Bonjour, 
J’ai une question simple. Comment calcul-t-on les heures de vol ? 
Celle du Log book avec ou sans les heures de gonflage ? :banane:
Car quand on fait du gonflage, on ne vol pas mais la voile s’use aussi. Pour la vérification des 200 h, c’est avec ou sans gonflage ? :grat:
Voilà une bien bonne question, n’est-il pas ? :init:
Bon vol à tous. Jean-Nono :ppte:
les heures de vol compte bien sûr, mais aussi le temps qu’elle cuit au soleil sur le déco ou dans la voiture ca c’est le pire, le gonflage pareil surtout au début la voile traîne par terre tombe sur le B.A…
sans parlé des voiles rangé humide.
c’est pour ca que beaucoup de pilotes expérimenté ne font plus de gonflage, ne sorte plus les voiles 1 heure avant de décoller.
[quote]Conseils
Conseils des experts de Porcher Sport pour conserver les performances de votre parapente.
Votre parapente est fabriqué à partir d’un tissu technique hautement sophistiqué, résultant de nombreuses années de recherche et d’expérience.
Pour assurer la durabilité et le maintien des performances de votre voile, prenez en soin.
Utilisation
•Evitez toute exposition inutile de la voile aux U.V.
•Ne traînez pas votre voile au sol et ne marchez pas dessus.
•Ne laissez pas votre voile dans un coffre de voiture en plein soleil sous peine de diminuer significativement sa durée de vie
Pliage
•Ne serrez pas trop votre voile et pliez correctement le bord d’attaque.
•Veillez à ce que la voile soit vide de tout insecte ou autre corps lorsque vous la pliez.
Nettoyage
•Etalez votre voile sur une surface plane, propre et sèche.
•N’utilisez pas de matière abrasive ni de solvant. Si nécessaire, nous vous recommandons de laver la zone tachée avec du savon et une éponge douce.
Stockage
•Ne pliez votre voile que lorsqu’elle est complètement sèche et stockez la dans un endroit sec et tempéré.
•Laissez le sac ouvert.
[/quote]
source: porcher sport
D ailleurs sur les decos, on voit bien la différence entre les pilotes expérimentes qui font du gonflage et les autres pilotes expérimentes qui n en font pas !
Après faire du gonflage ça veut pas forcement dire le faire sur de la caillasse en trainant l aile de part en part et en la lassant retomber comme un goret a chaque manoeuvre non plus.
Norbert
il est un paradoxe intéressant sur notre matériel,
utiliser une aile “vol, gonflage” l’use,
la laisser dans le sac l’use “pliage du tissus, humidité, pas assez de contraintes sur les suspentes”
donc quoi que l’on fasse une aile va s’user, la différence vient du fait que celui qui l’utilise régulièrement ne perd pas ses réflexes, donne une charge suffisante aux suspentes pour protéger le calage, défroisse et aère les tissus,
alors que celui qui ne fait rien, ne fait rien avec un matériel qui se dégrade, perd de la valeur, perd de l’expérience, et du plaisir.
dernièrement en discutant avec celui qui a fait le contrôle de mon aile, il m’expliquais que des ailes qui faisaient régulièrement des manœuvres un peu appuyées sans forcément aller jusqu’à l’accro passaient mieux les contrôles que des ailes d’usage pépères pour la simple raison que les ailes ont besoin d’avoir des tensions pour lutter contre la tendance naturelle des suspentes et tissus de se rétrécir ou bouger en l’absence de contraintes.
donc ne pas faire de gonflage, de dune, de … sous prétexte que l’on abime son matériel est pour moi un non sens,
qu’un pro qui garde son bi une saison cherche a le protéger pour pouvoir le revendre plus facilement, cela se comprend,
qu’un particulier se refuse a utiliser son aile pour la faire durer 2 ans de plus ou croyant pouvoir la vendre 100€ de plus dans 3 ans c’est de la bêtise
si le parapente était une valeur de placement cela se saurais.
L’argument peut être tout autre : pas gagner 100€ sur une revente, mais préserver les qualités intrinsèques de sa machine (protéger ses suspentes d’une usures prématurée, sa voilure d’une exposition inutile aux UV…). Quand je vois la dernière fois que j’ai changé d’aile pour le même modèle sans les 320h de vol de la précédente, je peux t’assurer que préserver sa voilure prend tout son sens !
Bonjour tous,
Et bien, c’est intéressant tout cela, mais je n’ai pas la réponse à ma question simple portant, heure de vol avec ou sans gonflage ?
Pour ma pars, je vol quasiment tout les jours avec. +170 h et +50 h de gonflage, la plupart du temps sur de l’herbe. Donc, si on parle d’heure de vol j’ai encore 30 h, si on compte le gonflage, je dois la faire réviser ! Oui, non ?
