente reste un sport et comme tout sport ont toujours pouvoir faire mieux, mais des fois c’est a nos dépens).
le mieux pour savoir ou t’en es dans ta progression c’est de faire le point par écris pour voir tes point fort et tes points faible.

C’est septembre et les conditions aérologiques commencent à être moins fortes, c’est maintenant que les “poussins” vont pouvoir voler l’après-midi avec les “grands”, sans se faire secouer comme des dés dans un cornet.
C’était déjà plus accessible en août qu’en avril-mai…

J’ai un pote hyper-pas doué, qui vole sous une Boléro. Après plusieurs stages, il voulait absolument voler l’après-midi, sans se rendre compte que les conditions lui étaient hostiles. Peu à peu il a vu comment cela se passait en sortie de déco, il a vu ce qu’il ne fallait pas faire et surtout ce qu’il ne savait pas faire, mais il VOULAIT voler et moi je ne voulais pas qu’il se cassât la gueule vu que c’est moi qui lui ai refilé le virus.
J’ai fait ce que font les accompagnateurs de clubs.
1 - le faire patienter en lui expliquant l’aérologie qu’il va trouver.
2 - lui faire placer sa voile exactement au meilleur endroit pour décoller sans se faire balader.
3 - vérifier en détail que toute sa prévol a été bonne.
4 - lui faire observer les cycles et écouter l’arrivée des rafales.
5 - lui donner pour consignes de s’écarter du relief puis de tronçonner les thermiques.
6 - Ne lui permettre d’y aller qu’au moment de calme relatif lui permettant de décoller, en lui disant :
“il y a un créneau, je gueule STOP si tu merdes”.

J’ai fait décoller pas mal de gens de cette manière, sans jamais dire “tu peux y aller” ni “elle est belle” parce qu’en cas de problème ma responsabilité civile serait engagée. Ma façon de faire et ma gentillesse inspirent confiance mais je précise bien que je ne suis pas BE.

Pour mon pote c’est un peu différent, du fait de sa gestuelle très pourrie et de sa lenteur de réaction. J’aurais pu aller voler et le laisser se démerder tout seul, gonfler comme un cochon et prendre des risques en décollant n’importe quand n’importe comment, puis jouer dans la grappe sans en être capable. J’ai préférer sacrifier des vols que je peux faire un autre jour pour assurer sa sécurité et le faire progresser.

Mon premier vol thermique, ce fut le 13ème au compteur, deux semaines après avoir débuté en init. 1h40 à faire joujou au-dessus du Roux (Montmin / lac d’Annecy) en prenant mon pied sans me rendre compte des risques insensés que je courais, une connerie énorme. Il est vrai que c’est moins fort en septembre, mais ce n’était quand même pas la place d’une débutante.

Mon pote sait tout ça et il rouscaille quand je lui dis d’être patient, il ne se sent plus pisser mais question gestuelle et vitesse de réaction il y a un abîme entre nous, c’est ça qu’il ne veut pas admettre parce que cela le dévalorise.

Il volera à nouveau l’été prochain en stages perf, après 3 jours de pente-école au cours desquels je l’aurai remis à niveau, et il n’est pas près d’avoir le niveau pour faire un SIV. Avec sa lenteur, il se mettrait en très grave danger.
Le lui faire admettre ne sera pas simple mais l’amitié aplanira le problème.

En parapente, il faut être humble. (Pierre-Paul Ménégoz)

Salut et fraternité*

Tout à fait, soyez humbles, prenez exemple sur moi, qui suis parfaitement humble !
:sors:

des conditions turbulentes, voir qui tabassent on peut en trouver partout et presque n’importe quand, bon elles ont quand même le bon goût de généralement prévenir a qui sait les entendre, après elles ne sont pas toutes de même intérêt il y a celle ou ils faut s’accrocher car on sait qu’elle vont nous faire tenir ou monter, et celle qui ne sont la que pour nous faire comprendre que l’on a rien a y faire.

a mon sens pour débuter a voler dans des conditions qui tabassent, il est nécessaire d’être capable de tenir son aile pour éviter les incidents et surtout le mental pour ne pas entrer dans des cascades d’incidents
il faut être capable de s’accrocher mais surtout de savoir anticiper le moment ou il faudra aller poser, être capable de réagir de façon adéquate a tout ce qui peut modifier l’approche et la prise de terrain a l’atterrissage

en gros se confronter de façon progressive et régulière aux turbulences, ne pas avoir peur de faire un ou plusieurs “pas en arrière” s’ils deviennent des bases pour mieux avancer.

Salut à toutes et à tous

Bon ben de 40 je passe à une bonne cinquantaine de vol et pour la première fois de puis que je commence (autrement dit Juillet) j’ai deux vols successifs de plus de 2h :ppte:

le premier au Puy mary sud le long des crètes et au dessus du puy - arrêté par la nuit

le second dans les monédières - intéressant
conditions laminaire - 20 km/h de moy / 30km/h max
ça soufflait pas mal - le gonflage c’est la fiesta mais merci aux pilotes aguerris qui m’ont conseillé de voler car pas trop de secousses - Du coup pilotage sellette et accélérateur pour la recherche des dynamiques les plus porteurs et j’ai titillé des voiles gradient

un pas de plus en avant :jump:

Mais bon c’est pas vraiment du “turbulent”, juste du bien soutenu

ce que j’aime bien faire avec les personnes comme toi, c’est les emmener en bi dans du turbulent !
je trouve que c’est bien pédagogique et ça permet au “débutant” de voir ce qui peu avoir comme sensation !
après un vol comme ça beaucoup décide d’attendre un peu avant de ce lancer dans de tel condition !
a+

le coup du bi dans les conditions turbulantes, c’est pas faute de l’avoir réclamer à mon prof…
les explications et le ressentit ya que ça de vrai :bisous: