J’ai exposé mon retour d’expérience (encore bien petite) sur différents biplace dans le fil de discussion sur “Nova Jamboo” si cela intéresse quelqu’un .
Pour synthétiser l’arrondi n’est le fort, à mon humble avis, d’aucuns Bi. Aucuns Bi ne se pose comme une aile solo moderne des catégories A à C, à moins que …
Il y ai un vrai pilote aux commandes et pour faire un vrai pilote ça demande du temps et beaucoup de décos et surtout d’attéros. C’est déjà une vérité en solo, c’est encore plus vrai en biplace. Pour ma part j’en suis encore loin en Bi … et en solo.
Ne rêvons pas, à moins d’être un pro, on ne volera jamais aussi souvent et aussi longtemps en Bi qu’avec notre voile solo. Ne serait-ce qu’en raison de la difficulté accrue pour la navette. Pour pouvoir voler ensemble ma femme et moi, nous proposons, avec plaisir, de voler à d’autres pour assurer la navette.
Et si on ne veut ennuyer ni sa femme ni l’invité(e), eh-ben on ne fait pas trop durer le vol. L’avantage, tu me diras, c’est que ça permet de travailler décos et attéros et qu’à un moment on saura peut-être poser le Bi vraiment proprement.
Maintenant et sans pour autant se chercher d’excuses à mes (nos) faiblesses de pilotage, la qualité du passager est pas mal déterminante dans la qualité du posé. Si le passager court au lieu de lever le train d’atterrissage ou de bloquer les freins dès que ses pieds touchent le sol, eh-ben ça change pas mal l’esthétique du posé et gomme en partie un arrondi un peu mou.
Enfin qu’importe le Bi, pour l’arrêter il faut vraiment freiner à fond. Pas forcement en faisant des tours de mains mais surtout en allant jusqu’au bout du débattement de nos bras et pas seulement en le croyant au vu de l’effort que cela demande. Si vous avez la possibilité, laissez vous filmer de profil au moment de l’arrondi (souhaité) et s’il est plus ou moins loupé vous serez peut-être surpris de voir que vos bras n’étais même pas tendus au moment du freinage final.
Eh oui, il y ce que l’on croit faire et ce que l’on fait vraiment.
A mon avis il est plus intéressant d’apprendre à utiliser sa voile (Bi ou solo) en se reconnaissant ses propres faiblesses que de vouloir les chercher (les faiblesses) dans le modèle de voile que l’on possède.