Pour ce qui est du stockage, j’ai un camping-car qui reste assez frais et un grand sac ou elle n’est pas comprimé, cela améliore sa durée de vie, je pense.
Allez un petit effort pour répondre à la question, s’il vous plaît.
Bon vol, Jean-Nono
Les préconisations de révision, c’est pas à l’heure près. Ta voile va pas se transformer en dentelle à 200h00m01s.
Vidange tous les 10.000km. Mais si tu passes des heures dans les bouchons, ton moteur il tourne (mal) pendant des heures sans faire beaucoup de km. Bah là, c’est pareil.
Puisque personne ne te répond vraiment, je me lance.
La réponse est logique. Lorsque tu fais du gonflage, ta voile est soumise à des efforts. Parfois les mêmes que pendant le vol (portance, UV…), parfois différents (frictions au sol, traction différentielle du fait que tu es un point plus fixe au sol que si tu étais soumis à un vol pendulaire, etc.).
Donc, selon ce que tu fais lors de tes séances de gonflage, de la qualité du sol sur lequel tu poses et reposes ta voile, de ta technique, de la force du vent et de l’âge du capitaine, tu pourrais appliquer un coef qui va facilement de 0,5 à 2 au temps consacré au gonflage.
Le plus simple est d’appliquer un coef 1, et comme dit Hub, tu n’es pas à une vingtaine d’heures près.
Vu l’intitulé:
Pour calculer les heures de vol, tu additionnes tes heures… de vol !
Ensuite, pour l’usage de la voile, et bien quand elle sort du sac le chrono est en route. Le souci c’est que le chrono est la seule mesure objective que nous pouvons avoir (d’où d’ailleurs le Solartime qui avait été inventé, mais on n’en voit plus) mais bien d’autres facteurs interviennent dans le vieillissement. Gilles l’a très bien expliqué.
le problème est résolu, je viens de me casser le poignet droit en foirant un décollage. Je vais avoir le temps de faire vérifier ma voile maintenant, na !
a bientôt, jean-nono
ouos, coup dur… :?
tous mes voeux de prompt retablissement
T’as des drôles de façons de résoudre tes problèmes. :shock:
Bon courage (de la part d’une cheville cassée qui aura totalement bypassé la saison 2013)…
Merci, je viens de voir les radios, je ne suis pas raté, le gros os de l’avant bras qui a éclater quand le coude à toucher le sol pas très fort. La pression s’est transmise à la tête de l’os qui a tout pris. Tous cela à cause d’un arbre sur le décollage et d’un rotor qui m’a fermer la partie gauche de l’aile juste au moment de décoller après un bon gonflage. Retour au sol après un demi tour, amortissement avec les jambes, la sellette à assurer très bien son rôle de protection dorsale et fessier, seul le coude à toucher, sinon ce ne serait pas un accident mais un incident.
C’est la vie, il faut faire avec. Le plus rageant, c’est que j’ai fait deux décos parfaits avant et que je m’attendais pas cette bêtise.
Maintenant, je vais voir combien ça coute l’opération, car l’assurance ne couvre pas beaucoup en fait.
À bientôt et bon vol. Jean-Nono
Mince alors ! Bon rétablissement.
Ta dernière remarque pourrait faire l’objet d’ un post ou relancer celui que Jean-Mi Ara avait commencé il y a un petit moment sur le sujet.
Les assurances, c’est malheureusement quand on en a besoin qu’on se rend compte de la couverture réelle, et c’est rarement tout rose.
Ah, il a fallu que j’aille voir où tu crèchais pour comprendre. Ici (France), je ne me suis même pas posé la question. Pompiers, urgence, radios, chir orthopédique, infirmières, kiné, re-radios, toussa toussa, entre Sec Soc et Mutuelle, ça doit pas me coûter grand-chose (j’ai pas fait les calculs, tout ça est un petit cauchemar administratif).
Enfin, je veux dire, ça me coûte pas grand chose le jour de l’accident, je (nous) l’ai (l’avons) payé avant avec nos impôts et nos cotisations. Tout de même, le jour de l’accident, c’est un sacré souci en moins. Moi, j’aime bien (et pourtant j’ai aussi vécu aux US).
Double-bon courage, donc, puisqu’en plus des problèmes de mécanique, il te faut faire face à des décisions financières… :?
Boujour Hub,
Pour la localisation, c’est sous l’avatar !
En fait, je suis touriste et si c’est trop chère ici, je rentre en France. Cela représente aussi des frais, il faut voir et analyser. Je verrai lundi.
Bon vol cool. Jean-Nono